La RAM va-t-elle se mettre au service du tourisme ?
La Royal Air Maroc a occupé l’actualité ces derniers jours et pas que pour de bonnes raisons.
Le célèbre journaliste français Patrick Poivre-d’Arvor a, en effet, vivement critiqué la compagnie via un tweet incendiaire. Après trois jours au Maroc dans le cadre du Forum de la mer à El Jadida, il a, en effet, été informé au comptoir d’enregistrement de la Royal Air Maroc que son vol était surbooké et qu’il lui fallait attendre…
Une affaire qui en rappelle une autre, celle de Amina Slaoui, présidente de l’Amicale marocaine des handicapés, qui le 6 mai dernier publiait sur son compte facebook des photos de fauteuils roulants dans un état désastreux, destinés aux personnes à mobilité réduites pour se déplacer dans l’aéroport et rejoindre leur avions. L’affaire avait alors été relayée par de nombreux organes de presse.
L’image de la compagnie a donc une nouvelle fois écornée. Ce qui inquiète nombres d’opérateurs du secteur qui y voient, une fois encore, une image négative du pays et de la RAM qui est véhiculée à l’étranger.
A coté de cela, la 121e assemblée générale de l’Association internationale de transporteurs aériens francophones (ATAF) s’est ouvert ce week-end à Rabat. A cette occasion, Driss Benhima, PDG de la compagnie, s’est dit confiant quant à l’avenir du transport aérien civil dans le monde, sans pourtant écarter le risque que certaines compagnies pourraient affronter des menaces mortelles. Selon lui, «La libéralisation a permis la démocratisation du transport aérien, mais elle est porteuse de menaces mortelles pour des compagnies». Y-a-t-il un message à retenir pour le marché marocain, son open sky et les compagnies low-cost La question est en suspend…
Hasard de calendrier, aujourd’hui, lundi 19 mai, les responsables de la Confédération nationale du Tourisme ont rencontré le staff dirigeant de la compagnie pour nouer un dialogue serein avec la compagnie pour que celle-ci joue un rôle plus efficient dans le développement du secteur touristique.
Pourtant, jusqu’à présent la compagnie qui doit d’abord défendre ses intérêts financiers ne semble pas prête à faire des concessions, surtout face aux compagnies low-cost…
Le sujet est d’actualité. Il mérite une grande réflexion.
19 mai 2014_SOURCE WEB Par Tourisma Post
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