TSGJB BANNER

Infos région

Sahara Marocain : L’Espagne invitée à reconsidérer sa position

Sahara Marocain : L’Espagne invitée à reconsidérer sa position

Hola ! La presse espagnole a décidé  d’éclairer ses lecteurs sur le véritable sujet de  la crise entre le Maroc et l’Espagne et de sensibiliser le monde sur  la gravité de la situation pour le royaume ibérique, notamment au niveau sécuritaire.  ‘‘Sanchez bloque la relation entre les services secrets espagnols et marocains en pleine alerte anti-terroriste de niveau 4’’, titre le site d’investigation ‘‘OK Diario’’. Citant les services secrets espagnols, le site rapporte que le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a, en couvrant Brahim Ghali, «court-circuité» les bonnes relations entre les renseignements de son pays et ceux du Maroc. Et cela, au moment même où le risque terroriste en Espagne est élevé… C’est le site d’investigation espagnol Ok Diario qui en tire cette conclusion, sans appel. Rien ne va plus entre les services de renseignement du Maroc et d’Espagne et ce, du fait de Pedro Sánchez. Citant des sources des services secrets espagnols, Ok Diario avance que le président du gouvernement espagnol, a de facto littéralement «court-circuité» ces relations, en décidant de couvrir l’arrivée sur le sol espagnol, en toute illégalité et sous une fausse identité, de Brahim Ghali, le chef du Polisario, alors même qu’il fait l’objet devant la justice d’Espagne de plusieurs plaintes pour viol, faits de torture et crimes de guerre. Ce blocage intervient alors qu’en Espagne, le niveau d’alerte terroriste est de «quatre renforcé» (sur une échelle de cinq), soit un risque proche de «très élevé». C’est le plus haut niveau jamais enregistré depuis juin 2015, indique le média.  ‘‘L’Espagne appelée à faire preuve de courage et de clarté’’, titre pour sa part le journal électronique ‘‘El Imparcial’’. Le gouvernement espagnol doit faire preuve de “courage et de clarté” dans le traitement de l’affaire du dénommé Brahim Ghali, chef des milices du polisario, qui doit répondre de ses actes devant la justice, affirme, mardi, le journal électronique espagnol “El Imparcial”. “Le gouvernement espagnol ne peut plus rester dans l’ignorance face à la gravité du conflit diplomatique” avec le Maroc après la “décision maladroite d’accueillir de manière secrète le chef du polisario avec un faux passeport”, écrit le site espagnol dans un article sous le titre “Le gouvernement cache la rupture totale des relations avec le Maroc”. “Le gouvernement espagnol n’assume toujours pas la gravité de la crise diplomatique avec le Maroc” fait observer le portail espagnol, assurant qu’il ”est temps que Pedro Sánchez reprenne la situation en main et tente de rétablir les relations bilatérales avec notre voisin du Sud”.  ‘‘Un cas d’école’’ intitule pour sa part le journaliste et écrivain espagnol Fermin Bocos dans une tribune publié ce mardi dans plusieurs supports médiatiques ibériques, dont l’agence ‘‘Europapress’’. ‘‘La décision du gouvernement espagnol d’accueillir, en catimini et sous une identité usurpée, du chef des milices du polisario, le dénommé Brahim Ghali, est une erreur politique sans précédent’’ dans l’histoire de l’Espagne, souligne le journaliste. ‘‘Il n’y a pas de précédent dans le monde de la diplomatie espagnole d’une erreur politique comme celle commise par Mme Gonzalez Laya, ministre des Affaires étrangères, qui, en protégeant et en justifiant l’accueil en Espagne de Brahim Ghali, chef du front polisario, a provoqué une crise politique aiguë avec le Maroc’’, affirme Bocos.

Une crise qui trahit la faiblesse du gouvernement Sanchez, à la composition travestie par un parti socialiste qui ne respire que par son alliance avec Podemos et le PSC.  Ajoutons à cela l’opération de charme de l’Espagne qui se fait un devoir de  courtiser l’Algérie en lorgnant ces contrats d’armement qui font tourner la tête dans le mauvais sens.

Voilà la feuille de route qui a crié au scandale de l’affaire Brahim Ghali, « Ghali Gate » un échec décisif et catastrophique du gouvernement Sanchez. Selon un expert, le Parlement espagnol est condamné à des élections anticipées pour se débarrasser  rapidement de  l’actuel Exécutif. Et dans ce cas  le Parti Popular, serait le grand favori vu les positions stratégiques avancées de ce parti, en bonne terme, depuis toujours avec le Maroc.

Notons toutefois que la proposition française de s’improviser médiateur dans cette crise entre Rabat et Madrid est plutôt bien « osée » quand on se reconsidère la portée actuelle de la relation franco algérienne . N’est ce pas l’Algérie  qui est le  » chevalier invisible  » de cette crise ? Un rôle que les médias d’investigation pourraient nous aider à mieux comprendre en leur posant directement la question !

C’est évidemment les symptômes d’une  crise chronique qui continuent à se manifester pour ces mêmes raisons. D’abord sur les présides de Sebta et Melilia, puis sur la gestion du dossier du Sahara, puis  du dossier migratoire et enfin d’une coopération mal équilibrée dans cette  lutte contre le terrorisme international. Et à chaque fois c’est au pouvoir à Madrid que revient la responsabilité de gérer la bonne santé diplomatique entre le Maroc et l’Espagne. Et la avec  certains membres du parti socialiste avec le gouvernement Pedro Sanchez, c’est compliqué. En revanche avec un gouvernement  dirigé par le parti Popular, le PP. C’est toujours un respect historique qui préside.

Cette amitié entre le PP sous Pablo Casado avec des partis marocains comme l’Istiqlal, le RNI ou le PAM explique en partie pourquoi la droite au pouvoir en Espagne, et même en France, catalyse de bonnes relations entre Madrid et Rabat. Mais avec le pouvoir de Pedro Sanchez la vision de la politique est déformée à la base puisque dépendante de partis régionalistes travaillés  par le polisario, notamment par la gauche républicaine espagnole, Esquerra Republicana de catalunya (ERC) qui s’est allié au parti national basque, en février 2017, pour proposer une motion pour la reconnaissance par Madrid de la rasd.

l’Espagne  est depuis quelques années le premier partenaire commercial du Maroc, avec une balance commerciale de 12 milliards d’euros, dépassant la France de près de 3 milliards d’euros. Dans cette réalité économique les relations devraient être relativement et humainement enrichissante. Voila pourquoi  l’Espagne est limitée dans son expansion en Afrique, parce que sa  stabilité politique a été confiée à certaines superstitions. La citation la plus célèbre de Miguel de Cervantes disait à juste propos : « La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu’elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité. »

Le gouvernement Sanchez, en un mot, c’est l ‘instabilité.  Cette crise n’oppose donc pas l’Espagne au Maroc, mais bien peut être  les partis du gouvernement Sanchez à Rabat. C’est un parti socialiste défait toutefois aux élections régionales du mois dernier où il a été combattu avec force par la droite, y compris dans ses fiefs historiques, comme Madrid ou l’Andalousie. Ce gouvernement ne tient que par la coalition qu’il a montée avec le PSC et Podemos. Pedro Sanchez a été instrumentalisé  et a cédé aux volontés indépendantistes. Si on analyse la vision du ministre de l’Intérieur, Fernando Grande avec celle de la ministre de la Défense Margarita Robles, c’est troublant et flagrant à la fois de voir cette différence qui les sépare. Dans le cas de la ministre des Affaires étrangères Arancha González, c’est moins évident puisqu’elle est appelé  à  expliquer la position espagnole.

«  Si un Premier ministre de droite, explique Emmanuel Dupuy expert de la géopolitique dans les colonnes de Média 24,  ou centriste était au pouvoir, je ne pense pas qu’il aurait accepté d’accueillir en catimini, de manière contraire aux us diplomatiques, Brahim Ghali. Et surtout pas en réponse à une demande des autorités algériennes ! Isabel Díaz Ayuso, la nouvelle égérie du PP en Espagne, ou Pablo Casado, le président du PP, ont interrogé, pas plus tard que la semaine dernière, au Cortes (Parlement espagnol) et de manière publique le Premier ministre en lui signalant qu’il a commis une erreur politique. Et qu’ils attendaient bien que cette erreur politique soit expliquée. Nous sommes à l’aube, poursuit-il  d’une crise gouvernementale. Mais cette crise n’est pas née du Ghali Gate, qui est juste un exemple du très faible positionnement politique de Sanchez qui risque de devoir revenir aux urnes pour des élections anticipées. Des élections dont il est peu probable qu’il sorte gagnant. D’autant qu’il a perdu le soutien de Podemos, qu’il avait acté avec le SG de ce parti, Pablo Iglesias. Mais étant donné que Iglesias s’est fait lui-même débarquer de son parti, je ne suis pas sûr que s’il y a de nouvelles élections, le parti socialiste (PSOE) pourrait les gagner. Je pense même que la droite les remporteraient haut la main.Il y aura sans doute un phénomène d’implosion à la suite de ce Ghali Gate. Car l’affaiblissement du PSOE avait commencé bien avant, avec la perte dans les régionales de la plupart des régions qui étaient ses bastions historiques, passés chez le PP. Sans parler de la montée en puissance de Vox, parti conservateur qu’on qualifie d’extrême droite, qui a déclaré que le Premier ministre devait démissionner, à la suite de la faute politique que constitue l’accueil de Brahim Ghali. »

Il n’empêche que des médias reviennent à la charge pour présenter à l’opinion publique espagnole un portrait objectif de la situation. A l’image du quotidien barcelonais La Vanguardia, qui analyse la brouille entre Rabat et Madrid sous le prisme du grand chamboulement géopolitique qui traverse l’ensemble de la sous-région. Le quotidien catalan rappelle également le mutisme de l’Administration Biden sur la question, ce qui s’apparenterait pour le journal à un soutien à la position marocaine.

Une position partagée par le quotidien madrilène El Mundo, dont le directeur de publication Francisco Rosell explique la situation par « une perte de puissance à l’international de l’Espagne ». Le site d’information El Español voit, de son côté, une intervention du Roi Felipe comme seule moyen de dépasser la crise en cours. Ce support signale, au passage, la responsabilité du ministère des Affaires étrangère, mené par Arancha Gonzalez Laya, dans la détérioration du partenariat entre Rabat et Madrid. Ce dernier, ainsi que la Moncloa, est accusé d’avoir ignoré les avertissements des services de renseignements sur les répercussions politiques de l’affaire de l’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne. Le site d’information étaye ses propos par des sources au sein du CNI (Centro Nacional de Inteligencia), qui précisent que « cette décision insensée a été prise à l’encontre de nos recommandations ».

Pour rappel, El Español était parmi les premiers supports à signaler la mésentente entre le ministère de l’Intérieur, les services de sécurité, d’un côté, et la diplomatie et la Monclao, de l’autre, sur l’hospitalisation du chef des séparatistes du Polisario à Logroño. La Razon et Ok Diario ont pour leur part fait le choix d’accabler le gouvernement Sanchez, qu’ils jugent responsable et faible, tout en faisant preuve d’une nostalgie du gouvernement Aznar, « dont l’intransigeance visà-vis des revendications marocaines représentaient le meilleur moyen de gérer les relations avec Rabat ».

L’Europe ne s’est pas exprimée sur l’entrée hors la loi de Brahim Ghali. Mais quand elle s’est exprimée, tardivement, elle l’a fait de manière assez corporatiste après le vague migratoire de Sebta. Ylva Johansson, la commissaire suédoise aux affaires intérieures de l’UE, et Margaritis Schinas, vice-président de la Commission chargé des migrations et de la promotion du mode de vie européen, ont tous deux soutenu la position espagnole. Mais cela ne veut pas dire que la cohésion européenne sera au rendez-vous. C’est une union de voix de façade. Elle l’est parce que la France a tapé du poing sur la table et parce que la présidence de l’Union européenne est assurée actuellement par le Portugal qui est aussi un grand partenaire principal à l’ Espagne.

Perçue par Madrid comme une agression et un chantage migratoire, la manœuvre marocaine n’en est pourtant pas une pour le ministre des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita. « Pour moi, c’est d’abord une crise migratoire née d’une crise politique entre deux partenaires »,  a – il  déclaré  au micro d’Europe 1. Une crise dont la responsabilité impute à l’Espagne, affirme le ministre. « Durant quatre ans, le Maroc a démantelé 8.000 cellules de trafic d’êtres humains, 14.000 tentatives de migration clandestines, dont 80 sur la ville de Ceuta », insiste Nasser Bourita, totalement confiant sur la question de la protection des frontières européennes. Mais « le bon voisinage n’est pas à sens unique », clame enfin le chef de la diplomatie marocaine.

« Si le 1er juillet, poursuit Emmanuel Dupuy avec le passage de relais à la présidence Slovène, il est possible que cette configuration change. La Slovénie est très loin de ces questions migratoires. Je ne dirai pas ça si c’était l’Italie, la Grèce ou la France qui allaient prendre le relais, mais il se trouve que la présidence française ne prendra place qu’au premier semestre 2022. On a ici la preuve que, parfois, ce n’est pas l’Europe qui parle, mais ceux qui ont le plus d’intérêt national à utiliser la dimension européenne pour faire valoir leur propre défense ou leur propre stratégie. Cette Europe qui accorde 6 milliards d’euros à la Turquie pour gérer les 4 millions de réfugiés présents sur son territoire. Et ne pipent aucun mot quand Erdogan brandit la menace des migrants ou quand il les renvoie carrément à l’Espace Schengen via la frontière grecque. Pendant ce temps, on octroie au Maroc tout au plus 400 millions d’euros pour traiter la question migratoire. Les Espagnols et les Européens devraient se poser cette question : comment se fait-il qu’on reste silencieux quand il y a rupture de contrat avec la Turquie, et que tout le monde monte au créneau quand c’est le Maroc ? »

Le Royaume a pourtant montré de manière factuelle qu’il a déjoué près de 14 000 tentatives d’incursion clandestines depuis 2018 dans les deux présides espagnols. Et qu’il a par le biais de ses services de sécurité et de renseignement, la DGSN, la DGED et la DGST, démantelé près de 8000 cellules criminelles migratoires. Et dans le cas spécifique de Sebta, le Maroc avait par le passé — car c’est une crise cyclique, faut-il le rappeler, depuis septembre 2015 — empêché 80 tentatives qui ressemblent beaucoup à ce qu’on a vu ces derniers jours.

Le Maroc n’est donc pas la Turquie. Et on sait tous qu’il s’est engagé de longue date avec ses partenaires africains non pas à être le défenseur des frontières européennes, mais plutôt en proposant une vision endogène africaine de la question migratoire, ce qu’on appelle la migration circulaire.

Quand le Prince Moulay Rachid a prononcé son discours au nom du Roi, lors du 29e sommet des chefs d’État de l’Union africaine en juillet 2017, il a eu parfaitement raison de dire qu’il faut avant tout que les pays africains aient une vision sur la question migratoire. Cette vision proposée par le Maroc a donné naissance quatre ans plus tard, en décembre dernier, à l’observatoire de la migration. Ce qui montre en somme que le Maroc n’a pas à recevoir de leçons de quiconque.

Le Commissaire, chargé du département des Douanes, du Commerce et de la Libre circulation au sein de la CEDEAO, M. Tèi Konzi, a qualifié le Maroc de “champion” en matière de gestion des questions liées à la migration, dans une déclaration à Diplomatie.ma.  « Le Maroc est un champion en matière de gestion des flux migratoires qui a su faire preuve de professionnalisme, tout en faisant de la problématique de la migration, une affaire de développement », a-t-il déclaré  au terme des travaux de la 8e Conférence Ministérielle du Dialogue 5+5 sur la Migration et le Développement.

« L’Espagne est appelée à reconsidérer sa position sur la question du Sahara dans le nouveau contexte géopolitique marqué par la décision des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur les provinces du Sud, a souligné l’ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia Margallo. Rabat et Washington entretiennent une relation très spéciale parce que le Royaume a été le premier pays à reconnaître les États-Unis d’Amérique. Lorsque le monde était divisé en deux, le grand allié des États-Unis était le Maroc. »

Margallo a par ailleurs mis en garde contre les risques de la création d’un pseudo-état dans la région, relevant que lorsqu’il était à la tête de la diplomatie espagnole il a dû gérer les conséquences d’une « attaque terroriste » dans les camps de Tindouf qui s’est soldée par l’enlèvement de deux coopérants espagnols et une italienne.

La conjoncture géopolitique internationale a changé et le gouvernement de Pedro Sanchez n’arrive pas à tirer les leçons de ces mutations, a-t-il estimé, ajoutant que l’expression « référendum d’autodétermination» a disparu des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU depuis 2003. En plus, a expliqué Margallo, le Maroc a retrouvé sa place au sein de l’Union Africaine et plusieurs pays arabes et africains ont ouvert des consulats dans les villes de Dakhla et Laayoune, alors que d’autres envisagent de le faire. «Quand les circonstances changent, on doit changer. Nous devons nous adapter au nouveau contexte. C’est un problème que nous devons résoudre», a-t-il conclu.

LOn l’aura compris, l’ Espagne et l’Europe ont appris que le message de la diplomatie marocaine a été convaincant. A la lumière des propos cités ci haut,  il apparaît déjà clairement que l ‘ Espagne n’a d’ autre alternative que de rejoindre  l’autre Espagne plus sage et plus patriote.

«Il Nous faut combattre, avait dit Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de la visite du Pape à Rabat fin Mars 2019, des maux d’un autre âge qui se nourrissent de la trahison et de l’instrumentalisation du Message divin en prônant le déni de l’Autre et autres théories scélérates. Dans ce monde en quête de repères, le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de clamer, d’enseigner et de vivre au quotidien la Fraternité des fils d’Abraham – pilier fondateur de la très riche diversité de la civilisation marocaine. L’union de tous les Marocains, par-delà les confessions, en est un exemple éloquent. Cette symbiose est notre réalité. Elle se matérialise par des mosquées, des églises et des synagogues qui, depuis toujours, se côtoient dans les villes du Royaume. »

On devrait écrire cette citation sur la mer bleue de la Méditerranée qui unit l’Espagne au Maroc pour bâtir un esprit solide et solidaire à toute épreuve aux futurs citoyens du monde.

Nasrallah Belkhayate

Président de la Fondation Trophée de l’Africanité

Le 26 mai 2021

Source web Par : leadershiproyal

Les tags en relation

 

Les articles en relation