Les compagnies low-cost ont-elles un avenir au Maroc ?
Le premier portail des professionnels du Tourisme francophone s’interroge, dans son édition de ce matin, sur l’avenir des low-cost au Maroc. Voici l’article en intégralité :
Totalement congestionné, l'aéroport de Casablanca a discrètement congédié certaines compagnies low-cost, qui opéraient notamment des lignes sur Paris. Les travaux promis pour agrandir la plateforme peinent à commencer, malgré les ambitions affichées du gouvernement marocain. Est-il si sûr que le Royaume ne veut pas protéger sa compagnie nationale ? Voire...
En mars 2014, Vueling a eu une bien mauvaise surprise. La
compagnie qui opérait des vols quotidiens entre Paris et Casablanca s'est
brusquement vu retirer ses slots de l'aéroport marocain, l'obligeant à
passer par Rabat pour acheminer ses passagers.
La faute à un nouveau comité d'attribution des slots, récemment créé,
qui semble vouloir mettre un peu d'ordre dans les nouvelles lignes.
Et les dernières compagnies arrivées en ont fait les frais. EasyJet a également été touchée. Même Transavia, qui espérait pourtant se développer au Maroc avec le soutien de l'office du tourisme, n'est pas la bienvenue sur la plateforme Casaouis.
Les travaux d'agrandissement toujours pas commencés
Raison officielle invoquée par les autorités : le manque de place.
L'aéroport Mohamed V, premier aéroport du pays, est aujourd'hui totalement saturé, suite à la fermeture du terminal 1 depuis 2010 pour agrandissement.
Les deux terminaux restant ont une capacité de 6,5 millions de passagers, alors que le trafic atteint chaque année presque 8 millions de voyageurs.
Le nouveau projet, qui vise à accroître la capacité à 21 millions de passagers, n'a toujours pas démarré. Les travaux semblent avoir été reportés sine dié, en contradiction totale avec les ambitions politiques actuelles.
Le Maroc espère en effet tripler ses dessertes d’ici 2020 avec un objectif de 1 600 dessertes par semaine et de 20 millions de touristes par an.
Mais comme l'a précisé Zouhair
Mohamed EL Aoufir, le directeur de l'office national des aéroports marocains,
ce plan ne semble pas concerner Rabat et Casablanca.
Casablanca qui reste par ailleurs le hub
de la compagnie Royal Air Maroc, pesant pour 50% de son activité. Et cette
dernière ne doit pas être mécontente de voir s'éloigner temporairement les
low-cost concurrentes.
11 Juin 2014
SOURCE WEB PAR Tourmag.com avec TourismaPost
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