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Mise en oeuvre de la charte nationale Le Conseil supérieur de l’éducation rend public son rapport analytique

Mise en oeuvre de la charte nationale Le Conseil supérieur de l’éducation rend public son rapport analytique

Omar Azziman lors d'une session du CSEFRS.

L’évaluation s’efforce de mettre en évidence à la fois les contraintes et les entraves qui ont empêché la réalisation des objectifs de la Charte ainsi que les effets pervers engendrés par les dysfonctionnements du Système national d’éducation et de formation.

Le conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique vient de rendre public son rapport analytique. Intitulé «la mise en œuvre de la charte nationale d’éducation et de formation 2000-2013, acquis, déficits et défis», le document qui s’étale sur 180 pages fait un diagnostic sans concession de l’état de l’école marocaine. L’évaluation porte sur le système d’éducation et de formation avec ses quatre sous-systèmes : l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et la formation professionnelle. Selon le rapport, cette évaluation, sans prétendre à l’exhaustivité, s’efforce de mettre en évidence à la fois les contraintes et les entraves qui ont empêché la réalisation des objectifs de la Charte ainsi que les effets pervers engendrés par les dysfonctionnements du Système national d’éducation et de formation.

Le rapport s’articule autour de cinq parties : la première est consacrée à la mobilisation des ressources à travers le financement, la capacité d’accueil et l’encadrement pédagogique, la formation des enseignants et l’appui social aux élèves et aux étudiants. La deuxième partie analyse la gouvernance et la mise en œuvre de la réforme pédagogique ainsi que la mobilisation des acteurs. La troisième partie traite des résultats des réformes engagées à travers la généralisation et l’extension du système scolaire et universitaire, les déperditions, les efforts de contributions du secteur privé, de la formation professionnelle et des programmes d’alphabétisation. La quatrième partie évalue les performances à travers les acquis des élèves, l’équité, l’insertion, la recherche scientifique et le climat de l’école. Enfin, la cinquième partie identifie les acquis, les déficits ainsi que les défis de l’avenir. 

Le 23 Juillet 2015

SOORCE WEB Par Le MATIN

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