Coopération Sud Sud Le Maroc ne cesse pas de prôner un partenariat solidaire avec l'Afrique

Le Maroc représente la porte d'entrée vers l'Afrique, grâce à ses liens historiques avec le continent, son contexte commercial développé et ses investissements qui y sont et qui se développent sans cesse», a précisé Mme l'ambassadeur. Ph : flickr.com

«Le Maroc ne cesse de prôner un partenariat agissant et solidaire avec l'Afrique dans le cadre d'une coopération Sud-Sud multidimensionnelle», c’est ce qu’a affirmé Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Royaume à Ottawa

Le Maroc, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ne cesse de prôner un partenariat «agissant et solidaire» avec l'Afrique, dans le cadre d'une coopération sud-sud multidimensionnelle, pour faire face aux défis de la mondialisation et du développement durable, a affirmé, l'ambassadeur du Royaume à Ottawa, Nouzha Chekrouni.

Intervenant lors d'une conférence-débat organisée, jeudi soir, à l'initiative de l'Association des étudiants marocains de l'Université de Laval à Québec sous le thème «Rôle du Maroc dans le réveil africain : Enjeux et perspectives», Nouzha Chekrouni a souligné que S.M. le Roi Mohammed VI, fervent défenseur de l'intégration régionale et de la coopération Sud-Sud, n'a eu de cesse, depuis Son accession au Trône de Ses glorieux ancêtres, de faire de l'intégration régionale et continentale l'un des principes fondateurs de la politique extérieure du Royaume.

Tout en consolidant ses acquis à l'échelle nationale, le Maroc a joué un rôle de premier plan au niveau du continent africain, a précisé Nouzha Chekrouni, indiquant que la dernière tournée africaine du Souverain a constitué une «nouvelle incarnation de la profondeur africaine du Maroc» et donné une forte impulsion à la coopération Sud-Sud. Une coopération, a-t-elle poursuivi, substantielle et exemplaire dans différents domaines pour l'édification d'une «Afrique stable, développée et prospère».

Et Nouzha Chekrouni de rappeler que cette conviction de l'importance qu'occupe le continent africain dans la stratégie d'action du Maroc a été réaffirmée dans le premier Discours du Trône, le 30 juillet 1999, dans lequel le Souverain avait insisté sur l'impératif de renforcer la coopération avec «nos frères africains», ce qui a orienté toute l'action du Royaume en faveur du continent, et insufflé une nouvelle dynamique à la coopération entre le Maroc et les pays africains, tant sur le plan bilatéral que multilatéral. 

Mettant en exergue la solidarité agissante du Maroc avec l'Afrique, notamment la décision prise par Sa Majesté le Roi d'annuler l'ensemble des dettes des pays africains les plus pauvres et l'appel Royal lancé aux pays du Nord, lors du 2e Sommet du G77+ la Chine en 2005, pour l'effacement des dettes extérieures des pays les moins avancés, la diplomate marocaine a soutenu que l'Afrique subsaharienne est en train de devenir un ensemble géographique dynamique sur le plan économique et fait partie des zones qui sortent grandie de la crise, à l'image des pays émergents.

Mme l'ambassadeur, qui a précisé que le Maroc représente la porte d'entrée vers l'Afrique, grâce à ses liens historiques avec le continent, son contexte commercial développé et ses investissements qui y sont et qui se développent sans cesse, a relevé que le secteur privé marocain est aussi présent sur le continent dans différents domaines tels que le tourisme, les télécommunications, les banques, et l'habitat social, sans oublier les grandes entreprises ou filiales de multinationales présentes au Maroc bénéficiant des réseaux d'affaires entre le Royaume et ses voisins africains.

Rappelant que le Maroc est le seul pays du Maghreb a avoir eu des relations multiséculaires avec l'Afrique subsaharienne, en raison des routes caravanières qui partaient du Royaume pour rejoindre le reste de l'Afrique, Nouzha Chekrouni a fait remarquer que ces liens, qui se renforcent aujourd'hui, ont été non seulement économiques, intellectuels et artistiques mais aussi spirituels.

En effet, a-t-elle expliqué, dans un contexte marqué par la menace de l'extrémisme et du terrorisme, la coopération religieuse a pris une place prépondérante, ajoutant que l'expérience marocaine sur le plan sécuritaire, combinée à l'encadrement, à la formation des Imams, des prédicateurs et prédicatrices ainsi qu'à la promotion des valeurs de tolérance a été mise à la disposition des pays frères africains afin de contrecarrer la culture de haine prônée par les détenteurs des idées obscurantistes.

Nouzha Chekrouni, qui a fait observer que l'Afrique regorge d'importantes richesses aussi bien naturelles qu'humaines, et réalisé des avancées notables sur le plan politique, à travers des processus de démocratisation menés par des élites et le secteur privé, a estimé que «notre diversité au sein de notre Afrique est aussi une richesse».

Pour concrétiser ce réveil africain, il faut que «tous, élites, jeunes, hommes et femmes, prenions notre destin en main afin de bâtir une Afrique stable, développée, forte et solidaire», a-t-elle conclu.

Cette rencontre a été également l'occasion pour la diplomate marocaine de jeter la lumière devant l'assistance, qui a répondu présente, sur les différentes réformes substantielles et structurelles tant sur les plans politique, économique et social que religieux, menées sous le leadership de S.M. le Roi, à même de faire du Maroc un pays pionnier dans son espace régional et continental, ayant fait le choix irréversible de la démocratie et de la modernité.

17 janvier 2015 –

SOURCE WEB Par MAP-LE MATIN

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