Quelle alternative pour plus de 1500 étudiants des classes préparatoires économiques Ouvrons grandes les portes des universités

Les lauréats des classes préparatoires économiques et commerciales, au niveau national, se trouvent après deux ans d’études devant une impasse. Après avoir été admis au concours d’accès à la licence CNAEM, passé au mois de mai 2015, ils se retrouvent face à une situation des plus incongrues. Une fois à la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales pour l’inscription en licence, le refus est catégorique. L’administration leur demande, en plus, le relevé de notes pour étude, une autre forme de blocage, ce qui est inconcevable. D’autant plus que la circulaire du ministère de l’Enseignement supérieur, datée du 10 août 2012, signée par le ministre, donne à ces étudiants le droit d’accès directement à la 3ème année aux universités, immédiatement après avoir réussi le concours.
Et que les études pour ce qui est des classes préparatoires et de la Faculté sont incomparables. Les matières enseignées sont plus nombreuses (droit marocain, droit français, plan comptable marocain, plan comptable français…), donc le cursus est plus difficile, sachant que les étudiants qui le veulent passent et les concours nationaux et ceux de la France. Sans oublier de mentionner que l’ISCAE n’ouvre que très rarement la porte à ces étudiants et après concours.
Quelle est donc l’alternative pour ces lauréats ? Faire la queue devant le parlement, au risque de se faire tabasser, refaire le bac, sachant que notre baccalauréat marocain n’est valable que deux ans, aller au privé et essorer les parents ou faire partie des chômeurs, dont le taux ne cesse d’augmenter.
Au lieu de multiplier ce genre de restrictions, ouvrons la porte aux étudiants pour poursuivre leurs études. Rien ne doit en principe obstruer la voie de l’instruction.
Le 22 Juillet 2015
SOURCE WEB Par La Vie Touristique
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