Aéronautique/Midparc Ces industriels qui prennent pied!

Alcoa, AHG, Tecalemit: ce 1er trimestre sera celui des concrétisations
Des projets d’investissement de 20 à 400 millions de DH
L’attractivité du secteur améliore sa poussée
Midparc offre un ensemble de services de proximité aux industries. Dans la feuille de route industrielle tracée pour 2020, 97 hectares de foncier ont été mobilisés pour le secteur aéronautique (Ph. L’Economiste)
Ce trimestre sera celui des concrétisations à Midparc. D’abord, on en sait un peu plus sur le projet industriel de Tecalemit Aerospace. Le spécialiste français des tuyautages et canalisations aéronautiques, devrait démarrer «d’ici mars» les travaux de construction de son unité industrielle sur la plateforme spécialisée de Nouaceur. Ce projet d’investissement avait été annoncé en marge du dernier salon aéronautique du Bourget, à Paris. L’industriel «fabriquera des tuyaux pour les moteurs du groupe Snecma, filiale du groupe Safran», selon une source proche du dossier. La société vient en effet de finaliser un contrat avec cette filiale du groupe Safran, portant sur la fourniture de systèmes de tuyautages destinés au moteur LEAP 1B développé par Snecma et qui devrait équiper le Boeing 737 MAX. L’unité industrielle prévue sur Mid
Parc devrait s’étendre sur une superficie de près de 2.000 m2 pour un investissement de près de 20 millions de DH. Mais Tecalemit ne sera pas le seul à prendre ses quartiers définitifs. D’autres livraisons de sites industriels sont prévues dans les prochaines semaines. C’est le cas de l’usine de l’équipementier aéronautique américain Alcoa fastening Systems, qui sera opérationnelle «avant la fin de ce trimestre» sur une superficie de 10.000 m2. L’investissement en équipements de production, hors foncier, tourne autour des 40 millions de DH, avec 200 à 300 nouveaux emplois à terme.
Les Ateliers de la Haute Garonne (AHG) devrait aussi disposer de ses zones de production sur le site de Nouaceur au cours de ce premier semestre, pour plus de 300 nouveaux emplois. Cette dernière a investi sur un module double (4.000 m2) de terrain dont 2.660 m2 de bâtiments. C’est le troisième site industriel au Maroc pour ce fabricant français des rivets pleins et visseries aéronautiques, après Ain-Sebaâ et Tanger Free zone. Les prochaines livraisons devraient porter sur deux nouveaux modules standards pour le compte de NSE Aero Maroc, la filiale locale du spécialiste des systèmes électroniques, la filiale marocaine d’Inovelec, spécialiste de l’électronique aéronautique (plus de 100 emplois).
Midparc a par ailleurs bouclé 2015 avec quatre unités industrielles pleinement opérationnelles. La dernière en date est celle de Stelia Aerospace, la filiale du groupe Airbus, en début décembre dernier. D’un investissement de 400 millions de DH, l’unité devrait produire des composants métalliques et sous-ensemble destinés à l’A330 et l’A320
Neo. Ce projet devrait permettre la création de 400 nouveaux emplois. A ce projet s’ajoutent les installations du constructeur canadien Bombardier (260 emplois), de l’industriel américain Eaton, et d’une PME filiale de Goam Industrie. Celle-ci est une spécialiste des pièces de turbine et de moteurs d’avion.
50% de taux de commercialisation à fin 2015
Le site a bouclé 2015 avec un taux de commercialisation de 50%. C’est le seuil d’occupation qu’attendaient les promoteurs du site – Med
Z et le consortium Cenal, Arsco et Maspin - pour passer à l’extension de la plateforme de Mid
Parc. Le parc industriel spécialisé veut gagner en altitude. L’idée est de doubler l’offre, en passant d’une superficie de 63 à 125 hectares. Le foncier avait été déjà sécurisé en amont du lancement de la plateforme. Le lancement des travaux de cette seconde phase devrait ainsi intervenir vers la fin de cette année. Côté investissement, l’enveloppe réservée à ce projet sera nettement inférieure aux 500 millions de DH investis dans la construction de la 1ère phase, incluant le coût d’acquisition du foncier. Mid-Parc S.A n’aura pas à investir dans les bâtiments administratifs et infrastructures hors-site, puisqu’ils sont déjà disponibles. Cette montée en régime est justifiée par les perspectives industrielles du secteur. Le Royaume devrait accueillir 100 nouveaux acteurs de l’aéronautique d’ici 2020, avec l’ambition d’atteindre un taux d’intégration locale de 35%. Le chiffre d’affaires à l’export devrait aussi doubler à cette échéance. Pour 2015 déjà, le secteur table sur 20% de croissance malgré un exercice marqué par une évolution en dents de scie.
Le 09 Janvier 2016
SOURCE WEB Par L’économiste
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