TSGJB BANNER

Transport maritime Les autoroutes de la mer, une alternative au transport terrestre ?

Transport maritime Les autoroutes de la mer, une alternative au transport terrestre ?

L’ASMEX souhaite voir créées des autoroutes de la mer au départ d’Agadir, Dakhka et Nador.

Des procédures simples et digitalisées pour fluidifier les procédures entre les ports du Maroc et de l’Union européenne. C’est un enjeu stratégique pour maîtriser le délai et le coût de transit et garantir des conditions optimales de transport au client final. «Le défi consiste aussi à exploiter les opportunités émergentes issues de la mise en œuvre de la directive sur les guichets uniques maritimes et des procédures innovantes des agences portuaires et douanières. Cela sera possible en particulier grâce à l'utilisation de nouvelles technologies le long de la chaîne d'approvisionnement internationale pour numériser et automatiser les procédures, simplifier la boucle d'importation/exportation et réduire la congestion dans les zones portuaires», estiment les participants à la rencontre organisée par l’Agence nationale des ports, les 24 et 25 janvier à Casablanca.

L'ambition est d'établir des liaisons de «voie rapide internationale» avec des procédures simplifiées et sécurisées, à l’instar de l'expérience du couloir rapide italien. L’approche des autoroutes de la mer «Short Sea Shipping» vise à promouvoir le transport maritime de courte distance et créer une alternative au transport terrestre de marchandises en vue de fluidifier les échanges commerciaux.

L’ASMEX, ayant pris part à la rencontre, a recommandé lwa mise en place d'autoroutes de la mer pour des raisons environnementales, mais aussi en tant qu'alternative pour éviter les goulots d’étranglement au niveau de Tanger Med et d'Algésiras. L’Association des exportateurs a exprimé son ambition de voir les autoroutes de la mer créées également au départ d’Agadir, de Dakhka et Nador, entre autres. Elle juge nécessaire aussi de reconnaitre mutuellement les procédures administratives entre les deux rives et d'établir des contrôles des données électroniques.

Le 26 Janvier 2018

Source Web : Le Matin

Les tags en relation

 

Les articles en relation

Au Maroc, la croisière ne s'amuse plus

Au Maroc, la croisière ne s'amuse plus

Le Maroc a connu une croissance moyenne de 10% sur les arrivées de touristes en 2018. Néanmoins le secteur des croisières souffre depuis des années et a enr...