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Tourisme Comment rectifier le tir d’une vision

Tourisme Comment rectifier le tir d’une vision

Une étude d’évaluation confiée au cabinet BCG

 

La tendance est au recadrage des objectifs de la stratégie

IL était temps! La Vision 2020 du tourisme requiert un regard critique et des évaluations régulières avec des indicateurs chiffrés. L’enjeu est de capitaliser sur les acquis, relever les limites de la stratégie tout en renforçant la réactivité et les réajustements qui s’imposent.  Plan Azur (stations balnéaires), état d’avancement de la vision, produit, retour sur investissements, modalités de pilotage, gouvernance, régions-territoires, durabilité, aérien, promotion… la tendance est au recadrage tous azimuts et aux évaluations à mi-parcours. Les indicateurs de l’exercice 2015 confirment l’urgence du recadrage: arrivées, nuitées, recettes, durée de séjour, taux d’occupation… tous les voyants ou presque sont au rouge. La destination Maroc draine 10 millions de touristes (dont plus de 4 millions de MRE).

Territoires

Le chiffre d’affaires du secteur est de quelque 107 milliards de DH. Pour capitaliser sur les acquis et s’arrêter sur les limites, la tutelle vient en effet de lancer une étude à mi-parcours pour évaluer l’état d’avancement de la stratégie, analyser les failles de la gouvernance et des structures ainsi que les modalités de pilotage. Autre défi de taille, le réajustement de la notion des territoires en cohérence avec le nouveau découpage administratif de la Régionalisation avancée. Au départ, le découpage touristique devrait transcender le découpage administratif.  Aujourd’hui, ils se chevauchent. L’étude d’évaluation vient d’être confiée au cabinet BCG (Business Consulting Group). Selon le département du Tourisme, «l’importance est de capitaliser sur les enseignements tirés des précédentes études et de la première Vision (ndlr: 2010), ainsi que de la nécessité d’adopter un pilotage mixte». Concrètement, l’étude du cabinet BCG devra permettre d’établir un diagnostic de l’état d’avancement des différents chantiers de la vision  et leurs impacts sur l’industrie touristique nationale. En d’autres mots, il va falloir accélérer le déploiement et rectifier le tir, le cas échéant. L’enjeu est de taille, puisqu’il va falloir mettre en place de nouveaux mécanismes et surtout des leviers d’accroissement des capacités, de l’offre et de la demande touristique. Sinon, le statu quo peut coûter cher à la destination dans une conjoncture économique morose, accentuée par les tensions sécuritaires et les menaces terroristes dans la région.  Selon le département de Haddad, «l’évaluation de la Vision s’impose dans un contexte mondial difficile et des bouleversements majeurs de la situation géostratégique ainsi que leur incidence sur l’industrie mondiale du tourisme». Cette évolution de la structure des marchés impose de nouveaux défis, enjeux et modes de communication via le canal digital.

Selon le cahier des charges de l’évaluation à mi-parcours, la mission du cabinet international devra évaluer, chiffrer et analyser les progrès réalisés sur la période 2011-2015 et les croiser avec les résultats escomptés au départ. Il est aussi question de diagnostiquer et évaluer des mesures d’accompagnement pour l’opérationnalisation des chantiers de la Vision. Le cabinet est appelé aussi à analyser les tendances mondiales. Il s’agit de benchmarker la destination à l’échelle régionale, pour analyser les mutations, l’évolution de la demande et de l’offre chez les destinations concurrentes. A l’aune des toutes premières évaluations, des scenarii de réajustement, voire recadrage, seront proposés. Et c’est sur cette base que devra partir le plan d’accélération à court terme (2016-2020).

Le 24 Février 2016

SOURCE WEB Par L’économiste

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