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Agadir L’Agence du bassin hydraulique tient son conseil d’administration

Agadir  L’Agence du bassin hydraulique tient son conseil d’administration

L'expérience du Maroc en matière de gestion des ressources hydriques a été mise en exergue lors de la réunion.

La situation hydraulique dans la région de Souss-Massa-Drâa, l'audit comptable et financier de l'ABH au titre de l'exercice 2013, la révision comptable des états de synthèse des exercices allant de 2008 à 2012, ainsi que les réalisations de l'agence au terme de l'année 2013 étaient au centre d’une présentation du directeur de l’ABH, lors du conseil d’administration de l’agence tenu le 21 juillet.

Charafat El Yedri Afilal, ministre déléguée chargée de l'eau, a souligné l'importance du secteur de l'eau, la place stratégique qu'il occupe et le rôle prépondérant qu'il joue dans l'instauration de la paix sociale, de la quiétude et de la stabilité, ainsi que dans la lutte contre la pauvreté et la précarité, la qualifiant ainsi de levier de développement économique et de catalyseur de développement social et humain.

Elle a rappelé l'ampleur de l'expérience du Maroc en matière de gestion des ressources hydriques, inspirée d'une politique pertinente et prévisionnelle de l'eau et fondée sur une gestion intégrée et sur l'édification des barrages, qu'elle a qualifiée d'optimale et d'exhaustive ayant contribué à l'apaisement de l'impact de la sécheresse. Elle a ainsi rappelé que conformément aux exigences de la régionalisation faisant de la décentralisation et/ou de la déconcentration administrative un choix stratégique, la loi de l'eau 10/95, implique le recours à une méthodologie participative de planification. Et ce, à travers la mise en place des outils nécessaires à la gestion des ressources hydriques, dans la perspective d'assurer, dans un cadre participatif impliquant les autres acteurs, une gestion optimale, durable et intégrée de ces ressources. Le ministère de tutelle, a-t-elle ajouté, accorde une grande importance à la situation institutionnelle des agences des bassins hydrauliques et les considère comme étant un levier de développement local. Elle considère, de ce fait, l'appui de ces agences et leur dotation des moyens matériels et des ressources humaines, comme étant un choix indéfectible, en vue de leur permettre d'évoluer comme il se doit et d'accompagner, par conséquent, la réalisation du chantier politique foncier et volontariste qui n'est autre que le projet de régionalisation élargie, qui débouche sur l'amplification des prérogatives des directions territoriales et des institutions représentatives.

La ministre a évoqué, au terme de cette réunion, que son département est en cours d'élaboration dudit plan national de l'eau, qui devrait constituer un cadre référentiel de la politique nationale de l'eau, comme il devrait contraindre et intégrer les programmes de tous les intervenants dans le secteur. Il devrait, en l'occurrence, permettre la convergence des plans de développement. Elle a souligné, à ce propos, que l'agence est concernée par la mise en œuvre des axes et des contenus de ce plan, ceux qui concernent, bien évidemment, le bassin hydraulique de Souss-Massa-Drâa, sans pour autant oublier de rappeler la carence dont souffre la région en matière de ressources hydriques, appelant tous les intervenants à opter pour la quête des solutions les plus adéquates pour relever ce défi.

Le wali de la région a rappelé, pour sa part, les mesures ayant été prises pour la préservation des ressources hydriques, cadrées par la convention-cadre visant la préservation et le développement de ces ressources. Cette convention s'articule autour de la création de la police de l'eau, du recours à la sensibilisation, de la promotion des études et de la recherche scientifique, du contrôle de ces ressources et de l'édification des barrages.  

26 juillet 2014 –SOURCE WEB Par Abdelfattah Aberbri, LE MATIN

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