Les seniors préparent mal leur retraite
57% des actifs ou retraités n’ont pas anticipé l’après-60 ans
L’absence d’accompagnement pointé du doigt
C’est ce qui ressort des conclusions de l’enquête de l’observatoire Wafasalaf de la consommation. Le centre s’est intéressé à la thématique des seniors: leurs attentes, aspirations et modes de consommations et leur intégration dans le paysage économique. En 2050, le Maroc comptera près de 10 millions de seniors (personnes de 60 ans et plus) sur à peu près 40 millions de personnes, soit environ 25% de la population marocaine.
«A travers cette étude, nous voulons dire qu’il y a une frange de la population qui compte et la question est de savoir comment s’organise-t-on au Maroc pour l’après-60 ans? Que permet la société?» s’interroge Laila Mamou, présidente du directoire Wafasalaf.
L’étude a été menée par le cabinet LMS-CSA. L’échantillon de l’étude est composé de 508 seniors de différentes villes du Maroc (Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès, Tanger) aussi bien retraités que des professionnels, de tous les CSP, hommes et femmes. Une nuance est tout de même à faire entre senior retraité et en exercice. Dans l’ensemble, les répondants se considèrent globalement bien entourés et valorisés.
Cependant, une bonne partie souffre de difficultés financières (83%) et d’une protection sociale insuffisante (80%). La pension est à 51% la source de revenus de cette population, ensuite la famille proche (42%). Avec les revenus qui baissent de manière vertigineuse dès le passage à la retraite, près de 52% dépend du soutien financier de leur famille. «Cette situation de dépendance est due à un défaut de fonctionnement de la société.
Aujourd’hui, la meilleure manière de se garantir un revenu à l’arrêt des activités professionnelles est d’adhérer à un régime de retraite. Malheureusement, on en est encore loin au Maroc avec à peine 28% de couverture», s’insurge Khalid Cheddadi, PDG de la CIMR.
L’emprise de la CIMR sur sa population cible est faible. L’organisme compte à peine 370.000 actifs cotisants pour une population de plus de 3 millions affiliée à la CNSS. 16% d’entre eux ont des crédits en cours, le plus souvent des crédits à la consommation (42%) et des crédits immobiliers (34%).
Cette précarité est due au fait que la retraite n’est pas bien préparée pour bon nombre d’entre eux. Une personne âgée de 60 ans a encore en moyenne 25 années à vivre et la préparation de cette étape «relève de la responsabilité sociale des entreprises, ce qui n’est pratiquement pas intégré au sein des entreprises», dénonce Abdelmajid Allam, ancien directeur des relations sociales du groupe Attijariwafa bank.
Le 22 Décembre 2017
Source Web : L’économiste
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lundi 25 décembre 2017
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