Sécurité de l’aviation civile : le Maroc derrière le Congo, l’Angola et le Nigéria
L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) est une institution spécialisée des Nations unies créée par les États du monde en 1944 pour gérer et administrer la Convention relative à l’aviation civile internationale
L’OACI œuvre de concert avec les 191 États signataires de la Convention d’un consensus sur des normes et pratiques recommandées et des politiques en matière d’aviation civile internationale servant de base à un secteur de l’aviation civile sûr et efficace. Ces normes et politiques sont utilisées par les États membres pour s’assurer que leurs opérations et réglementations locales d’aviation civile sont conformes aux normes mondiales, ce qui permet au réseau mondial de transport aérien d’exploiter plus de 100 000 vols par jour, en toute sécurité et avec efficacité dans toutes les régions du monde.
Aussi, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) procède-t-elle à des audits de sécurité afin de vérifier l’application de ces normes et recommandations par les pays membres. Il s’agit d’examiner la manière dont ces derniers exercent leur surveillance sur les acteurs de l’aviation civile. L’OACI examine ainsi en détail huit domaines qui vont des bases légales, aux dispositions relatives à la certification et à l’octroi de licences en passant par la structure de l’autorité de tutelle.
En octobre 2016 le Maroc a fait l’objet d’un audit qui a révélé certains manquements.
Sur les huit domaines audités, cinq ont été jugés satisfaisants, l’organisation, les licences, l’investigation des accidents, les services de la navigation et les aérodromes. Par contre trois domaines ont obtenu des notes au deçà des moyennes des autres pays et inférieurs aux notes obtenues par des pays africains.
Pour la législation, le Maroc a obtenu 36,36% alors que le Congo est à 95,24%, l’Angola est à 80,95% et le Nigeria 95,45%. La publication des textes au Maroc souffre de retard entre autres l’amendement de l’Annexe 1 ( Licences du personnel) qui a été proposé afin de permettre que les licences délivrées par un État soient automatiquement validées par d’autres États.
Une préoccupation importante de sécurité (SSC) n’indique pas nécessairement une lacune particulière en matière de sécurité chez les fournisseurs de services de navigation aérienne, les compagnies aériennes, les aéronefs ou l’aérodrome ; mais indique plutôt que l’État ne fournit pas une supervision de sécurité suffisante pour assurer la mise en œuvre effective des normes applicables de l’OACI.
Il appartient donc à la Direction de l’Aéronautique Civile (DAC) de prendre ses dispositions pour combler ses lacunes afin de se mettre au niveau des autres pays africains.
Le 16 Octobre 2017
Source Web Par Maroc-Diplomatique
Les tags en relation
Les articles en relation
Reprise du trafic aérien : Une décision gouvernementale imminente ?
Au regard de l’évolution positive de la situation épidémiologique, une source ministérielle nous déclare que la reprise du trafic aérien avec les march�...
#AMDGJB 16 aéroports marocains certifiés « Airport Health Accreditation » de l’ACI
Un total de 16 aéroports du Maroc ont reçu l'accréditation "Airport Health" du Conseil international des aéroports (ACI). Il s’agit de Casablanca/M...
Chine : Le Comac C919 obtient l'approbation pour une production en masse
L'autorité chinoise de régulation de l'aviation a délivré un certificat de production autorisant la production en série du C919, a annoncé le cons...
Le trafic aérien a continué à grimper en 2018, mais moins vite
Le trafic aérien de passagers a une nouvelle fois augmenté en 2018, grâce notamment aux bons résultats des compagnies à bas coûts, mais à un rythme moind...
Transport aérien : La sûreté au plus haut
Jamais le nombre d’accidents d’avion et de victimes n’a été sis bas depuis 1946. Selon les statistiques de deux agences spécialisées dans l’aviation...
L’aéroport Fès-Saïss veut doper ses capacités
Les passagers des vols internes sont accueillis, depuis le 4 novembre, au terminal 1 de l’aéroport Fès-Saïss. Une mesure qui répond aux exigences de l’O...
GRAND FORMAT. "La bête a volé" : le 2 mars 1969, le jour où le Concorde a décollé pour la premi
Dimanche 2 mars 1969. Après sept années de travail acharné, l'avion supersonique se prépare à réaliser son premier vol, et à ainsi faire taire les oi...
Boeing 737 MAX : le constructeur avait caché les défauts de conception aux pilotes et aux régulat
Le rapport du Congrès intervient après 18 mois d'enquête, de nombreuses auditions et 600 000 pages de documents épluchées. Et le moins que l'on pui...
Intelligence artificielle et transport aérien, état des lieux et perspectives
S’il est difficile, de l’avis même des experts, de définir ce que c’est que l’intelligence artificielle (IA), il n’en demeure pas moins vrai qu’on...
Lutte contre les émissions de gaz à effet de serre
Le transport aérien fera partie des négociations lors de la COP22 prévue à Marrakech La lutte contre les émissions de (GES), de par son lien direct avec...
Écotaxe sur les billets d’avion : La levée de boucliers continue
Alors que le gouvernement vient d’annoncer la mise en place d’une nouvelle contribution sur les billets d’avion, les réactions négatives des acteurs de ...
L’industrie aéronautique, un axe prioritaire pour l’émergence de l’économie nationale
Baisser de rideau de la 25ème édition de la Conférence annuelle de l’aviation africaine à Casablanca «Mettre en exergue le développement de l’indus...


mercredi 18 octobre 2017
0 
















Découvrir notre région