Election du nouveau président de la Fifa le 26 février prochain
Le président démissionnaire de la Fifa, Joseph Blatter, a annoncé ce lundi la tenue de nouvelles élections à la tête de la Fédération le 26 février 2016.
Très attendu mais boycotté par de nombreux officiels du football sud-américain, le comité exécutif de la Fifa réuni ce lundi 20 février à Zurich a fixé la date des prochaines élections à la tête de la Fédération internationale de football association.
L’annonce en a été faite par Sepp Blatter lui-même, lors d’une conférence de presse ce lundi 20 juillet, en début d’après-midi.
Depuis la révélation de nombreux cas de corruption affectant l’attribution des mondiaux de football et les droits de retransmission télévisés fin mai dernier par la justice américaine, le monde du ballon rond vit une crise d’une ampleur inédite.
Enquêtes à New York et à Zurich
Tout a démarré le mercredi 27 mai dernier à Brooklyn (New York) avec l’annonce par la ministre américaine de la Justice, Loretta Lynch de la mise en examen de 14 responsables de la Fifa, dont des présidents de confédérations continentales et des membres du comité exécutif pour des dizaines de faits de corruption.
Dans le même temps, la justice suisse annonçait l’ouverture d’une enquête touchant d’autres officiels de la Fifa sur les conditions d’attribution de l’organisation des mondiaux de 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar. Deux jours plus tard devait se tenir l’élection d’un nouveau président de la Fifa.
Le scrutin qui avait opposé, vendredi 29 mai, le président sortant Sepp Blatter et son challenger jordanien le prince Ali Ibn Hussein s'était soldé par la victoire du premier. Mais coup de théâtre, en début de semaine suivante, mardi 2 juin, Blatter annonçait remettre son mandat à la disposition des autorités du football international, car «ne disposant pas du plein soutien des responsables du football international».
Six semaines après cette série de coups de théâtre, la justice américaine a pu interroger, samedi 18 juillet, le vice-président de la Fifa, James Webb. Webb avait été extradé par la Suisse la semaine dernière. Il a été remis en liberté ce week-end contre une caution de 10 millions de dollars.
Nouvelle enquête à Londres
Ce 20 juillet, alors que la presse attendait la tenue de la conférence de presse de Sepp Blatter à Zurich, la première depuis son élection fin mai et sa démission début juin derniers, Londres annonçait le déclenchement d’une enquête parlementaire sur la corruption au sein de la Fifa.
Il est notamment reproché à la F.A., à la fédération anglaise et au Serious Fraud Office britannique, de «ne pas avoir fait assez pour prévenir la corruption au sein de la Fifa».
Outre le fait que James Webb dispose de la nationalité britannique, Londres se considère aussi lésée par les procédures d’attribution des mondiaux de 2018 et de 2022 au profit de Moscou et de Doha.
Le Maroc pour sa part se trouve également au cœur de la tourmente qui frappe la direction de la Fifa. De nombreux éléments pointent vers des faits de corruption ayant lésé le royaume de l’organisation du mondial 2010 au profit de l’Afrique du Sud.
Jack Warner, ancien président de la Concacaf (Confédération pour l’Amérique centrale et du nord et des Caraïbes) et ancien proche collaborateur de Sepp Blatter est au centre de ce dossier Maroc-Fifa, ainsi qu’un ancien membre du comité exécutif de la Fifa, Chuck Blazer.
Si Warner, originaire de Trinidad et Tobago, refuse pour l’instant de se rendre aux autorités américaines, Blazer collabore avec la justice américaine depuis 2011 et a été une source d’information importante des autorités judiciaires américaines dans ce dossier.
Le 20 Juillet 2015
SOURCE WEB Par Médias 24
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