Enfin un Ryad idyllique dans l’ancienne médina de Casablanca

Derrière ses hautes murailles, face au centre-ville même de la capitale économique, la vieille médina de Casablanca a connu une rénovation appréciable de ses ruelles commerçantes, et reste un lieu touristique incontournable. Mais il y manque des établissements de qualité pour héberger les visiteurs désireux de loger au cœur même de ce vaste labyrinthe.

Il y a bien le légendaire Hôtel Central avec son charme suranné, cher aux voyageurs d’une autre époque, près de l’auberge de jeunesse qui n’a guère changée elle non plus, mais pour les touristes de passage il faut plutôt s’éloigner de ce quartier pour habiter un des nombreux hôtels de standing qui poussent à travers la ville comme des champignons.

Or voici que l’héritier d’une ancienne bâtisse en désuétude où survivait un de ces petits hôtels vieillots, comme il en reste encore plusieurs dans cette médina, vient de tout raser pour construire et inaugurer récemment un établissement original et coquet, avec une atmosphère et un confort enfin digne du renouveau de cette médina.

Son nom : le Ryad 91, du numéro de la rue de Fès, à l’orée même de la grande porte mauresque où commence l’avenue des bazars, et dont il faut repérer l’entrée pourtant modernisée, entre les multiples boutiques qui l’entourent.

Mais une fois à l’intérieur, c’est le calme et l’ambiance « marocanisée » mais sans excès, plutôt minimaliste même, avec des habitations agréables qui se répartissent entre une suite de couloirs et d’escaliers jusqu’à la terrasse.

Et sur cette terrasse, surprise : une tente saharienne authentique avec ses tapis, ses poufs et ses tables basses…. et un espace à ciel ouvert pour passer un moment de détente en plein quartier populaire, sans même entendre la vie agitée de l’extérieur. Mais ce n’est pas tout. Peut-être le meilleur pour cette fin d’article. Un restaurant gastronomique sur deux étages, décoré avec goût, toujours selon la tradition locale avec une touche particulière qui rappelle les maisons de la meilleure bourgeoisie marocaine.

Le « Katys ». En hommage au surnom de la grand-mère (son vrai nom était Katoum) de l’héritier et directeur de ces établissements, Mustapha Ghazzali.

Enfin, une grande salle dans le même style, encore plus raffinée même, pour des conférences ou des réunions de toutes sortes

Voilà, vous savez où aller si vous cherchez un endroit différent au cœur de la vieille médina. Le seul peut-être du genre actuellement. En attendant que d’autres s’en inspirent pour donner de l’attrait à ce bastion de l’ancienne ville.

Le 09 août 2019

Source web Par premium travel news