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Regards croisés sur l’expérience de la pandémie depuis le Maroc

Regards croisés sur l’expérience de la pandémie depuis le Maroc

En raison de la pandémie qui traverse la planète, de nombreux pays ont engagé le confinement de leur population afin de tenter d’enrayer la propagation du virus. Cette situation exceptionnelle fait vivre aux personnes concernées une expérience singulière qui restera gravée dans les mémoires. En effet, cette pause contrainte dans le déroulement des existences provoque de profonds bouleversements dans le schéma habituel des modes de vie, au niveau des rythmes, des habitudes, des usages. Mais plus encore, cette singularité impacte les consciences, individuelles comme collectives, puisqu’au fil des jours la raison d’être des choses de l’existence et de la vie semble mise en questionnement. Quel est le sens de cette crise ? Quelles en sont les conséquences ? Qu’apprendre de cette épreuve ?

Sudestmaroc.com a demandé à ses lecteurs d’apporter leurs témoignages sur cette expérience inédite du confinement et de partager leurs réflexions sur le sens de cette histoire commune.

1. Comment se vit cette expérience de confinement ? Quels conseils à partager ?

Fatima Agoujil / Professionnelle du tourisme (maison d’hôte)

Surtout rester à la maison pour moi, pour vous, et pour nous tous.

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Alexandra Ménestrot / Restauratrice

Il est difficile de raconter ce que l’on vit tant les perceptions et les sentiments évoluent au fil des jours entre les questionnements, les inquiétudes pour ses proches dont certains se trouvent dans des foyers où la pandémie est forte, les tentatives de trouver une routine adéquate en évitant les éléments trop anxiogènes. Tout cela crée des périodes d’alternance où on essaye de se décentrer pour avancer vers quelque chose de plus positif.

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Jean-Pierre Datcharry / Professionnel du tourisme (maison d’hôte et agence de voyage)

Je ressens certaines craintes vis à vis de l’avenir en raison des charges de l’ensemble de notre équipe qui réunit plus de 70 personnes salariées. Cela me rappelle la période lors des différents attentats qui déjà nous avaient amené à nous poser des questions sur notre activité, sur la manière de l’aborder, la manière de rebondir et de faire parler de nous après ces grands silences. On se pose la question de savoir comment mieux promouvoir les beautés du Maroc et de ses habitants afin de parvenir, le moment venu, à faire revenir les voyageurs.

Pendant cette période de pause, le plus important est de lâcher les médias qui comptabilisent les catastrophes, ce qui permet d’avoir l’esprit libre pour se concentrer sur l’après crise et chercher comment nous pourrons redonner un nouvel élan à nos activités, comment il faudra positiver. Cette pause est aussi l’occasion pour se concentrer sur nos différences par rapport à la concurrence. C’est dans le silence et l’ennuie que l’esprit crée.

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Khalil Naciri / Professionnel du tourisme (maison d’hôte)

C’est un moment où se confondent sérenité et doute. Sérenité car je suis certain que l’humain est capable de surmonter ce genre d’épreuve mais aussi doute vis à vis de sa capacité à saisir l’occasion pour se réconcilier avec lui-meme et faire des meilleurs choix pour l’avenir !

Cet événement est pourtant une opportunité pour prendre du recul, réfléchir et se poser des questions sur soi-même. C’est aussi le moment de questionner ses choix dans plusieurs domaines comme la relation à l’autre , la relation à la nature et les priorités que l’on donne à sa vie ; et tout cela dans l’intention d’être en symbiose et non en confrontation avec son milieu naturel et social.

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Felicity Greenlaw-Weber / Professionnelle du tourisme (agence de voyage)

Je vis cette période avec inquiétude, mais aussi avec confiance ! Sur les conseils à partager ? Il faut vivre dans le moment présent parce que l’avenir est moins certain que jamais. C’est une bonne occasion de méditer, de rêver, de penser à sa propre vie et à la vie en général.

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Driss Aït Elhaj / Cadre au Ministère des Finances à Rabat

D’abord il est important de dire que ce confinement est pour le bien de tout le monde. Limiter ses déplacements est donc une contribution pour la lutte contre le corona-virus. Pour ma part, je suis chez moi à la maison, je prends mes précautions et je respecte les conseils à suivre dans cette période. Je travaille donc chez moi à distance.

Le conseil que je donnerai à tout le monde est justement de restez chez soi. Prenons tous les précautions nécessaires et surtout profitons de cette occasion pour se rapprocher de nos enfants, de nos parents et participons à aider les familles victimes qui n’ont pas de revenu fixe. C’est le moment de montrer au monde notre solidarité et notre humanité.

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Idir Ouguindi / Enseignant

Je profite de l’occasion pour renouer avec la lecture, regarder des films que j’avais envie de voir depuis longtemps. Je profite également du confinement pour rendre une partie de ce que je reçois et je donne des cours de soutien scolaire en sciences économiques et sociales à des élèves bacheliers en difficulté. Je suis inquiet pour les personnes dans la rue et celles qui ont des revenus précaires comme les commerçants, les chauffeurs de taxis … tous ceux qui du jour au lendemain ont perdu leurs ressources financières.

Le seul conseil que je peux donner est de rester chez soi et de respecter les règles de confinement pour que l’on puisse revenir tous ensemble à une vie normale. Sinon n’oublions pas qu’un petit entrainement sportif à la maison est important. Rien de tel que de bouger un peu pour éviter le stress de l’enfermement. Profitez aussi de ce temps pour suivre des cours en ligne. Et concernant les informations qui nous entourent en permanence, de nombreuses rumeurs et infox, faisons l’effort de faire le tri entre le vrai et le faux.

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Hassan Aït Moh / Enseignant

Au niveau de l’organisation de la journée : le matin est consacré au travail avec les enfants pour les leçons, les exercices et les devoirs que les professeurs nous envoient par mail. Travail sur des sites web comme maths mentales, ma classe numérique … L’après-midi, activités libres, dessin, gymnastique d’intérieur…

Le bilan que je peux tirer de la première semaine : c’est vraiment une expérience bouleversante. La distanciation sociale imposée alors qu’on sait que l’homme est un être social par excellence ! La notion de liberté chamboulée ! Cela ressemble davantage à un scénario de science-fiction. D’abord, il y a ce sentiment de vulnérabilité en tant qu’humain, ça nous rappelle notre fragilité dans cette vie, et ce sentiment d’impuissance désarmante devant une entité invisible. Cela transforme notre rapport à la vie et au monde. Le fait d’être confiné, de réduire ses déplacements, ses contacts, ses échanges, tout cela nous plonge dans une dimension essentialiste de la vie. Cela nous pousse à nous questionner sur notre nature humaine et notre rapport au monde. Et puis, le fait que les pays ont fermé leurs frontières, qu’il n’y a plus d’avions, plus de circulation … Tout cela nous amène à nous poser des questions sur nos priorités, nos vrais besoins.

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Abdeljalil Didi / Enseignant

Ce confinement imprévu m’a bouleversé. Il m’a fallu quelques jours pour changer mes habitudes. il s’agit surtout de se créer un programme totalement différent des jours normaux afin de s’adapter à cette conjoncture contraignante. Mon conseil est de ne pas sombrer dans l’ennui et de ne pas se sentir prisonnier chez soi. Le côté psychologique est déterminant dans ce genre d’expériences inattendues.

Le confinement, vu par Alexendra Ménestrot

Le bon côté, c’est de revenir à l’essentiel

2. Les bons côtés de cette épreuve ?

Fatima Agoujil / Professionnelle du tourisme (maison d’hôte)

Découvrir la valeur de toutes ces choses que nous vivons quotidiennement.

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Alexandra Ménestrot / Restauratrice

Se réapproprier le temps qui nous est donné et ne plus être dans l’urgence des choses à faire. Prendre le temps pour toutes ces choses qu’on avait mises de côté. Se découvrir des envies différentes et savourer ce qui découle de l’arrêt de nos activités : le silence bien plus présent sans le bruit des moteurs qui tournent ou des klaxons, le chant des oiseaux, la nature qui réinvestit l’espace.

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Jean-Pierre Datcharry / Professionnel du tourisme (maison d’hôte et agence de voyage)

Une certaine remise en question de soi-même, de nos activités, et des espaces où nous nous trouvons.

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Khalil Naciri / Professionnel du tourisme (maison d’hôte)

Pour ma personne : lecture, interrogation sur soi, sur la vie et sur plein de choses supposées comme des évidences.

Pour notre famille : plus de partage, plus de moments conviviaux, plus d’implications dans ce que font les uns et les autres de ma propre famille.

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Felicity Greenlaw-Weber / Professionnelle du tourisme (agence de voyage)

Plus de communication avec les autres. La bonne humeur qui ne meurt pas. Ne pas être pressée.

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Driss Aït Elhaj / Cadre au Ministère des Finances à Rabat

Le bon coté est de gagner plus de temps avec les enfants et avec nos proches. C’est aussi l’occasion d’initier des actions de solidarité et d’aider les personnes dans le besoin. Enfin c’est le moment de penser au pluriel à l’être humain et à la nation.

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Idir Ouguindi / Enseignant

Face au coronavirus, les personnes en situation de handicap sont particulièrement fragilisées. Les personnes handicapées font partie des groupes à haut risque mais peu a été fait pour leur fournir les conseils et le soutien nécessaires, pour les protéger pendant la pandémie. Les mesures de confinement, telles que l’éloignement social et l’auto-isolement, peuvent être impossibles pour ceux qui comptent sur le soutien des autres pour manger, s’habiller et se laver. Un appui est fondamental pour leur survie, et les États doivent prendre des mesures de protection sociale supplémentaires pour garantir la continuité du soutien de manière sûre tout au long de la crise.

    Agir à leurs côtés est urgent ! Nous devons mettre tout en œuvre pour les accompagner, les protéger et maintenir le lien social.

    Ne laisser personne seul en détresse, sans aucun contact extérieur.

    S’assurer que chacun se protège contre le virus.

    Guider les personnes vers des solutions d’hébergement et d’aides sociales.    Apporter de l’information gratuite et vérifiée…

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Hassan Aït Moh / Enseignant

Le bon côté (si on peut dire cela), c’est le fait de revenir à l’essentiel. Cette épreuve nous rend vraiment lucides sur le sens de notre vie. Elle doit servir de leçon au monde entier pour dire que la priorité désormais c’est la santé, la recherche médicale et l’éducation. Cette épreuve nous rappelle notre condition d’humains : on est obligés d’être solidaires, de nous entraider, partout, par tous les moyens.

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Abdeljalil Didi / Enseignant

Cette épreuve est aussi une opportunité qui nous pousse à nous interroger sur notre perception de la vie en général. Je pense que cette crise va changer radicalement nos paradigmes : l’économie, la culture de consommation, les systèmes politiques, les relations internationales, la valorisation de la solidarité nationale, les priorités de développement notamment l’investissement dans la santé et l’éducation … Sans oublier les bouleversements à l’échelle de la personne avec notamment la mise en question de l’individualisme et l’importance du bien être.

    Le confinement, vu par Idir Ouguindi

    Le confinement, vu par Khalil Nacir

    Le confinement, vu par Hassan Aït Moh    Le confinement, vu par Jean-Pierre Datcharry

Des millions de personnes vivaient déjà le confinement au quotidien

3. Quel sens donnez-vous à cet événement épidémique ?

Fatima Agoujil / Professionnelle du tourisme (maison d’hôte)

Comme le verset coranique le dit : il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien.

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Alexandra Ménestrot / Restauratrice

Le sens d’une chance qui nous est donnée de repenser nos modes de vies, nos sociétés, notre rapport au monde et surtout à notre planète que nous maltraitons et qui enfin respire sans nous et panse les plaies que nous lui infligeons quotidiennement.

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Jean-Pierre Datcharry / Professionnel du tourisme (maison d’hôte et agence de voyage)

L’importance d’une vie de qualité.

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Khalil Naciri / Professionnel du tourisme (maison d’hôte)

Celui de la négligence de l’humain vis à vis de ce qui est essentiel dans la vie comme la santé et la vie elle-méme. Et dans le même temps, l’opportunité de redresser la barre et de changer de cap dans nos choix politiques, dans nos relations sociales, et notre approche envers la nature et l’environnement.

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Felicity Greenlaw-Weber / Professionnelle du tourisme (agence de voyage)

C’est une opportunité pour réfléchir au mal que l’être humain a fait à notre planète et pour réagir correctement.

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Driss Aït Elhaj / Cadre au Ministère des Finances à Rabat

Un sens qui fait appel aux esprits humains, aux valeurs d’amour et de solidarité. L’unité est une obligation pour gagner le défi. Notre réussite se mesure non pas seulement par le nombre des cas mais aussi par le nombre d’initiatives humaines et solidaires.

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Idir Ouguindi / Enseignant

Ce que tout un chacun vit actuellement, c’est une restriction de sa participation sociale en raison d’un environnement qui le menace, même dans l’exercice de ses habitudes de vie les plus élémentaires. C’est ce que nous, au RIPPH (Réseau international sur le Processus de production du handicap), considérons être une situation de handicap. Vous êtes contraints à la maison et ça vous frustre ? Des millions de personnes le vivent quotidiennement … Le saviez-vous ? Et bien, vous le savez maintenant.

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Hassan Aït Moh / Enseignant

Cet événement montre que l’humanité est encore défaillante dans le domaine de la santé et de la recherche médicale, malgré les progrès énormes réalisés à ce jour. Cela remet en cause également la mondialisation et les systèmes politico-économiques fondés sur le profit et le consumérisme.

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Abdeljalil Didi / Enseignant

Je pense que c’est une épreuve qui secoue profondément les consciences des individus et des sociétés. Cette épreuve nous a montré visiblement les vrais défis à relever au 21ème siècle.

    Le confinement, vu par Driss Aït Elhaj    Le confinement, vu par Fatima Agoujil

Une nouvelle ère commence pour l’ensemble de l’humanité

4. Quelles conséquences cette période aura-t-elle pour nos sociétés humaines ?

Fatima Agoujil / Professionnelle du tourisme (maison d’hôte)

Cela ne sera que bénéfique. Les gens vont apprendre à être polis, responsables et surtout propres.

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Alexandra Ménestrot / Restauratrice

Je n’en sais malheureusement rien mais j’aimerais avoir l’espoir que nos dirigeants à l’échelle planétaire révisent leurs politiques. J’espère qu’une entente globale se fera pour préserver l’essentiel – notre planète et chaque être vivant animal, végétal qui l’habite. J’aimerais aussi que chacun d’entre nous se sente responsable, vis à vis des autres et de l’espace dans lequel nous vivons, que chaque jour qui passe nous fasse faire un geste pour préserver cet espace. Localement nous avons de quoi y réfléchir en commun et initier des changements.

Nous avons un pouvoir notamment à travers nos modes de consommation de renverser la vapeur. Nous avons le pouvoir de boycotter, d’arrêter d’utiliser des pesticides, des produits chimiques à tout va dont on nous vante les mérites, de privilégier des produits safe pour nous et notre planète.

Pour Ouarzazate, nous venons à quelques unes de créer une page facebook Eco-Maroc Ouarzazate qui prend le relais d’initiatives et de recherches restées jusqu’à présent confidentielles visant à revoir nos modes de consommation, à privilégier des solutions alternatives locales et respectueuses de notre environnement.

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Jean-Pierre Datcharry / Professionnel du tourisme (maison d’hôte et agence de voyage)

Une crise sans précédent, c’est évident. Un élan de solidarité jamais vu au Maroc. Cela permettra peut-être aux équipes comme à la profession du tourisme de relativiser, de nous regrouper pour travailler plus ensemble afin de prendre mieux soin de nos outils, de nos voyageurs et de nous-mêmes également.

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Khalil Naciri / Professionnel du tourisme (maison d’hôte)

De très grand changements s’imposent pour nos gouvernements et pour les décideurs dans leurs priorités afin de s’occuper de la santé, de l’éducation, de l’environement.

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Felicity Greenlaw-Weber / Professionnelle du tourisme (agence de voyage)

La vie va changer pour toujours.

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Driss Aït Elhaj / Cadre au Ministère des Finances à Rabat

Il est temps de revoir nos comportements humains. Il est temps d’arrêter toutes les guerres. L’ennemi n’est plus d’un ordre idéologique, religieux ou politique mais l’ennemi est ce virus qui tue les êtres humains, qui bloquent les économies et la vie sociale dans le monde entier. Après cette expérience, j’espère que les valeurs humaines remplaceront nos comportements actuels basés sur la consommation et l’individualisme.

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Idir Ouguindi / Enseignant

La pandémie que traverse actuellement l’humanité doit aboutir à une remise en cause des modèles économiques et politiques actuels. Les politiques doivent ouvrir leurs oreilles et commencer à réfléchir. Espérons que nos décideurs vont enfin réfléchir de la manière la plus créatrice possible.

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Hassan Aït Moh / Enseignant

D’abord, il y aura une période de récession post pandémie, car les pays les plus touchés ont fait des efforts énormes qui vont impacter leurs budgets. Une réorganisation des secteurs de la société sera nécessaire pour déterminer les priorités.

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Abdeljalil Didi / Enseignant

C’est une nouvelle ère qui commence pour l’ensemble de l’humanité. Un nouvel ordre mondial s’annonce sur tous les niveaux.

Le confinement, vu par Felicity Greenlaw-Weber

Ce « merveilleux malheur » qui aura permis un éveil des consciences

5. Quel message voulez-vous transmettre au monde depuis le Maroc ?

Fatima Agoujil / Professionnelle du tourisme (maison d’hôte)

Stop à tout ce qui pollue, car si on continue de cette façon, on aura un jour pire que le Covid19.

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Alexandra Ménestrot / Restauratrice

Que ce que nous vivons actuellement s’inscrive durablement dans notre histoire et devienne ce « merveilleux malheur » qui aura permis un éveil des consciences, une réelle évolution de nos sociétés.

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Jean-Pierre Datcharry / Professionnel du tourisme (maison d’hôte et agence de voyage)

Nous nous préparons à la reprise, car les chiffres sont là, cette crise passera rapidement. Ce n’est pas la fin du monde. Nous préparons déjà des randonnées, des expériences et des rencontres encore plus belles.

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Khalil Naciri / Professionnel du tourisme (maison d’hôte)

Personne n’est à l’abri. Nous sommes tous dans le même bateau. Cessons l’égoïsme, cultivons l’humain dans nos societés et prêchons les vraies valeurs humaines.

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Felicity Greenlaw-Weber / Professionnelle du tourisme (agence de voyage)

Venez ici pour oublier cette période de confinement, faire l’expérience des cieux azurés et vastes, la largesse de la Nature et le sens d’un univers généreux.

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Driss Aït Elhaj / Cadre au Ministère des Finances à Rabat

Le monde est appelé à penser au pluriel, penser aux pauvres, aux démunis dans le monde, aux victimes des guerres. Le monde doit arrêter les guerres actuelles. Il est temps de rendre aux secteurs de l’éducation et de la santé leurs valeurs dans la société. Les vies des individus seront sauvées par les médecins et non pas par des militaires.

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Idir Ouguindi / Enseignant

Je sais que ce confinement n’est pas là pour rien mais parce que la situation est grave. Pour la bonne cause, pour notre santé à tous, j’encourage tout le monde à rester chez soi pour que l’on passe à autre chose le plus rapidement possible.

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Hassan Aït Moh / Enseignant

Rester confinés le temps qu’il faudra, éviter les contacts. Ce n’est que comme ça qu’on pourra stopper l’épidémie. Revenir à l’essentiel dans la vie, dialoguer avec ses enfants et les aider dans leurs apprentissages, penser à aider les autres dans la mesure du possible et en respectant les règles du bon confinement.

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Abdeljalil Didi / Enseignant

Dorénavant, toute l’humanité sera confrontée aux mêmes défis et risques. Il n’y a plus de monde développé et de tiers monde, de pays en paix et pays en conflits, de Nord prospère et de Sud précaire.

Nous formons un seul monde, une même famille humaine. Le destin de la planète est entre nos mains. Une solidarité internationale bien réfléchie s’impose.

Le 08 avril 2020

Source web Par sudestmaroc

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