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Les professionnels du tourisme dans le flou

Les professionnels du tourisme dans le flou

Selon les éclaircissements du ministre de la Santé, Khaled Ait Taleb, les autorités marocaines attendent au moins 14 jours pour reconsidérer la décision d’interdire les déplacements vers les huit villes, c’est-à-dire jusqu’au dimanche 9 août.

Le mois d’août, et comme partout au monde, représente le pic de la saison d’été au Maroc où les citoyens voyages en famille ou entre amis et où les professionnels du secteur du tourisme gagnent leur pain. Avec la décision de suspendre les déplacements vers 8 villes du Royaume, les habitants et professionnels de ses 8 destinations ne savent plus où donner de la tête.

Pas seulement ses derniers, mais également de nombreuses familles marocaines qui ne savent plus comment s’organiser pour leurs vacances d’été en cette période difficile de crise sanitaire.

Bien que le gouvernement marocain ait promis de revoir la classification territoriale, qui divise le royaume en deux zones (1 et 2), les villes touristiques classées dans la deuxième zone attendent toujours la décision d’ouvrir les plages et de permettre aux touristes d’y accéder après les vacances de l’Aïd al-Adha.

La deuxième zone regroupe cinq villes à savoir Tanger, Asilah, Larache, Kénitra et Marrakech, qui vivent aujourd’hui une paralysie complète du secteur touristique, mettant la saison estivale de 2020 en danger comme l’expriment les professionnels du secteur.

D’ailleurs, certaines villes de la deuxième zone, comme Asilah et Moulay Bousselham, vivent des revenus de la saison estivale tout au long de l’année, ce qui menace d’une crise économique étouffante qui terrifie la population et les responsables de la région.

Après que le ministère de l’Intérieur ait autorisé l’obtention d’une autorisation de déplacement pour ceux qui ont pu obtenir des réservations touristiques avant la décision de suspendre les déplacements dans les 8 villes du Maroc, les citoyens de la ville du nord Tétouan ont pu souffler un peu après que les autorités ont autorisé les familles à profiter des plages du détroit de Fnideq.

D’autre part, et à l’entrée de la ville de Tétouan, en fin de semaine, les autorités publiques ont resserré les procédures de contrôle des autorisations de déplacements. Les agents de police du barrage mis en place à l’entrée de la ville, renvoyaient tous les voyageurs qui ne disposaient pas d’une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales.

Le resserrement des procédures à l’entrée de Tétouan vient de la crainte que des milliers de familles arrivent de différentes villes du Maroc pour passer les vacances d’été sur les plages de la région, comme c’était la pratique à chaque saison estivale, notamment au mois d’août.

Cette situation de suspension des déplacements crée un mystère pour de nombreux citoyens qui souhaitent passer les vacances d’été après avoir obtenu leurs congés. La plupart des familles sont devenues incapables de définir une destination touristique à la lumière des fluctuations de décisions soudaines et de la menace d’un retour probable au confinement après la hausse énorme et sans précédent des cas confirmés de coronavirus.

Il convient de rappeler que le gouvernement marocain avait décidé de suspendre tous les déplacements en provenance ou en direction des villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech, après la hausse des cas dans ces villes.

Selon les éclaircissements du ministre de la Santé, Khaled Ait Taleb, les autorités marocaines attendent au moins 14 jours pour reconsidérer la décision d’interdire les déplacements vers les huit villes, c’est-à-dire jusqu’au dimanche 9 août.

Le 02/08/2020

Source Web Par hespress

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