«Quelles élites et quels programmes avez-vous préparés pour assurer la gestion des affaires publiques ?» a demandé SM le Roi aux acteurs politiques nationaux à l’ouverture de la nouvelle session parlementaire. Avec l’éloge des vertus patriotiques pour fil conducteur, le Souverain s’est adressé aux acteurs politiques pour leur rappeler que leur fierté patriotique, c’est «concrètement chaque jour et à chaque instant» qu’ils se doivent de l’illustrer.
Le Maroc va indéniablement de l’avant, sous la conduite du Souverain. Toute la classe politique se doit, nécessairement, d’accompagner ce mouvement. Si les élections, dans tous les pays du monde, donnent lieu à quelques dépassements, dont le traitement relève des missions de l’appareil judiciaire et du Conseil constitutionnel, ce n’est pas pour autant une raison de laisser entraver l’avancée du pays par quelques politiciens «qui considèrent que leurs sièges sont une rente ou un héritage acquis ad vitam aeternam», tels que dénoncés par le Souverain. Ceux là crient à la falsification des élections, quand ils sont rejetés par les électeurs, mais se soufflent pas un mot lorsqu’ils se font élire.
Le Roi a signifié son mécontentement, autant du discours politique que de la pratique politique. Au premier manque le niveau requis et ne correspond pas aux attentes des Marocains. A la seconde fait défaut «la proximité interactive avec le citoyen», selon les mots du Souverain. Les scrutins électoraux ne sont pas un jeu à somme nulle car le pays en est toujours le premier gagnant. Chacun a son rôle à jouer, celui de l’opposition étant accompli par l’élaboration de solutions alternatives aux choix politiques de la majorité.
Après avoir appelé à l’adoption d’une Charte éthique de l’action politique, le Souverain a émis le souhait que le prochain scrutin électoral soit une mise en compétition des programmes et des élites politiques plutôt qu’un but en soi.
Y a-t-il une oreille attentive dans la salle ?
16 Octobre 2014
SOURCE WEB Editorial L’OPINION
Tags : Quelles élites et quels programmes avez-vous préparés pour assurer la gestion des affaires publiques ?» a demandé SM le Roi -Le Roi a signifié son mécontentement, autant du discours politique que de la pratique politique, au premier manque le niveau requis et ne correspond pas aux attentes des Marocains, à la seconde, fait défaut «la proximité interactive avec le citoyen», selon les mots du Souverain - souhait que le prochain scrutin électoral soit une mise en compétition des programmes et des élites politiques plutôt qu’un but en soi-
Après un Master d'histoire à la Sorbonne et un an d'enseignement dans un lycée au Liban je réalise un vieux rêve en marchant sur les pas de Charles de Foucauld au Maroc. Ce jeune officier français était parti à 24 ans en 1883 pour renseigner la Société de Géographie sur ce pays alors très mal connu...