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L’ouverture du ciel, cause, conséquence et solution à la crise économique

L’ouverture du ciel, cause, conséquence et solution à la crise économique

A la fin du premier semestre 2021, la reprise économique n’est pas encore au rendez-vous !  Du moins si elle est annoncée dans plusieurs pays, elle concerna particulièrement les pays les plus riches.

En effet, aux Etats-Unis elle a été amorcée au coût de milliers de milliards de dollars, soit quelque 4000 milliards précisément.

En Europe, le plan de relance de l’UE de 750 milliards de dollars annoncé n’est pas encore concrétisé et les différents pays bénéficiaires doivent justifier de plans judicieusement élaborés pour bénéficier des subventions européennes de 290 milliards d’euros et des emprunts collectifs.

Mais, ces mannes de financements attendent aussi la relance économique qui doit se concrétiser d’abord et avant tout par la reprise de la consommation des ménages grâce aux montants exorbitants de leur épargne de ces derniers depuis le début de la pandémie, en février 2020.

Donc, les moyens de financement proposés par les plans de relance sont certainement indispensables à la reprise économique mais seulement une fois qu’elle sera enclenchée.

Car pour l’autre axe de la croissance qu’est l’investissement, il est également en panne même si les États se donnent le rôle d’initiateurs en allant jusqu’à lancer une politique de grands travaux comme c’est le cas aux USA.

En attendant, le soutien des Etats à l’économie et précisément aux acteurs économiques continue d’être une nécessité conjoncturelle.

Qu’il s’agisse du financement du chômage par des subventions étatiques partielles, ou les octrois de crédits garantis aux entreprises, sans de telles béquilles, l’effondrement de l’économie aurait été plus profond et plus long à rattraper par la reprise.

C’est en cela que l’année 2021 qui promettait d’être celle de la reprise économique après une année 2020 qualifiée à juste titre comme étant catastrophique, déjà à mi-parcours, ne le sera pas.

La profondeur de la crise, reconnue comme étant beaucoup plus grave que celle de 2008 et même que celle de 1929, ne se résorbera pas à coup d’aides publiques. D’autant que les économistes s’accordent sur des constats qui la rendent plus difficile que prévu.

Comme, par exemple, la nécessité de la transformation des économies, qui pour les pays riches doivent se réorienter vers le développement durable, accentuer leurs investissements dans la recherche et le développement, travailler sur leur dépendance commerciale dans des domaines importants comme la production de médicaments en Chine ou encore, à l’extrême limite de leurs besoins industriels, celle des semi-conducteurs nécessaires à plusieurs secteurs qui vont de l’automobile au développement de l’intelligence artificielle.

Quant aux pays en voie de développement, qui face à la crise sanitaire et économique de ces deux années 2020 et 2021, se sont accrochés aux méthodes de sauvegarde conjoncturelle des pays riches en engageant leurs Etats vers plus d’endettement public pour renforcer leur rôle d’acteurs économiques, il s’avère que nombre d’entre eux vivent une réelle dépendance économique envers le secteur touristique.

Le 12/05/2021

Source web Par : lnt

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