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Alcool La TIC entame sa tournée La taxe applicable depuis le 1er juin

Alcool   La TIC entame sa tournée     La taxe applicable depuis le 1er juin

Elle atteint 20 DH le litre sur les spiritueux Le consommateur endosse le surcoût Source: Distributeur De 2011 à 2012, le tarif de l’héctolitre des vins est passé de 390 à 500 DH, de 800 à 900 DH pour la bière et de 10.500 à 11.500 DH pour les spiritueux Si l’abus de l’alcool peut être dangereux pour la santé, l’abus des prix est à coup sûr ravageur de bourses. Depuis le 1er juin, l’augmentation de la Taxe Intérieure de Consommation (TIC), appliquée récemment par l’Administration des Douanes et Impôts Indirects, s’est répercutée sur le prix de vente public des boissons à base d’alcool. Il suffit de faire la tournée des rayons alcool des grandes et moyennes surfaces pour s’en rendre compte. Ainsi, pour les spiritueux, l’augmentation s’est opérée selon le volume et le taux d’alcool. Pour une bouteille de 1 litre avec un taux de 45% d’alcool par exemple, l’augmentation de la TIC s’élève à 20,25 dirhams et 18 DH pour le même volume avec 40% de degré d’alcool. En clair, une bouteille de whisky de 100 cl qui coûtait 100 DH auparavant est passée à 120 ou 118 DH (45% ou 40%) suite à l’augmentation de la TIC. Pour les 20 cl à 35 degrés, l’augmentation de la TIC s’est soldée à 3,15 dirhams. Quant aux bières et vins, l’augmentation est moins importante certes, mais peut être plus perceptible lorsqu’il s’agit de l’achat au détail. Pour la cannette de bière de 33 cl, l’augmentation s’est opérée à 0,33 dirhams, celle de 25 cl à 0,25 dirhams. Côté vins, l’augmentation de la TIC s’est arrêtée à 3 dirhams pour la bouteille de vin sélectionné de 6 litres (très convoitée par les restaurateurs) à degré d’alcool entre 12,6 et 13. Cas exceptionnel, le vin mousseux est le seul produit dont l’augmentation de la TIC s’est traduite par la baisse, soit -0,75 dirhams. Mais, comment calcule-t-on la TIC? La formule est simple, il suffit de multiplier le volume par le degré d’alcool par 1,5. Le montant de la TIC n’est pas le seul critère à prendre en considération pour avoir une idée exacte des prix dans les superettes et autres épiceries de quartier. En effet, outre les frais qui s’y ajoutent (TVA, transit, camionnage, surestaries, magasinage…), chaque distributeur applique sa propre politique commerciale. Par exemple, un grand distributeur de la place confie que la TIC ne s’est répercutée que sur les vins d’entrée de gamme et sur la majorité des spiritueux. Les vins moyens et haut de gamme ainsi que le champagne ont été épargnés. Du coup, le consommateur final pourra se retrouver face à différents niveaux de prix pour le même produit. SOURCE WEB Par A. I. L’Economiste