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Cyprès de l’Atlas : une espèce en péril au Maroc

Cyprès de l’Atlas : une espèce en péril au Maroc

Parmi les 300 espèces d’arbres et d’arbustes que compte le bassin méditerranéen, figure le cyprès de l’Atlas. Spécialité de la vallée du Haut Atlas au Maroc, cette espèce, qui résiste au réchauffement climatique, n’a cessé d’attirer la curiosité de nombreux botanistes, forestiers et écologues depuis les années 1920. Le capitaine Charles Watier, inspecteur des eaux et forêts du Sud marocain fut le premier à annoncer la présence de ce cyprès dans la vallée de l’oued N’Fiss, dans le Haut Atlas, en 1921. En 1950 Henri Gaussen, botaniste français, élèvera ce cyprès des Goundafa au rang d’espèce et lui donne le nom scientifique de Cupressus atlantica Gaussen, relaie The Conversation.

Le cyprès de l’Atlas (Cupressus atlantica Gaussen), espèce endémique du Haut Atlas marocain, figure parmi les 300 espèces d’arbres du bassin méditerranéen. Découvert en 1921 par Charles Watier dans la vallée de l’oued N’Fiss, il a été reconnu comme espèce distincte en 1950 par le botaniste Henri Gaussen. Il se distingue par son feuillage bleuté et ses petites pommes de pin sphériques.

Autrefois couvrant entre 5 000 et 10 000 hectares, cette essence ne subsiste aujourd’hui que sur 2 180 hectares. Cette régression est due à l’exploitation humaine (bois de construction, chauffage, alimentation du bétail) et aux pratiques traditionnelles. Le surpâturage, la pression anthropique et les dégâts liés au séisme du 8 septembre, notamment la destruction de la mosquée de Tinmel et d’anciens cyprès lors des travaux de reconstruction, ont aggravé la situation.

La FAO considère le Cupressus atlantica comme l’une des 17 espèces forestières mondiales à patrimoine génétique appauvri, tandis que l’UICN le classe en danger critique d’extinction, en raison notamment de la sécheresse persistante au Maroc depuis six ans.

Pour préserver cette espèce, des mesures urgentes sont préconisées : interdiction de l’exploitation du bois, limitation du pâturage, reboisement sélectif, sensibilisation des communautés locales, et création de forêts urbaines permettant sa conservation en dehors de son habitat naturel.

Le 29/07/2025

Source web par : bladi

https://www.bladi.net/maroc-tresor-menace-extinction,115932.html

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