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TOURISME COUP DE MOU POUR LES HOTELS EN FRANCE LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS

TOURISME   COUP DE MOU POUR LES HOTELS EN FRANCE LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS

LA FREQUENTATION EST EN RECUL POUR TOUTES LES CATEGORIES EN MAI NOUVEAU CLASSEMENT HOTELIER D’ICI LE 23 JUILLET Source: Observatoire hôtelier Deloitte – In Extenso La fréquentation est en recul quasiment partout et pour toutes les catégories. Le taux d’occupation de l’hôtellerie française baisse d’environ 2% pour l’hôtellerie haut de gamme à plus de 6% pour les établissements économiques SALE temps pour l’hôtellerie française. Les ponts du mois de mai ont pénalisé le taux d’occupation et la fréquentation est en recul quasiment partout et pour toutes les catégories. Au mois de mai, il y a eu les élections, ses ponts mais aussi sa météo… Le taux d’occupation baisse d’environ 2% pour l’hôtellerie haut de gamme à plus de 6% pour les établissements économiques. Ces derniers, particulièrement positionnés sur la demande business, enregistrent les plus fortes diminutions de fréquentation pour tous les territoires, selon l’analyse sur les Performances hôtelières en France du mois de mai réalisée par In Extenso tourisme, hôtellerie et restauration, membre de Deloitte. Même Paris, traditionnellement bien placé pour mixer habilement demande d’affaires et d’agrément, n’a pu empêcher un recul généralisé de la fréquentation. Les hôtels de Grand Luxe ont bien su stabiliser leur occupation mais c’est un phénomène marginal au regard des baisses d’occupation observées dans les autres catégories et familles de l’hôtellerie parisienne. En Province, le phénomène est encore plus frappant avec des chutes d’occupation pouvant dépasser les 10% dans l’hôtellerie haut de gamme. Pour les autres catégories, la baisse de fréquentation s’échelonne de 5% pour les hôtels Super-économique à près de 7% pour les établissements économiques. Dans la plupart des cas, cette baisse de l’occupation s’est accompagnée d’une progression des prix moyens. Elle a permis de limiter l’impact sur le chiffre d’affaires, voire de permettre une progression du REVPAR. Il n’en reste pas moins que, depuis le début de l’année, la fréquentation est orientée à la baisse et si cela devait déboucher sur une baisse des prix, l’effet serait dévastateur. L’autre défi auquel l’hôtellerie française doit aussi faire face est la nouvelle classification d’ici le 23 juillet prochain auquel 60 à 70% des chambres doivent s’adapter. Pour mémoire, le nouveau classement hôtelier de 1 à 5 étoiles a été instauré par arrêté de décembre 2010 avec une date butoir au 23 juillet 2012 pour engager la procédure. Après cette date, l’ancien classement devient caduque et toutes références aux anciennes étoiles doit disparaître de la façade des établissements, mais aussi dans les documents de promotion et sur les sites commerciaux. SOURCE WEB Par F. Z. T. L’Economiste