Maroc: un rapport très optimiste pour le secteur des assurances

Les primes émises par le secteur des assurances se sont élevées à 41,4 milliards de dirhams (MMDH) durant l’année écoulée, en progression de 6,3% par rapport à 2017, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Ce secteur, classé 2ème en Afrique, s’impose ainsi comme l’un des marchés les plus dynamiques de la région, souligne BAM qui vient de publier une nouvelle édition de son rapport sur la stabilité financière au titre de l’exercice 2018.
Ledit rapport indique que le chiffre d’affaires, y compris les acceptations des réassureurs exclusifs, se situe à 43,1 MMDH, soit une croissance de 6%, ajoutant qu’avec un taux de pénétration de 3,74%, le secteur des assurances dévoile un important potentiel de développement.
En effet, ce taux reste bien en deçà des taux observés dans les pays développés, bien qu’il place le Maroc en tête du monde arabe, fait observer la même source, précisant que l’assurance non vie a totalisé 23,2 MMDH de primes émises, soit une progression de 5,6% par rapport à 2017, alors que l’assurance vie et capitalisation, bien plus active, est en hausse de 7,1% à 18,2 MMDH de primes émises.
S’agissant du taux de croissance annuel moyen entre 2008 et 2018, toutes branches confondues, il s’établit à 7,6%, relève BAM, notant que cette tendance est d’autant plus confirmée en assurance vie et capitalisation qu’en assurance non vie (10,7% et 5,8% respectivement).
Le rapport fait également ressortir que la structure du chiffre d’affaires du secteur des assurances n’a pas connu de changement significatif. Les assurances vie et capitalisation, l’assurance automobile, les assurances accidents corporels et maladie-maternité et les assurances accidents du travail et maladies professionnelles représentent, à elles seules, 86,2% du total des primes émises.
L’évolution de ces catégories d’assurance continue d’être régulière, vu leur caractère obligatoire et compte tenu de l’accroissement du parc automobile et du développement du tissu économique du pays, souligne BAM, estimant que le secteur des assurances ne semble pas être vulnérable au risque de spécialisation.
Le 26 juillet 2019
Source web Par Le Site Info
Les tags en relation
Les articles en relation

Faut-il plus d’inflation et de dettes pour réoxygéner l’économie ? Retour sur un débat
Si les économistes du 19e siècle n’étaient pas d’accord sur le mécanisme de création de la richesse et de sa distribution, les modèles sociétales con...

Qui veut la peau de Abdellatif Jouahri, patron de Bank Al-Maghrib?
Des médias écrits et électroniques ont fait propager des rumeurs ces derniers jours, faisant état de la fin de la mission de Abdellatif Jouahri à la tête ...

Régime de change. Jouahri: «C’est le gouvernement qui décide»
Le gouverneur de la Banque centrale a livré des explications sur le report de la réforme du régime de change. C’est au gouvernement de décider de la date ...

Pourquoi le lancement du Paiement Mobile au Maroc devient une urgence
Si le Maroc veut éviter que des puissants opérateurs étrangers s’attaquent au secteur du paiement Mobile, il faut qu’il accélère le rythme. Le lancemen...

Les nouveaux pouvoirs de Bank Al-Maghrib
La réforme de Bank Al-Maghrib est en bonne voie. Elle vise, notamment, à renforcer les attributions de la Banque centrale. Le nouveau statut de Bank Al-Mag...

Coopération Bank Al-Maghrib s'allie à China Banking Regulatory Commission
Bank Al-Maghrib vient de signer un mémorandum d'entente avec China Banking Regulatory Commission (CBRC). Il porte sur la coopération entre les deux partie...

La flexibilité du dirham pour début 2017
Le Maroc s’approche à grands pas de la libéralisation totale des changes. Selon Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, le système de change fle...

Exclusif. Tout sur les réserves d’or du Maroc
A combien s’élèvent les réserves d’or du Maroc, actuellement, et combien valent-elles? Où sont-elles stockées? Qu’envisage la Banque centrale marocai...

Les banques islamiques verront le jour avant fin 2016 (Boussaid)
Les banques islamiques, appelées aussi banques participatives, verront le jour avant fin 2016, a annoncé, mardi à Rabat, le ministre marocain de l’Economie...

Les sociétés de financement optimistes pour l'année 2019
Malgré une conjoncture très difficile marquée, en 2018, par une montée des créances en souffrance, les opérateurs estiment que l’année 2019 s'annon...

Le secteur de la banque et de l’assurance résiste bien face à la crise
La croissance de l’économie nationale devrait s’accélérer à 4% en 2023 au lieu de 1% en 2022, selon Bank Al-Maghrib La croissance de l’économie na...

Liquidité bancaire. Le déficit se poursuivra jusqu’en 2020
Les banques marocaines doivent faire face à un besoin de liquidité issue d’une croissance plus rapide des crédits que celle des dépôts. Il en résulte é...