Cet événement d’envergure, auquel ont pris part également 25 entreprises marocaines, a été l’occasion pour les responsables de Casablanca Finance Group (CFG), l’initiateur de la conférence, de présenter les potentialités dont regorge le Royaume et les multiples opportunités d’investissements qu’il offre dans un climat d’affaires très attrayant. Tirant profit de sa longue expertise dans les domaines de la banque d’affaires, le promoteur de la place financière casablancaise a réussi à assurer un vif succès à cette grand-messe en mettant notamment en place un concept inédit consistant à organiser des rendez-vous «one-on-one» ou rencontres «face-à-face» entre institutionnels et émetteurs. Ledit concept, qui a déjà fait ses preuves en Amérique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient, a permis effectivement l’aménagement de 500 rendez-vous de 50 minutes chacun entre investisseurs et émetteurs au cours des deux jours.
Ces rendez-vous ont permis tant aux investisseurs nationaux qu’étrangers représentés par leurs décisionnaires d’avoir des échanges francs, directs et détaillés avec les émetteurs locaux et régionaux. Ils ont également offert l’opportunité aux principales sociétés cotées marocaines ainsi qu’à quelques émetteurs africains de mettre en avant leurs secteurs d’activité respectifs ainsi que les perspectives de croissance de leur structure. La réussite de cet événement est consécutive tout d’abord au positionnement unique dont CFG Group bénéficie historiquement auprès des investisseurs étrangers qui lui confient plus de 40% des volumes traités sur la place financière casablancaise. Selon les organisateurs, le vif succès de cette rencontre tire aussi sa substance des excellentes relations qui ont toujours prévalu entre la place financière casablancaise et la communauté financière étrangère, d’autant plus que CFG Group, relèvent-ils, met depuis près de vingt ans à la disposition de cette communauté des publications et des analyses «fondamentales, scientifiques et précises» réalisées par sa cellule «Recherche». Et d’ajouter que cette confiance sans cesse renouvelée permet aux équipes de CFG Group de mobiliser les investisseurs étrangers et les principaux émetteurs marocains en leur offrant un espace de rencontres et d’échange.
Pour ce qui est du timing, les responsables de CFG Group se disent convaincus que le marché boursier est «à la veille d’un nouveau cycle positif aussi bien en termes de prix que de volumes», après cinq années de contexte économique peu porteur. «Nous prévoyons également une nouvelle vague d’introductions en Bourse dès 2015, ce qui devrait redynamiser le marché», notent-ils. Dans une déclaration au journal «Le Matin», Younes Benjelloun, de CFG Group, a souligné que l’ambition de sa banque est de faire de cet événement un rendez-vous annuel incontournable, de promouvoir Casablanca en tant que hub financier régional et d’avoir davantage d’entreprises africaines en tant qu’émetteurs.
Prié de s’expliquer sur la présence en masse d’institutionnels anglo-saxons, il a fait remarquer que ces derniers sont connus pour être «des financiers de premier ordre dans le monde», de plus ils investissent dans la Bourse de Casablanca depuis plusieurs années et ils sont «habitués à investir dans les portefeuilles» de par le monde. Les investisseurs étrangers dans les portefeuilles réalisent «des volumes significatifs à la Bourse de Casablanca depuis une vingtaine d’années», encouragés en cela par «un environnement d’affaires très favorable», a-t-il dit. «On parle souvent des investissements directs étrangers (IDE) et très peu des investissements de portefeuille. Or ces derniers ont généré 200 millions de dollars d’investissements nets positifs pour le Maroc durant les quatre dernières années», a signalé M. Benjelloun. Le représentant de CFG Group a également fait savoir que «les entreprises et les banques présentes à Marrakech dans le cadre de cet événement gèrent quelque 3.000 milliards de dollars de par le monde, dont seulement 100 milliards de dollars de ce chiffre colossal destinés à l’Afrique.»
Cette conférence a été «une occasion idoine pour nous de présenter notre business modèle et les perspectives d’investissement au Maroc et à l’international, comme elle nous a permis de rencontrer pratiquement 40 investisseurs en 48 heures», a confié au journal Fadoua Nasri, directrice Consolidation et coordination financière au groupe «Addoha». «Aujourd’hui, nous sommes présents dans 12 pays et nous sommes à la recherche d’autres perspectives afin de renforcer notre présence et de conquérir d’autres marchés», a-t-elle fait valoir. Il ressort, d’autre part, des discussions avec certains investisseurs étrangers que leurs secteurs de prédilection sont l’industrie, le tourisme et l’immobilier.
À travers ce Forum, CFG Group entend promouvoir notamment la place financière casablancaise auprès des plus prestigieux investisseurs étrangers pour qu’elle soit au niveau des grandes places internationales, telles New York, Londres, Paris, Dubaï et Abou Dhabi. Il convient de rappeler que le Maroc a été reclassé, fin 2013, dans les indices «Morgan Stanley Capital International», passant de MSCI Emerging Market au MSCI Frontier Market. Le poids du Maroc est désormais incontournable dans cet indice et de plus en plus d’investisseurs internationaux s’intéressent encore plus à la place financière marocaine. Fondée en 1992, CFG Group a été la première institution indépendante à exercer les métiers de la banque d’affaires au Maroc. Elle dispose de cinq domaines d’expertise que sont la Finance d’entreprises, le marché des capitaux, la gestion de portefeuille, le capital-risque et la banque d’épargne.
17 octobre 2014 –
SOURCE WEB Par Mokhtar Grioute, LE MATIN
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Après un Master d'histoire à la Sorbonne et un an d'enseignement dans un lycée au Liban je réalise un vieux rêve en marchant sur les pas de Charles de Foucauld au Maroc. Ce jeune officier français était parti à 24 ans en 1883 pour renseigner la Société de Géographie sur ce pays alors très mal connu...