IL DEVAIT ÊTRE AUDITIONNÉ, AUX CÔTÉS DE ALI GHANNAM ET UNE VINGTAINE DE PERSONNES
LE PROCUREUR GÉNÉRAL SUPERVISE LE DOSSIER LUI-MÊME
DES CHEFS D'INCULPATION ASSEZ LOURDS
A l'heure où nous mettions sous presse, Anass Houir Alami, DG de la CDG, était auditionné par le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Fès, lui et 22 autres personnes pour l'affaire CGI. Les chefs d'inculpation retenus sont: «constitution de bande criminelle, faux et usage de faux, et dilapidation des deniers publics»
LA tension était à son comble, hier, à la Cour d’appel de Fès, où devaient comparaître Anass Houir Alami, patron de la CDG, Mohamed Ali Ghannam, DG de la CGI, ou encore son adjoint Errhili, dans le cadre du projet Madinat Badis d’Al Hoceïma. Au total, 23 personnes ont été convoquées par le procureur général du Roi près de la Cour d’appel suite aux enquêtes menées notamment par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Parmi eux figurent des directeurs de filiales de CDG, CGI et d’autres entreprises, des directeurs régionaux de la CGI (y compris celui de Marrakech Tensift), deux architectes, d’anciens employés du holding, et même des ouvriers. Tous sont arrivés au tribunal de Fès entre 11h et 13 h, hier matin, dans des véhicules de la BNPJ.
A l’extérieur du tribunal, le périmètre est barricadé par les forces de l’ordre. A l’intérieur cependant, les éléments des renseignements (DST, RG, et autres agents d’autorités) se ruent sur les premières informations. Les journalistes sont aussi présents. Il faut dire qu’à Fès, chaque information, petite ou grande, fait le tour de la ville en un temps record. Les rumeurs s’amplifient. D’où la vigilance et le recul que nécessite le traitement de ces informations.
Ce qui est sûr c'est que l’affaire de Madinat Badis d’Al Hoceïma est un gros dossier pour la Cour d'appel de Fès et particulièrement pour la chambre crimes et délits financiers. A l'heure où nous mettions sous presse, le procureur général avait démarré ses auditions peu avant 17h, accompagné de deux de ses adjoints les plus stricts. Les 23 individus convoqués ont été «mis en attente» dans une bibliothèque au premier étage de la Cour d’appel de Fès. Ils devraient être entendus, un à un, par le procureur et ses adjoints avant de comparaître devant le juge d’instruction. Les chefs d'inculpation retenus sont: «constitution de bande criminelle, faux et usage de faux, et dilapidation des deniers publics». Entre la première et la deuxième audition, personne ne sait si ces hauts cadres seront déférés en état d’arrestation ou en liberté. En tout cas, ils doivent bien préparer leur défense. A ce titre, maître Abdellatif Ouahbi, président du groupe parlementaire PAM, figure parmi les avocats qui défendront les employés de la holding.
Signalons enfin que c’est suite au travail de la commission mixte Intérieur-Finances, la BNPJ, l'IGF (Inspection générale des finances) et l'IGAT (Inspection générale de l'administration territoriale) que les responsables de CDG et CGI ont été appelés à la barre.
16 Octobre 2014
SOURCE WEB Par Youness SAAD ALAMI L’ECONOMISTE
Tags : Anass Houir Alami, DG de la CDG, était auditionné par le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Fès, lui et 22 autres personnes pour l'affaire CGI- Les chefs d'inculpation retenus sont, constitution de bande criminelle, faux et usage de faux, et dilapidation des deniers publics- enquêtes menées notamment par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ)- l’affaire de Madinat Badis d’Al Hoceïma est un gros dossier pour la Cour d'appel de Fès et particulièrement pour la chambre crimes et délits financiers- Les chefs d'inculpation retenus sont, constitution de bande criminelle, faux et usage de faux, et dilapidation des deniers publics-c’est suite au travail de la commission mixte Intérieur-Finances, la BNPJ, l'IGF (Inspection générale des finances) et l'IGAT (Inspection générale de l'administration territoriale) que les responsables de CDG et CGI ont été appelés à la barre-
Après un Master d'histoire à la Sorbonne et un an d'enseignement dans un lycée au Liban je réalise un vieux rêve en marchant sur les pas de Charles de Foucauld au Maroc. Ce jeune officier français était parti à 24 ans en 1883 pour renseigner la Société de Géographie sur ce pays alors très mal connu...