Tafilalet 38 millions de DH pour le développement durable des oasis
L’enveloppe allouée, 38 millions de DH, servira à la promotion de l'éco-tourisme, aux infrastructures et à l'amélioration de la qualité de vie de la population.
Il s’agit également de développer les énergies renouvelables et de promouvoir l'agriculture à forte valeur ajoutée. Lancé en 2006 par la Direction de l'aménagement du territoire, en partenariat avec le PNUD et avec l'appui d'autres partenaires nationaux et internationaux, le Programme oasis Tafilalet a comme mission principale l'élaboration d'un plan de développement territorial durable dans le Tafilalet, en se basant sur les plans communaux et intercommunaux de développement. Son objectif global est de lutter contre la désertification et la pauvreté par la sauvegarde et la valorisation des oasis. La première convention porte sur un mémorandum d'entente concernant l'amélioration de l'accueil dans les services publics, en partenariat avec le gouvernement du Japon et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
La deuxième convention de partenariat entre le POT et la Commune rurale de Ghriss Soufli (province d'Errachidia) a pour objectif l'«aménagement et l'équipement d'une unité de valorisation des plantes aromatiques et médicinales». La dernière convention de partenariat entre le POT et la Commune rurale de Ferkla Oulia, relevant de la province d'Errachidia vise la réalisation d'une décharge publique intercommunale.
Des palmeraies fragilisées
Le Tafilalet est une région agricole dominée par la culture du palmier dattier. Il emploie 60% de la population active. En dehors de la phoeniciculture, les principales productions concernent la luzerne, le maraîchage, le blé, le palmier, l’orge et l’olivier. La production animale concerne essentiellement l’élevage d’ovins (race D’man), de bovins (races locales), de caprins et de camelins. Cependant, la désertification, qui s’est accélérée ces dernières décennies, a fragilisé cette région du pays. «Partout, les régions oasiennes sont en déficit hydrique. Jamais leurs besoins n’ont été satisfaits dans leur totalité.
Les surfaces cultivables ont baissé de 20%, les productions agricoles ont chuté de 16% alors que le palmier dattier a vu sa production régresser de 34%», peut-on lire dans le document portant sur la stratégie du développement et de l’aménagement des oasis au Maroc. Il devenait donc urgent de stopper ce stress hydrique aggravé par les changements climatiques. En 2012, ce même programme POT a consacré un budget total de 41 millions de dirhams pour le projet axé sur l’adaptation au changement climatique pour des oasis.
Ce projet est mis en œuvre par le Secrétariat d’État chargé de l’eau et de l’environnement (SEEE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au niveau des provinces oasiennes du Maroc (Errachidia, Tinghir, Ouarzazate, Zagora).
Les réalisations du POT
•Réhabilitation du ksar Laachouria à Fezna. Coût du projet : 590 400 DH
• Construction de la séguia Mezlaghat (CR Gheris el Ouloui) : 467 628 DH
•Aménagement de la Khettara Omaria (CR Fezna) : 2 266 930 DH
•Construction du complexe commercial feminin de Bouiya (association Al Moustakbal):
1 320 000 DH
• Aménagement des parcelles de culture des plantes aromatiques et médicinales : 516 870 DH
(Source : Bulletin d’information du POT novembre 2012)
Publié le : 29 janvier 2014 –SOURCE WEB Par L.M., LE MATIN
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