Promotion des investissements L'approche adoptée par le Maroc exposée à Paris

Afin d’attirer les IDE, le Maroc a établi une politique globale, s’appuyant sur un cadre institutionnel, et des mesures d’encouragement. Ph : .invest.gov.ma

L’approche adoptée par le Maroc pour la promotion des investissements exposée à Paris. La rencontre a été l’occasion de souligner les efforts entrepris et les stratégies sectorielles adoptées qui ont permis au Maroc de gagner, en l’espace de 5 ans.

L'approche adoptée par le Maroc pour la promotion des investissements a été exposée lors d'une rencontre de consultation des pays de la région MENA, tenue en marge des réunions du Comité de l’investissement de l'OCDE, organisées du 13 au 16 octobre dans la capitale française.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part des responsables des départements ministériels et des établissements publics concernés, a été l'occasion de souligner les efforts entrepris et les stratégies sectorielles adoptées qui ont permis au Maroc de gagner, en l'espace de 5 ans, 41 places dans le classement 'Doing Business', un mécanisme de la Banque mondiale qui mesure la réglementation des affaires.

Les intervenants ont rappelé qu'en drainant 3,5 milliards de dollars d'IDE en 2013, le Maroc se place en deuxième position sur le continent africain, après l'Afrique du Sud et devant l'Egypte, expliquant cette performance par plusieurs facteurs dont notamment le potentiel économique, le climat des affaires, la main- d'œuvre bon marché, la compétitivité et les infrastructures de qualité.

Ils ont relevé que la mise en place de stratégies sectorielles ambitieuses dénote la ferme volonté du gouvernement de placer le Maroc dans une démarche structurée pour le développement des investissements, précisant que ces stratégies ont fait l'objet de plans d'action précis et chiffrés déterminant le besoin de chacun des secteurs en investissement public, en investissement privé et en besoins de développement en infrastructures.

Il s'agit donc de promouvoir les investissements qui entrent dans le cadre de ces stratégies qui sont réfléchies et pérennes en ce qu'elles sont établies sur des durées allant de 5 à 10 ans, ont-ils expliqué, notant en outre que les performances économiques du Maroc se sont nettement améliorées grâce aux réformes entreprises.

Evoquant les autres facteurs incitant à l'investissement dans le Royaume, les intervenants ont cité l'environnement politique et économique favorable qui conforte le programme de réformes et contribue à la relance de la croissance et à l'amélioration des indicateurs de développement du pays, faisant remarquer que le Royaume est une plateforme d'accès à un marché d'un milliard de consommateurs à la faveur du statut avancé avec l'UE et des accords de libre-échange signés avec plusieurs pays dont les Etats-Unis, la Turquie, les Emirats Arabes Unis et certains pays arabes.

Ces accords de libre-échange ont permis au Maroc de disposer d'un avantage concurrentiel lui permettant de s'ériger progressivement en Méditerranée occidentale comme plate-forme régionale de production, d'investissements et d'échanges ouverte sur les espaces européen, arabo-méditerranéen, nord-atlantique et africain, ont-ils expliqué.

Le Maroc a, en outre, développé des infrastructures d'accueil des Investissements directs étrangers telles que des zones industrielles entièrement aménagées, des parcs industriels, des technos parcs, des zones franches d'exportation et logistiques ainsi que des zones d'activité économique, ont-ils fait observer.

17 octobre 2014

SOURCE WEB Par MAP avec LE MATIN

Tags : 'Doing Business', un mécanisme de la Banque mondiale qui mesure la réglementation des affaires -Afin d’attirer les IDE, le Maroc a établi une politique globale, s’appuyant sur un cadre institutionnel, et des mesures d’encouragement- rencontre de consultation des pays de la région MENA, tenue en marge des réunions du Comité de l’investissement de l'OCDE, organisées du 13 au 16 octobre dans la capitale française- stratégies sectorielles adoptées qui ont permis au Maroc de gagner, en l'espace de 5 ans, 41 places dans le classement 'Doing Business'- en drainant 3,5 milliards de dollars d'IDE en 2013, le Maroc se place en deuxième position sur le continent africain, après l'Afrique du Sud et devant l'Egypte-le Royaume est une plateforme d'accès à un marché d'un milliard de consommateurs à la faveur du statut avancé avec l'UE et des accords de libre-échange signés avec plusieurs pays dont les Etats-Unis, la Turquie, les Emirats Arabes Unis et certains pays arabes- Ces accords de libre-échange ont permis au Maroc de disposer d'un avantage concurrentiel lui permettant de s'ériger progressivement en Méditerranée occidentale comme plate-forme régionale de production, d'investissements et d'échanges-Le Maroc a, en outre, développé des infrastructures d'accueil des Investissements directs étrangers telles que des zones industrielles entièrement aménagées, des parcs industriels, des technos parcs, des zones franches d'exportation et logistiques ainsi que des zones d'activité économique-