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#Maroc_BANQUES_PARTICIPATIVES: L’IMPACT DU CORONAVIRUS

#Maroc_BANQUES_PARTICIPATIVES: L’IMPACT DU CORONAVIRUS

Le secteur des banques participatives a essuyé des pertes sur les six premiers mois de l’année. Selon Finéopolis institute, la crise sanitaire explique en partie ces pertes.

La banque participative n’a pas été épargnée par la pandémie de Covid-19, nous apprend Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison en kiosque ce vendredi. Selon le journal, au cours du premier semestre 2020, les banques et fenêtres participatives marocaines ont dégagé un PNB (produit net bancaire) de l’ordre de 140 millions de DH.

On apprend aussi qu’en ce qui concerne les encours de financements à fin juin 2020, les créances Mourabaha ont connu un accroissement de plus de 17% par rapport à leur niveau de fin décembre 2019, avec un total enregistré dépassant les 10,690 milliards de DH.

L’analyse de Finéopolis institute montre également que les financements de l’immobilier continuent d’accaparer la plus grande proportion, plus de 82%, suivis des financements à la consommation (acquisitions de voitures) à un peu moins de 10%.

Aujourd’hui Le Maroc signale aussi que les financements à l’équipement, destinés aux entreprises, malgré une forte progression de 12%, n’arrivent toujours pas à connaître l’essor espéré. «Au-delà de la faiblesse de progression des dépôts au cours de la période sous étude, laquelle faiblesse pourrait être, en partie, légitimement attribuée aux effets de la pandémie de Covid-19, l’élément le plus parlant, voire le plus inquiétant, réside dans la cristallisation du phénomène qui marque la finance participative au Maroc depuis son démarrage; l’évolution beaucoup moins rapide des dépôts comparativement à celle des financements en l’occurrence», apprend-on de même.

En ce qui concerne les parts de marché, Finéopolis institute fait remarquer que des déplacements de positions ont été opérés au cours de la période, sans pour autant remettre en question le statu quo caractérisant le marché de la finance participative depuis pratiquement son démarrage, puisque les trois leaders du marché demeurent les mêmes. «En termes relatifs, les déplacements les plus importants qui ont été observés ont concerné une perte de 3,6 points pour le compte de Bank Assafa contre des gains de 1,4 et 1,0 point pour Al Akhdar et Umnia, respectivement.

Concernant les dépôts d’investissement, ils n’ont réussi à drainer que 610 millions de DH et ce, une année après leur commercialisation. Sur le plan des parts de marché, 70,19% de l’encours des dépôts d’investissement sont détenus par Umnia (1er), 18,23% par Dar Al Amane (2ème) et 6,68% par Bank Assafa (3ème)», précise le journal, ajoutant que les banques et fenêtres participatives marocaines ont réalisé un résultat net global de -183 millions de DH.

On note que les plus fortes pertes ont été enregistrées chez Umnia (-65,9 MDH), Al Yousr (-34,2 MDH), Al Akhdar (-24,3MDH). Deux structures arrivent à sortir leur épingle du jeu en réalisant un petit bénéfice (+2,2MDH) et (+0,6 MDH): respectivement Dar Al Amane et Najmah.

Le 22/10/2020

Source Web Par Le 360

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