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Energies Par Nadia Salah

Energies  Par Nadia Salah

LES hausses de tarifs électriques sont une petite partie des 13 milliards additionnels que les usagers, particuliers et entreprises, payeront d’ici 2017.

Le reste de la recapitalisation, dont le total est de 44 milliards de DH, sera apporté par les contribuables via les financements de l’Etat.Les autorités techniques et politiques sont avares de chiffres et ne donnent, y compris à leurs partenaires sociaux, que le minimum du minimum. On devine pourquoi: il n’y a pas de quoi être fier d’en être arrivé là, alors que toutes les sirènes d’alarme hurlaient depuis une décennie.Le montage, les hausses, l’objectif, les grilles…  tout cela les citoyens l’ont bien compris.Mais il manque deux actes stratégiques, que des hommes et des femmes politiques respectueux du droit des citoyens auraient dû travailler.D’abord, il y a une investigation à faire, non pas pour clouer des responsables au pilori (quoique...!), mais pour être sûr que cela ne se reproduira pas. En effet, c’est la deuxième fois en une génération que le même problème s’est posé. Il est évident que dans le mode de décisions électriques, quelque chose ne fonctionne pas. Le rapport de la Cour des comptes nous laisse sur notre faim. Il faut en avoir le cœur net et placer des verrous, comme les Américains sur leur budget, pour éviter une nouvelle catastrophe.

Le deuxième acte stratégique ouvre sur l’avenir, la transition énergétique.  Le Maroc distribue, à fonds perdus, des milliards sur deux côtés opposés: les énergies fossiles  et les énergies renouvelables. La hausse des carburants et de l’électricité (qui n’est pas près de s’arrêter) favorise le renouvelable.Sauf que les diverses entités, à commencer par le ministère et  l’ONEE, ne font pas grand-chose pour communiquer au public, particuliers et entreprises, toutes les informations pour tirer partie de cette évolution. Comme si les gens n’existaient pas, n’avaient pas de droit.

25 juillet 2014_SOURCE WEB Par Edito Nadia Salah L’ECONOMISTE

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