Le Maroc des régions et du développement
Publié le : 08.11.2011 | 15h15 Et ce n'est pas un hasard si le Roi, alliant une critique méthodologique de l'hégémonisme algérien au devoir de morale pacifique, en appelle à la communauté mondiale et aux Nations unies. D'une part pour dénoncer les agissements belliqueux, la répression qui sévit dans les camps de Tindouf, la nécessité pour le HCR d'accéder à ces camps pour authentifier qui est réellement «sahraoui» et qui ne l'est pas, vérifier les conditions de vie ‒ disons de survie ‒, enfin pour faire libérer nos compatriotes afin qu'ils rejoignent leurs frères au Maroc et s'inscrivent dans la nouvelle dynamique qu'incarnent la démocratie et cette régionalisation avancée qui en est le socle Le calendrier électoral touche quasiment à sa fin, d'une part parce que la campagne électorale sera lancée sous peu, et d'autre part en raison du parachèvement d'un laborieux cycle de réformes majeures mises en œuvre depuis le discours inédit que le Souverain a prononcé le 9 mars dernier, annonçant une nouvelle Constitution. On mesure, dans ces conditions, le chemin parcouru en quelque neuf mois pour reconfigurer le visage de la démocratie, désormais exemplaire, complète et de surcroît participative. Le Souverain n'hésite pas à prévenir d'emblée que notre pays «entre dans une ère constitutionnelle nouvelle qui consolide son esprit unitaire et renforce notre modèle spécifique en matière de démocratie et de développement». Spécificité exemplaire, oserions-nous, car elle démontre chaque jour la pertinence de nos choix et de nos avancées dont le Roi, en premier lieu, reste l'initiateur. Le Maroc a devancé les attentes et pris en charge les impératifs des mutations, institutionnelles, économiques, sociales et humaines notamment, qui se sont imposées. Tant de changements opérés depuis l'accession au Trône de Sa Majesté le Roi en juillet 1999, n'ont pas seulement valeur de symbole, mais ont été optimisés et capitalisés, ils se sont succédé sans fin à un rythme soutenu et ont constitué, «in fine», une doctrine, une théorie. Celle de la gouvernance agissante et interactive. À vrai dire, et c'est un euphémisme, nous avons été témoins et acteurs d'une «Révolution permanente» qui n'a épargné aucun champ, nul secteur d'activité et qui, on ne le dira jamais assez, a comporté une part inouïe d'innovations. Le Souverain affirme à cet égard que «notre commémoration, cette année, de l'anniversaire de la Marche Verte intervient quelques jours avant le lancement de la campagne pour l'élection de la prochaine Chambre des représentants. Ce scrutin tire son importance non seulement du fait qu'il est le premier du genre à avoir lieu dans le cadre de la nouvelle Constitution, mais aussi parce qu'il constitue le principal indicateur à l'aune duquel se mesure la mise en œuvre démocratique de la nouvelle Loi fondamentale». Un discours majeur, une pédagogie irréversible, faite de conviction et de projets d'avenir. SOURCE WEB Par MAP Le Matin