Lancement à Rabat d'une formation spécifique Comment accéder aux métie
• L’association culturelle Théâtre Nomade reçoit, jusqu’au 14 octobre, une institution spécialisée dans la lutte contre l’exclusion sociale, et ce, dans le cadre d’un partenariat d’échange entre le Maroc et la délégation Wallonie-Bruxelles, afin de former des assistants en techniques de cirque.
• Cette rencontre, sous le petit chapiteau du Théâtre Nomade à Bouknadel, rentre dans le cadre du programme annuel de l’association, dont la formation professionnelle constitue l’un des piliers pour développer le secteur des arts de la rue, à travers des stages pluridisciplinaires.
Les marionnettes géantes du Théâtre Nomade présentant 14 régions du Maroc.
La pièce «Tqerqib Ennab» en tournée en 2013 dans plusieurs villes du Maroc.
Dans le but de se perfectionner dans les arts de la rue, le Théâtre Nomade fait appel à de nombreuses institutions qualifiées dans ce domaine, afin d’être à la mesure de ce qui est pratiqué actuellement dans cet univers. Donc, après le workshop sur le masque en cuir de la Commedia dell’arte, l’association culturelle Théâtre Nomade dédie cette rencontre à la formation d’assistants en techniques de cirque avec la collaboration de l’association Asbl belge L.E.S. (lutte contre l’exclusion sociale à Molenbeek) et l’École de cirque de Bruxelles.
«Nous avons fait appel à Asbl qui est une association reconnue par l’État belge pour lutter contre l’exclusion sociale. Elle regroupe plusieurs intervenants qui opèrent dans les quartiers défavorisés de la Wallonie-Bruxelles. Notre collaboration se base, donc, sur l’échange des démarches pratiquées dans nos deux pays afin d’aider les jeunes à s’intégrer dans leur milieu social», explique Mohammed El Hassouni, directeur du Théâtre Nomade.
Donc, pendant ces sept jours, plusieurs jeunes de Salé et quartiers avoisinants prennent part à cette formation où ils reçoivent des cours théoriques et pratiques sur les techniques du cirque. Ce stage en acro-portées est une occasion pour accompagner les candidats dans la compréhension de ces techniques. Il est ouvert aux apprentis du Théâtre Nomade, ainsi qu’aux anciens participants aux ateliers du Théâtre Nomade sur la commune de Sidi Abi Al Qanadil. «Notre objectif est de faire profiter ces jeunes du maximum d’enseignements.
Ainsi, en compagnie des deux professeurs de l’École de cirque de Bruxelles, on se lance chaque matin dans des échauffements physiques, suite auxquels les deux enseignants font des démonstrations en acro-portées (acrobaties aériennes de tous genres), thème autour duquel tourne cette formation. Nous avons prévu de travailler quatre heures par jour avec les animateurs qui, outre les séances pratiques matinales, organisent des jeux et autres improvisations pour le grand bonheur des participants».
Cette formation présente, aussi, une occasion pour montrer à l’École de cirque de Bruxelles les anciennes résidences du Théâtre Nomade. Chaque après-midi, une visite est prévue dans les résidences se trouvant à la périphérie de Salé. «Cette immersion dans les activités développées par l’équipe du Théâtre Nomade est très positive à plus d’un titre. Car, elle permet de revoir et d’apprécier les réalisations effectuées par les membres du Théâtre Nomade», renchérit Mohammed El Hassouni.
Un projet ambitieux
Depuis sa création en 2006 à Salé par Mohammed El Hassouni et Soufia El Boukhary, l’association culturelle Théâtre Nomade a pour objectif primordial de lutter contre l’exclusion sociale des jeunes des quartiers marginalisés de Salé. Et ce par le biais des arts de la rue et l’animation d’ateliers de pratiques artistiques. Ses initiateurs ont, également, mis l’accent sur la formation professionnelle aux arts du spectacle et au développement de l’offre culturelle par l’organisation de grandes parades de rue populaires. Plusieurs stages ont été dispensés afin de faire profiter les jeunes talents des compétences et du professionnalisme d’artistes venus d’autres horizons. Ce qui a permis aux jeunes artistes du Théâtre Nomade de bénéficier de plusieurs formations, notamment celle sur le clown et le théâtre (2009), la scénographie et le masque (2010), puis la formation avancée et itinérante de la rue (2011).
10 Octobre 2013 –
SOURCE WEB Par Ouafaâ Benani, LE MATIN
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