2ème Convention des jeunes à Rabat Mettre les filles au cœur du développement durable
Selon Mustapha Daniel, «SAR désire que les résultats de cette réunion soient un présent pour la jeune fille.
«La paix, l’éradication du travail domestique et l’aide aux réfugiés». Ce sont là des recommandations formulées, samedi à Rabat, par Dorra, une jeune Indonésienne, lors d’un échange avec ALM autour de la 2ème Convention des jeunes initiée par l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE) en partenariat avec l’ONU sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et la présidence de SAR la Princesse Lalla Meryem.
Un document qui sera adressé au sommet des Nations Unies pour l’adoption de l’agenda de développement post-2015 prévu les 25 et 26 septembre à New York. Outre Dorra, une fille représentant des Subsahariennes a quasiment abondé dans le même sens lors de la séance plénière de l’événement. «Nous voulons un monde de paix, un continent libre de violence. Nous voulons aussi que les jeunes filles soient au centre du développement», a avancé la jeune fille. Cette recommandation est susceptible de trouver écho dans le constat formulé par Hatem Kotran.
«De par l’éducation de qualité, les filles peuvent être au cœur du développement durable», a le membre du comité tunisien des droits de l’enfant. «Les filles devraient avoir la possibilité d’accéder à la justice conformément à l’objectif 16 de développement durable proposé pour l’après-2015», a-t-il détaillé.
A propos des objectifs de développement durable, le directeur exécutif de l’ONDE a indiqué : «Il y aura une complémentarité entre les femmes et les hommes lorsque la jeune fille contribuera à la réalisation des objectifs à venir».
Selon Mustapha Daniel, «SAR la Princesse Lalla
Meryem désire que les résultats de cette réunion soient un présent pour la
jeune fille. Ces résultats sont censés également être une responsabilité afin
de réfléchir ensemble à ce que la fille entreprendra dans l’avenir».
Pour information, le Marathon mondial de la jeune fille a été organisé hier,
dimanche, dans le cadre de la 2ème Convention des jeunes ayant rassemblé
quelque 300 jeunes filles représentant 140 pays. «On doit faire la course pour
l’avenir. Courir est une action pour insinuer qu’on doit bouger afin de donner
le meilleur au monde», a conclu la jeune indonésienne, Dorra.
De grosses inégalités entre filles et garçons persistent
3 questions à Amina El Malki Tazi, vice-présidente de l’ONDE
ALM : Quelles sont les recommandations que vous envisagez de soumettre aux Nations Unies?
Amina El Malki Tazi : Outre 17 objectifs, il y a déjà six qui sont fixés et nous avons spécialement retenu la jeune fille et la femme de 16 à 23 ans qui ont un rôle capital comme cible et levier du changement. Ce rôle est notamment destiné à l’égalité des sexes et la lutte contre les discriminations. Et si l’éducation a fait des progrès importants, il reste encore de grosses inégalités entre filles et garçons. Or il n’y a pas de raison pour que cette différence persiste. Donc, je pense que le fait de cibler la jeune fille et la femme dans nos recommandations est un point très important car elles ont un rôle à jouer. Et même dans les pays les plus développés, il n’y a pas encore d’égalité et de parité entre les deux sexes. C’est ce qu’on désire d’ailleurs défendre par l’Assemblée générale des jeunes filles dans le cadre du modèle des Nations Unies. Cette rencontre est donc une phase importante avant le sommet mondial. Ces recommandations figureront dans la déclaration de Rabat qui sortira de ce forum. Il s’agit d’un appel des jeunes filles représentées au Sommet mondial à New York.
Quelles sont les mesures aptes à concrétiser l’égalité des sexes ?
Les femmes sont beaucoup moins représentées que
les hommes dans tous les domaines. Or elles doivent avoir les mêmes droits. Je pense
qu’ils doivent travailler la main dans la main. La femme est différente de
l’homme, mais ils se complètent. C’est un ensemble.
Dans l’ensemble, l’éducation est la base. Du point de vue santé par exemple, je
vois en tant que médecin pédiatre que quand la femme a un niveau d’instruction
secondaire ou supérieur, la mortalité des enfants est réduite.
Pourquoi choisir Tanger en tant que ville sans violence à l’égard des enfants ?
C’est un choix qui a été fait lors de la première réunion des jeunes qui a eu lieu à Casablanca en novembre 2013.
Le 14 septembre 2015SOURCE WEB Par L’observateur Du Maroc
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