Après l'attentat de Tunis, le Maroc démantèle une cellule proche de Daesh active dans plusieurs villes

Démantèlement d’une nouvelle cellule terroriste au Maroc. Ses membres s’activaient dans plusieurs villes. Des armes à feu et des munitions ont été saisies. Le réseau projetait, également, de s’attaquer aux membres des patrouilles de « Hadar ».
Première opération du Bureau central des investigations judiciaires. Ce dimanche, le ministère de l’Intérieur annonce que les éléments du BCIJ « ont procédé au démantèlement d’une cellule terroriste qui s’apprêtait à commettre un projet terroriste dangereux visant à porter atteinte à la sécurité et la stabilité du Royaume ». Les membres du groupe s’activent dans plusieurs villes :  à Agadir, Tanger, Laâyoune, Boujaad, Tiflet, Marrakech, Taroudant, Ain Harouda et Laayoune dans l'Orientale.
Saisie d’armes à feu à Agadir
Une fois n’est pas coutume. Les éléments de la BCIJ ont mis la main sur une « planque préparée par les membres de ce réseau à Agadir, d’armes à feu et d’une grande quantité de munitions qui devaient servir à l’exécution d’opérations d’assassinat de personnalités politiques, militaires et civiles », ajoute la même source.
Le jeudi 19 mars, la police de la capitale du Souss a, en effet, interpellé un ressortissant français, résident au quartier Talborjet, au centre de la ville. La perquisition de son domicile a permis la saisie d’une importante quantité de balles servant initialement à la chasse, qui les a modifiées auparavant et ensuite les écoulait au marché noir.
Les patrouilles de « Hadar » dans le viseur des extrémistes
Le texte du département de Mohamed Hassad souligne que la cellule planifiait, également, « de mener des attaques contre des éléments sécuritaires pour s’emparer de leurs armes de fonction afin de les utiliser dans l’exécution de ce plan criminel ».
Par ailleurs, cette semaine des informations ont fait état d'alertes sur de possibles menaces qui guettent les armes à feu des éléments du plan « Hadar », lancé il y a six mois. Prenant très au sérieux ces avertissements, les services de sûreté comptent réduire la distance entre les patrouilles de « Hadar » de 500 m à 200m, nous confie une source.
Le communiqué du ministère de l’Intérieur souligne que les membres de la cellule avaient déjà prêté allégeance à l’ « ’Etat islamique » et permis à des aspirants jihadistes de rejoindre les rangs de l’organisation terroriste en Irak et en Syrie.
Les suspects seront déférés devant la justice dès l’achèvement de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut la même source.
22 Mars 2015 à 18h24 |
SOURCE WEB Par Mohammed Jaabouk Pol. nationale Yabiladi
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