L’intelligence économique nouvelle approche culturelle pour un monde en pleine mutation
Cette rencontre arrivait à point nommé dans un contexte international où les clivages idéologiques ont cédé la place à la concurrence et à la compétitivité.
Lors de son allocution, Charki Draiss, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, a indiqué que l’intelligence économique, en tant que mécanisme, pour l’amélioration de la concurrence et de l’efficience de l’entreprise nationale, vise la mise en place d’un système ayant pour objectifs, d’une part, la sécurisation des informations concernant l’ensemble des secteurs économiques, industriels et technologiques vitaux et, d’autre part, les intégrer dans le cadre de la gouvernance économique. Ce dispositif scientifique, ajoute-t-il, constitue un moyen essentiel pour préserver et consolider le climat économique et le prémunir contre les risques intérieurs et extérieurs qui le guettent. Le ministre a rappelé, à cet effet, l’importance de renforcer les acquis de l’économie marocaine et l’amélioration de ses fondements, dont le patrimoine immatériel mis en valeur par S.M. le Roi Mohammed VI dans son discours du Trône du 31 juillet 2014.
Après avoir salué la DGSN pour cette ouverture sur son environnement, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, Nacer Bourita, a, de son côté, indiqué que cette rencontre arrivait à point nommé dans un contexte international où les clivages idéologiques ont cédé la place à la concurrence et à la compétitivité. Une nouvelle ère, dit-il, caractérisée par la quête de la puissance, de l’influence et de la richesse où l’information est devenue un élément fondamental pour faire face aux risques, optimiser les opportunités et éviter la vulnérabilité. Le secrétaire général n’a pas manqué de rappeler la constance de la politique économique étrangère du Maroc sous la conduite de S.M. le Roi, qui s’illustre à la fois par l’ouverture sur l’étranger à travers les accords de libre-échange avec une soixantaine de pays à travers le monde et le principe de la promotion du label Maroc dans ses composantes politique, économique et sociétal. Un label, note-t-il, à la fois jalousé et concurrencé. Dans ce contexte international, indique-t-il, l’information constitue un élément clé et un déterminant stratégique pour toute action extérieure du Royaume.
Dans son allocution, le directeur général de la DGSN, Bouchaïb Rmail, a indiqué que le thème de l’intelligence économique est au centre des préoccupations de l’ensemble des acteurs concernés et «s’inscrit, confirme-t-il, au confluent de nos intérêts, pour les uns économiques et pour les autres sécuritaires, étant donné qu’il y va de l’efficacité, en termes de protection des intérêts économiques de notre pays, en même temps que des intérêts des entreprises constituant notre tissu productif…». M. Rmail a également relevé que dans le contexte international actuel, les pays et les entreprises se livrent une guerre sans merci en vue de conquérir des parts de marché, usant de l’intelligence économique, aussi bien pour accéder aux informations stratégiques détenues par autrui que pour protéger leurs propres informations. Le directeur de la DGSN a indiqué, à cet égard, que la protection et la sécurité, pour lesquelles l’intelligence économique est sollicitée, sont conditionnées par l’encadrement de la guerre de l’information, l’identification des risques, des menaces et des dangers qui guettent notre environnement économique national et la sécurisation des systèmes d’information.»
Une commission chargée de sensibiliser les PME
La présidente de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun, a, de prime abord, indiqué que l’organisation de ces journées d’étude sur l’intelligence économique traduit la volonté de la DGSN de contribuer à la réflexion et aux débats sur l’intelligence économique et démontre par la même occasion le paradigme adopté par le Royaume et sa mue irréversible vers le progrès sous les Hautes Orientations de S.M. le Roi. Mme Bensalah a, en outre, révélé que la CGEM avait mis en place une importante commission chargée de sensibiliser les PME et les entreprises membres au rôle de plus en plus important que tiendront le savoir et l’information au sein de l’entreprise. Tout en saluant les progrès réalisés par le Maroc dans le domaine des infrastructures, la présidente de la CGEM a reconnu que le savoir était encore timide en appelant les entrepreneurs nationaux à intégrer impérativement le réflexe du savoir et de l’information au sein de leurs entreprises.
19 Décembre 2014
SOURCE WEB Par Driss Lyakoubi, LE MATIN
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