Exploration des Arts Populaires le Long des Rives de l'Oued Drâa
Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a dévoilé un film documentaire captivant intitulé "Arts populaires sur les rives d’Oued Drâa», disponible depuis samedi dernier sur le portail national maroc.ma. D'une durée de 52 minutes, ce documentaire met en lumière six genres artistiques populaires parmi les plus répandus le long des rives de l'Oued Drâa, allant de "Aflan Draa" à "Bab al-Mhamid", englobant des arts traditionnels oraux ainsi que des formes artistiques combinant danse et poésie, selon un communiqué du ministère.
Ce film documentaire examine les évolutions survenues dans les arts populaires le long des rives de l'Oued Drâa, aussi bien sur le fond, avec la transition de certaines danses de guerrières à festives, que sur la forme, passant de performances à dos de cheval à des performances au sol, ou encore de danses en deux rangs à des danses en un rang. Il met également en lumière les intersections entre les arts populaires de Drâa et d'autres arts populaires marocains.
Pour capturer la richesse artistique de la région, le documentaire a accueilli huit troupes locales dans huit endroits différents de la province de Zagora, allant des oasis aux rives de l'Oued, en passant par les kasbahs et les sites historiques, ainsi que des hôtels modernes, offrant ainsi un panorama artistique varié qui contribue à la promotion touristique de la région.
Des spécialistes renommés ont été conviés à partager leur expertise dans le documentaire, notamment le chercheur en patrimoine immatériel de la région de Drâa, Mohamed El Jilali, l'auteur de "Poésie populaire à Drâa", Mustafa Addafli, ainsi que le professeur de littérature moderne, Ali Al Motaki, et le doctorant Ali Fadili.
Le documentaire cherche à rendre compte des transformations des arts populaires le long des rives de l'Oued Drâa, influencées par les changements de mode de vie, le métissage culturel et ethnique, ce qui a donné naissance à plus de 20 genres artistiques populaires. Parmi ces genres figurent la "Roukba", mêlant danse, parole rythmée et poésie, la "Rasma", considérée comme un genre poétique par excellence, ainsi que le "Laabid" ou "Gnaoua", intimement lié à l'histoire des esclaves subsahariens, sans oublier les danses "Ahidous" et l'art de "Lhadra".
Le 08/05/2024
Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani
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