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Bilan de la 5ème édition de la Semaine nationale de l’artisanat

Bilan de la 5ème édition de la Semaine nationale de l’artisanat

Après le baisser de rideau sur la semaine nationale de l’artisanat, le 17 février dernier, Il en ressort que celle-ci a offert de belles perspectives au secteur. Organisée, du 9 au 17 février à Marrakech, cette manifestation a fait un bilan d’ensemble sur un secteur qui en dépit des mutations technologiques préserve son authenticité et son label, que ce soit au niveau national ou international.

En effet, cette semaine de l’artisanat a été une occasion pour faire un bilan d’étape du secteur et élargir le débat sur diverses thématiques liées à l’artisanat. De multiples rencontres ont eu lieu dans ce sens. En parallèle, d’importantes annonces ont été faites à l’instar de la mise en place d’un programme visant la préservation des savoirs et savoir-faire liés à ce secteur ainsi que la mobilisation des ressources, de l’expertise et des institutions pour une pérennité du produit artisanal à travers les générations tout en préservant son authenticité.

Dans ce contexte, l’on relève que la filière bijouterie et joaillerie s’est invitée au débat de cette cinquième édition de la semaine nationale de l’artisanat. Il s’agit d’un colloque dédié à cette filière, qui connaît un grand engouement aussi bien au niveau national qu’international, avec la participation d’Administrations et institutions concernées, ainsi que les professionnels. Ceux-ci ont débattu de l’état actuel de cette branche artisanale ainsi que de ses perspectives d’avenir. Le débat a été fructueux grâce aux témoignages de maîtres artisans qui sont venus éclairer la nouvelle génération d’artisans quant à l’importance de la sauvegarde ce savoir-faire. Il était également question des efforts fournis par le ministère de tutelle pour relancer la filière à travers l’élaboration d’un plan stratégique qui améliorerait la compétitivité de la bijouterie marocaine dans un environnement caractérisé par une concurrence rude.

Ainsi, avec la demande croissante manifestée par les consommateurs étrangers pour le produit artisanal marocain, cela tombe à point nommé pour débattre de l’importance que revêt l’accès aux marchés internationaux aux artisans nationaux. C’est aussi une occasion pour présenter le projet «Easy Export», piloté par l’UPU, le département de l’industrie, le ministère du tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale et autres institutions telles que Barid Al Maghrib, l’Administration des douanes et des impôts indirects, l’Office des changes, la maison de l’artisan et Maroc PME. Ces derniers ont élaboré un programme d’accompagnement au profit des mirco PME qui prédominent le secteur.

Ce programme a pour objectif de simplifier les procédures d’export à l’accès au marché international par nos artisans à travers la mise en place d’un «guichet unique d’export» via le réseau postal Barid Bank. A noter que le Maroc s’est doté d’une feuille de route stratégique pour la valorisation du patrimoine culturel immatériel lié à l’artisanat. Une vision qui a été élaborée selon une approche participative, en partenariat avec l’Unesco.

A l’issue de cette stratégie, un programme à court et à moyen termes a été mis en place en matière de sauvegarde des métiers en voie de disparition. Ceci passe par l’établissement d’un inventaire des savoirs et savoir-faire liés aux métiers de l’artisanat en vue de leur documentation et leur préservation, la création d’un environnement social et économique favorable à leur transmission, ainsi que la valorisation des détenteurs d’un tel patrimoine et la promotion de leurs produits artisanaux.

Le 9 février 2019

Source web : tourisme et gastronomie

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