Minoterie: Un nouveau champion
Forafric s’offre Tria
Le groupe draine un chiffre d’affaires de 2 milliards de DH
Le nouvel ensemble se positionnera avec un éventail élargi de produits
Un nouveau géant de l’agroalimentaire voit le jour avec l’acquisition de Tria par le groupe Forafric qui continue sa montée en régime entamée en 2014 (Ph. Forafric)
Rien n’arrête Forafric! Le minotier vient de prendre le contrôle du groupe Tria qui compte deux minoteries industrielles, une société de distribution, une unité de pâtes alimentaires et de couscous ou encore une entreprise de négoce et de stockage de céréales. «La spécificité de cette acquisition est de maintenir Mustapha Jamaleddine comme actionnaire du groupe en constitution», précise Mohcine Jazouli, patron du cabinet Valyans conseil pour l’opération, qui confie en effet, qu’il vient d’être nommé vice-président du groupe Forafric-Tria. A l’heure où nous mettions sous presse, la configuration et le montage exact du nouveau groupe Forafric-Tria étaient toujours en discussion. Ce nouveau champion de l’agroalimentaire comptera près de 1.000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires consolidé de plus de 2 milliards de DH.
Cette acquisition devrait permettre de nombreuses synergies entre les deux groupes, notamment dans les domaines du stockage, de la logistique, des achats, des ressources humaines. Ce nouvel ensemble présentera un éventail élargi de produits. Selon Forafric, «le développement du groupe passera par une approche commerciale de proximité conjuguée au maintien des standards de qualité». Ce rachat permettra également à la nouvelle entité de surfer sur la complémentarité entre les deux groupes dans le domaine de la production et de la commercialisation de produits céréaliers.
L’opération rentre dans le cadre de l’ambition déclarée du management de Forafric de créer un champion africain du secteur. Cette stratégie continentale a été entamée par la création de Maymouna Food-Gabon, une plateforme régionale de distribution basée à Libreville et qui desservira le Gabon et les pays limitrophes (Guinée équatoriale, Cameroun, République du Congo ou encore Sao Tomé-et-Principe). Une implantation qui a nécessité un investissement de 200 millions de DH. La montée en régime de Forafric a rappelons-le, débuté en 2014 avec le renforcement des capacités des Grands Moulins du Tensift qui a mobilisé une enveloppe de 50 millions de DH. Un investissement qui est venu suite au rachat du groupe par un consortium constitué de Ycap, une société de gestion d’actifs basée au Luxembourg, et du Fonds souverain gabonais FGIS (Fonds gabonais d’investissement stratégique).
Le 09 Janvier 2016
SOURCE WEB Par L’économiste
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