Nul n’a le droit de censurer une œuvre de création
Conseil national de la Jeunesse Ittihadia
La Jeunesse Ittihadia a tenu samedi son Conseil national en présence du Premier secrétaire du parti, Driss Lachguar. Les points inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre portaient sur les derniers développements politiques et économiques, les préparatifs de la session de la Commission centrale et du Conseil national ainsi que sur le programme d’action à mener par la Chabiba. Dans un communiqué rendu public à l’issue de ses travaux, le Conseil national de la Jeunesse Ittihadia exprime son entière adhésion à toutes les luttes et actions qui seront menées par l’USFP. De même qu’il a tenu à saluer les efforts déployés par ses membres lors de leur participation aux forums internationaux qui s’inscrit dans le cadre de la diplomatie parallèle en vue de défendre l’intégrité territoriale du Royaume et de faire face à la thèse séparatiste du Polisario. Tout en mettant en garde contre la gravité de la politique menée par le gouvernement Benkirane qui porte atteinte aux droits et acquis des Marocains, le Conseil national de la Chabiba exprime son inquiétude quant à la dégradation du discours politique du parti majoritaire qui dévalorise l’action politique et nuit à l’image du Maroc et à ses institutions politiques et constitutionnelles. Par ailleurs, il tient également à condamner le recours systématique à la violence contre les mouvements de protestation pacifique et à confirmer son soutien inconditionnel à toutes les luttes des forces vives du peuple marocain, particulièrement celle des diplômés chômeurs.
Au cours de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises par le Conseil national dont la tenue avant fin juillet 2015 des sessions de la Commission centrale et du Conseil national de la Jeunesse Ittihadia ainsi que la reprise de la publication du journal Annachra, porte-parole de la Chabiba.
Enfin, le Conseil national qui considère que nul n’a le droit de censurer une œuvre de création, condamne fermement l’exploitation politicienne par certaines parties du film de Nabil Ayouch, et ce dans l’objectif de faire valoir leurs thèses conservatrices et rétrogrades qui portent atteinte à la liberté d’expression dans le Royaume.
27 Mai 2015
SOURCE WEB Par Libération
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