De vastes projets gaziers au Maroc d’ici 2021

Le Maroc devrait voir apparaître, d'ici 2021, des installations telles que cet évaporateur de gaz naturel liquéfié. /DR

Dans le cadre de la stratégie énergétique nationale, le gouvernement a dévoilé mardi sa feuille de route pour le développement du gaz naturel liquéfié au Maroc.

Abdelkader Amara, ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, a annoncé mardi que le Maroc allait se lancer dans un projet de développement du gaz naturel liquéfié (GNL) d’un montant de 4,6 milliards de dollars.

Afin de renforcer son indépendance énergétique, aux côtés des projets d’énergies solaires et éoliennes, le Maroc compte donc investir dans des infrastructures gazières, d’ici 2021. Malgré un investissement s’approchant des 40 milliards de dirhams, le retour sur investissement devrait être rapide et permettra d’en finir avec le fuel et le charbon en 2025.

Cette annonce répondra également aux besoins croissants du pays en électricité, a précisé le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Ali Fassi Fihri.

A terme, le Maroc espère ainsi produire 2.700 mégawatts d’électricité à partir du GNL.

Les consommateurs marocains seront ainsi raccordés à un réseau gazier, pour remplacer les bouteilles de gaz butane auxquelles 60% ont recours. « Cette phase viendra quand nous aurons optimisé l’utilisation industrielle », précise le ministre. Pour ce faire, un projet de terminal de GNL devrait voir le jour d’ici cinq ans sur le site de Jorf Lasfar, près d’El Jadida, ainsi qu’un gazoduc de 400 kilomètres.

16/12/2014 à 18:49

SOURCE WEB Par aufait/AFP

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