Les 20 métiers à éviter si vous ne voulez pas vous retrouver au chômage

Après avoir connu une forte baisse à la fin de l’année dernière, le taux de chômage est reparti à la hausse sur le premier trimestre de l’année 2018, avec + 0,2 points, d’après les derniers chiffres de l’Insee publiés fin mai. Sur le marché du travail, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : certains métiers se distinguent même par de faibles opportunités, où la recherche d’un emploi se mue en véritable parcours du combattant.

La plateforme web de recherche d’emploi Qapa vient d’ailleurs de s’y intéresser, au travers d’un classement qui référence les métiers les moins pourvoyeurs d’emploi. Elle s’est basée sur l’analyses de 450.000 offres postées sur le site entre janvier 2017 et mai 2018. Nous vous proposons de découvrir, en images, dans le diaporama ci-dessus, la sélection des 20 métiers où vous avez le plus de chance de vous retrouver au chômage, en exclusivité pour Upday. C’est parti !

20. Hôtesse de caisse

Depuis déjà plusieurs années, les caisses automatiques se généralisent dans la plupart de nos grandes surfaces. Carrefour, Auchan, Monoprix, ou encore Leclerc n’y ont pas échappé. Conséquence : le nombre d’hôtes et d’hôtesses de caisse diminue. D’après les syndicats du secteur, cités récemment par Slate, au moins 10% des effectifs en caisse se sont évaporés en dix ans. On comprend donc que les hôtes et hôtesses de caisse puissent se retrouver à la vingtième place de ce classement des métiers où vous avez le plus de chance de vous retrouver au chômage.

19. Chimiste

Suivant où il travaille, le chimiste peut avoir différentes appellations et fonctions. Quand le technicien de laboratoire étudie les phénomènes chimiques, le technicien de génie chimique met au point un procédé de fabrication à grande échelle et le technicien de contrôle et de régulation est spécialisé dans les systèmes de sécurité. Ils peuvent être recrutés dans les laboratoires publics et privés, dans les secteurs du pétrole, de la chimie, de la parachimie, du plastique ou encore de la pharmacie. Malheureusement, l’accès à l’emploi pour cette profession est compliqué.

18. Chef de produit touristique

Il passe ses journées à fréquenter les îles paradisiaques, les plus belles randonnées du Népal, le dernier rooftop à la mode à New York. Mais pour les autres. Et le plus souvent derrière son écran d’ordinateur. Le chef de produit touristique est chargé de proposer des circuits touristiques pour les tours-opérateurs. Mais la profession souffre d’un manque de possibilité puisque le chef de produit touristique se retrouve à la 18ème place de ce classement.

17. Couturier

Comme son nom l’indique, le couturier s’occupe de confectionner des vêtements, mais aussi d’en raccommoder, de donner une seconde vie à vos vieilles chemises, pantalons et autres pulls usés. Il doit parfois composer avec des horaires compliqués pour terminer une pièce qui nécessite beaucoup de travail. Un métier de l’artisanat, mais aussi de l’industrie, qui peine à sortir la tête de l’eau.

16. Architecte BTP

On l’appelle aussi le maître d’oeuvre. Dans le bâtiment et les travaux publics (BTP), l’architecte s’occupe d’un projet de sa naissance jusqu’à la fin du chantier. Il peut travailler dans un cabinet comme salarié, ou à son compte en tant que libéral. Dans une étude publiée en 2016, le Conseil National de l’Ordre des Architectes (CNOA) s’alarmait des reconversions de certains architectes du fait de “difficultés rencontrées par un certain nombre d’entre-eux pour obtenir des contrats dans un contexte économique de crise”. Un phénomène qui s’accompagne, toujours selon le CNOA, d’une précarisation de l’emploi avec une multiplication des architectes sous le statut d’auto-entrepreneur.

15. Hôtesse de l’air/stewart

Ces dernières semaines, l’actualité française a été marquée par les grèves à répétition chez Air France, qui ont mené à la démission du patron, Jean-Marc Janaillac. Si les pilotes, à la base du mouvement, ne sont pas forcément les plus à plaindre, les métiers d’hôtesses de l’air et stewart souffrent eux d’un manque d’opportunité. C’est pourquoi on les retrouve à la quinzième place de classement des métiers où vous avez le plus de chance de vous retrouver au chômage.

14. Professeur d’EPS

Ça n’en finit pas de bouchonner au portillon des facultés des sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps). C’est une des filières les plus demandées sur Parcoursup, l’ex-Admission Post Bac (APB). Mais si l’insertion est bonne, 89% des étudiants diplômés d’un master dans la filière trouvant un emploi dans les 18 mois suivant la fin de leurs étude d’après le ministère de l’Enseignement supérieur, cela ne vaut pas pour tous les métiers préparés. Notamment celui de prof’ d’EPS, où le nombre de candidats est toujours bien plus important que les places disponibles.

13. Animateur socioculturel

On peut les retrouver en colonie de vacances, en maison de retraite ou encore en centre aéré. L’animateur socioculturel s’occupe de monter un atelier vidéo, d’accompagner une randonnée en forêt ou encore de sensibiliser son public à la musique. Le métier souffre d’un déficit d’offres : il truste la 13ème place de classement dédié aux métiers où vous avez le plus de chances de vous retrouver au chômage.

12. Chef de projet Marketing

C’est pourtant un métier que l’on peut retrouver dans la plupart des entreprises, mais il connaît actuellement un manque d’opportunités. Le chef de projet marketing doit définir quel plan, quelle stratégie son entreprise souhaite suivre dans tel ou tel autre domaine, pour la promouvoir et la valoriser au mieux. Il faut aussi effectuer un travail de veille concurrentielle, pour suivre au mieux ce que font les entreprises du même secteur.

11. Assistant import-export

Ses missions sont notamment de gérer l’ensemble des opérations administratives et logistiques à l’international, à tous les stades, de la commande jusqu’à la livraison et au paiement. L’assistant import-export peut aussi être amené à participer à des salons ou des opérations commerciales à l’étranger. Mais si le métier vous intéresse, sachez que les places sont rares : l’assistant import-export figure à la 11ème place de ce classement des métiers où vous avez le plus de chances de vous retrouver au chômage.

10. Formateur langue

“Do you spike euh Franche Layke me ?” : le formateur en langue a la tâche de former des publics divers aux langues étrangères et de ne plus les entendre prononcer des phrases de la sorte. Un job qui peut être passionnant, mais qui traverse des difficultés. Il se retrouve à la dixième place des métiers avec lesquels vous avez le plus de chance de vous retrouver au chômage.

9. Poseur de panneaux solaire

Bon, on en convient aussi, ce n’est certainement pas une idée d’orientation répandues chez un futur bachelier, en pleine réflexion sur son projet professionnel. L’installateur de panneaux solaires photovoltaïques s’occupe de la pose de capteurs d’énergie solaire pour produire de l’électricité. Même si le secteur a connu un boom dans le courant des années 2000, l’ambiance n’est plus la même aujourd’hui. Ce qui se répercute directement sur les offres de poseurs de panneaux solaires.

8. Juriste d’entreprise

Une entreprise est entourée par beaucoup de cadres légaux. Le juriste est chargé de veiller à leur respect, que ce soit pour la signature de contrats de travail ou de contrats commerciaux. C’est à lui, aussi, que revient la charge de suivre les contentieux, des dossiers délicats où son regard est primordial. Mais attendez vous à un parcours du combattant si ce métier vous plait : peu de postes sont à pourvoir.

7. Psychologue

Il est au contact permanent des maux de notre société. Le psychologue reçoit des patients, détectent des troubles du comportement, des problèmes d’adaptation, qu’il cherche ensuite à résoudre. Il peut travailler dans son propre cabinet, dans une école, dans une entreprise, ou encore dans une clinique. Mais se constituer sa propre “clientèle” ou être intégré à une structure médicale n’est pas chose aisée. Le métier pointe à la septième place de ce classement.

6. Opérateur industrie textile

C’est un secteur où la main d’oeuvre a diminué depuis bien longtemps. En effet, dès le XIX° siècle et la généralisation des métiers à tisser, les ouvriers du textile ont commencé à être touchés par une diminution des opportunités dans leur secteur. Aujourd’hui, la robotisation aidant, le constat n’est pas si éloigné : être opérateur industriel textile, c’est-à-dire s’occuper de toute sorte d’opérations techniques concernant un produit textile, n’est pas chose aisée.

5. Artiste

Derrière cette dénomination assez vague, se cache un secteur vaste aux réalités variées. Que l’on soit musicien, technicien dans le milieu du cinéma, écrivain, les formes d’emplois occupées sont très différentes les unes des autres. Quand certains sont intermittents du spectacle, d’autres sont salariés, quand il ne sont pas auto-entrepreneurs ou artistes-auteurs. Ils se placent en tout cas à la cinquième place de notre classement des métiers où le chômage est le plus important.

4. Imprimeur

Livres, journaux, posters, reproductions d’oeuvres d’art… L’imprimeur a pour fonction de veiller à leur production. Il vérifie les machines, doit conduire l’impression du début à la fin, mais aussi conseiller les clients sur les les papiers les plus appropriés, les formats, ou encore le procédé d’impression. Mais la dématérialisation des supports et la numérisation n’aident pas le secteur : l’imprimeur occupe la quatrième place de ce classement.

3. Employé de banque

Plus d’un tiers des salariés du secteur de la banque estime que leur sécurité d’emploi est menacée à l’avenir, d’après une enquête du Syndicat national des banques SNB/CFE-CGC publiée l’année dernière. Et ils n’ont sans doute pas tort : le métier d’employé de banque est sur la troisième marche du podium de ces emplois où vous avez le plus de chance de vous retrouver au chômage.

2. Documentaliste

Ce métier fait dans la constance : il arrivait déjà à la deuxième place des emplois où l’accès à un job est le plus compliqué l’année dernière. Être documentaliste en 2018 n’est toujours pas une sinécure.. Il peut travailler dans une bibliothèque, un centre d’information, ou encore une entreprise. Pour réussir, mieux vaut être méthodique, rigoureux, et ne pas avoir peur des outils digitaux, puisque qu’être documentaliste en 2018, c’est aussi gérer (beaucoup) de data.

1. Journaliste

Et la première place de ce classement des métiers où vous avez le plus de chance de vous retrouver au chômage est occupée… par la profession du scribe de ce diaporama. Être journaliste aujourd’hui est donc la meilleure voie pour aller pointer à Pôle emploi. La faute, notamment, à un secteur des médias en crise, particulièrement pour la presse écrite. Pendant ce temps-là, le nombre de cartes de presse délivrées a légèrement diminué en une décennie : de 36.503 en 2005, on n’en comptait plus que 35.047 en 2017.

Le 14 Juin 2018

Source web Par cadoitsesavoir