Archives : la souveraineté du Maroc sur le Sahara

Entre 1946 et 1952, les positions exprimées par le colonel Quenard (devenu plus tard général), puis par le résident général au Maroc, le général Guillaume, traduisent une incertitude juridique persistante quant au tracé des frontières méridionales du Maroc. Dans ses propos, le général Guillaume reconnaît que, malgré les efforts déployés par la France pour annexer définitivement le département de la Saoura, ce projet «n’a pas eu de reconnaissance définitive en 1952» et que «le Maroc réclame déjà la marocanité de ces régions». Il y a là une réponse claire à ceux qui, encore aujourd’hui, colportent des contre-vérités sur une prétendue passivité du Royaume chérifien quant à son intégrité territoriale.
Des archives militaires et diplomatiques françaises datant de 1946 à 1952 confirment explicitement la souveraineté historique du Maroc sur les confins du Sahara oriental, notamment les régions de Tindouf, Béchar et Tamanrasset. Ces documents, restés longtemps inexplorés, comprennent des rapports confidentiels de hauts responsables militaires français, comme le colonel Quenard et le général Guillaume, qui attestent de l’autorité effective du Royaume sur ces territoires avant l’indépendance du Maroc.
Dans un rapport daté de 1946, le colonel Quenard décrit la présence marocaine à Tindouf comme totale : administration postale, ravitaillement, usage du dirham, présence de caïds marocains, et attachement des tribus locales comme les Rguibat au Royaume. Il admet que l’Algérie française ne profitait nullement économiquement de cette région, absorbée de facto par le Maroc.
Le général Guillaume, résident général au Maroc, reconnaît en 1952 que la France ne pouvait justifier juridiquement l’annexion de ces régions à l’Algérie sans violer le droit international et le pacte du Protectorat. Ces positions révèlent une continuité territoriale marocaine historiquement reconnue par l’administration coloniale elle-même.
Ces archives, désormais rendues publiques, renforcent la légitimité juridique du Maroc à revendiquer ces territoires devant les juridictions internationales, notamment la Cour internationale de Justice. Elles remettent aussi en cause le récit algérien post-indépendance niant la marocanité des régions sahariennes annexées en 1957.
Ce corpus constitue un fondement historique et diplomatique précieux pour rétablir les droits du Maroc dans le Sahara oriental et démontrer la continuité de sa souveraineté bien avant et après l’ère coloniale.Bas du formulaire
Le 16/06/2025
Source web par : le360
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