Les jeunes africains appelés à se libérer du complexe d'infériorité qui a toujours présidé la relation entre les responsables du Sud et leurs homologues du Nord. Ph : MAP
Le partenariat Sud-Sud est le pilier du développement escompté en Afrique, ont affirmé, mercredi à Marrakech, des experts économistes qui participent à la 9e édition du Forum pour le développement de l'Afrique.
Les types classiques de partenariat entre le Nord et le Sud étaient régis par la loi du fort et n'étaient pas bénéfiques pour les deux parties, ont indiqué ces experts lors d'une plénière sur «les nouveaux types de partenariat».
En signant les dénommées «conventions de partenariat», les pays africains ont officialisé leur dépendance aux pays du Nord et ont légitimé leur colonisation politique et économique, selon le directeur de l'Institut africain de développement économique et de planification, Adebayo Olukoshi.
Il a appelé, à cet égard, les responsables africains, particulièrement les jeunes, à se libérer du complexe d'infériorité qui a toujours présidé la relation entre les responsables du Sud et leurs homologues du Nord, estimant que le développement du continent africain est le corollaire de l'intégration des pays africains.
Les pays africains doivent s'arrêter de blâmer les autres et faire preuve de courage, a souligné, pour sa part, le directeur exécutif de l'Institut Mandella des études sur le développement, Niosana Moyo.
En se montrant peu coopératifs, ces pays ont raté de superbes occasions de développement interafricain, a-t-il regretté, appelant les gouvernements du continent à aller de l'avant pour instaurer les piliers de la complémentarité régionale, sachant que l'on ne peut parler de l'avenir de l'Afrique en dehors du partenariat entre ses pays.
De son côté, Symerre Grey Johnson, chef de la division des partenariats et de la mobilisation des ressources au Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), a relevé l'existence d'opportunités de partenariats intelligents en Afrique, faisant savoir qu'un agenda a été élaboré pour permettre au continent de relever les défis qu'il affronte.
Le NEPAD a placé des priorités d'un nouveau partenariat, à savoir la préparation des conditions propices pour la réalisation du développement durable, par la paix et la sécurité, la démocratie et la bonne gouvernance politique et économique, la coopération régionale et l'augmentation des investissements dans les secteurs de l'économie réelle, tout en prenant en considération la dimension environnementale, a-t-il précisé.
16 Octobre 2014
SOURCE WEB Par LE MATIN
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Après un Master d'histoire à la Sorbonne et un an d'enseignement dans un lycée au Liban je réalise un vieux rêve en marchant sur les pas de Charles de Foucauld au Maroc. Ce jeune officier français était parti à 24 ans en 1883 pour renseigner la Société de Géographie sur ce pays alors très mal connu...