Le destin perdu des juifs au Sud Est du Maroc
Entres les souffrances et les beautés de son existence au Maroc, le mystère de ce juif, à jamais marocain, reste entier.
Ce mystère éclaire sans aucun doute le passé de tous les marocains et de tous les territoires du Maroc. Il pourrait aussi éclairer leur avenir si le réveil des mémoires pouvait se comprendre comme l’illumination dans toutes ses couleurs de la grande et belle histoire du Maroc, un royaume alors pleinement fier de son identité plurielle.
Depuis longtemps déjà, l’humanité du versant oriental de l’Afrique est venue irriguer son alter ego à l’autre bout du continent. Dès le troisième millénaire avant aujourd’hui, des Phéniciens intrépides étaient en effet parvenus jusque vers les côtes atlantiques, entamant ainsi la rencontre avec les populations autochtones, ancêtres des peuples berbères. Trois siècles plus tard, la fondation de Carthage dans l’actuelle Tunisie attisera le flux des migrations. Les légendes de la mythologie grecque sur le géant Atlas et l’attrait irrésistible de l’océan finiront d’aimanter pour toujours les deux côtés de l’Afrique.
Viendront ensuite les Romains, les Byzantins, les Ottomans, les Arabes … Au fil des siècles, les terres du Nord-Ouest africain deviendront le carrefour de multiples passions et ambitions, l’eldorado de tous les projets, le creuset d’un incessant métissage culturel et l’établi de la lente et laborieuse construction d’un pays, le Maroc.
Très tôt encore, éparpillées dans ces flots humains, des communautés juives se sont implantées çà et là, au gré de leurs pérégrinations sans autre but que celui de se trouver un endroit où se poser et y faire existence, souvent en fuite d’un autre lieu. Elles ont alors pris part à la vie de leurs territoires d’accueil, mêlant leurs mains, leurs cœurs et leurs intelligences au labeur des autres communautés qui s’y trouvaient déjà, ou de celles qui les rejoindraient plus tard, tissant tous ensemble, génération après génération, l’identité plurielle de ce qui deviendra le Maroc.
La construction d’un peuple mosaïque
Les premières vagues d’immigration de communautés juives seraient donc arrivées à bord de navires phéniciens sur les côtes de la région d’Oued Noun dans les environs de Guelmim au Sud du Maroc. Différents groupes auraient alors pénétré progressivement dans les régions intérieures notamment vers les vallées du Drâa, du Tafilalet, du Dadès et vers le Haut Atlas. Une légende raconte que le Roi Salomon envoya au 10ème siècle av.J.-C. des explorateurs juifs dans la région du Drâa pour y rechercher de l’or. Il se raconte aussi que certains groupes seraient parvenus jusqu’ici directement depuis l’intérieur des terres à partir de la première destruction du Temple de Jérusalem, en – 586 av. J.-C. et suite à la déportation massive à Babylone des Hébreux survivants.
Historiquement, la seule preuve concrète de l’ancienneté de leur présence au Maroc remonte au 2ème siècle av. J.-C et consiste en des objets funéraires retrouvés dans les ruines du site romain de Volubilis et portant des inscriptions en hébreu et en grec.
Jusqu’à l’arrivée des tribus arabes à partir du 7ème siècle, plus de mille années se sont donc écoulées pour imbriquer entre elles les communautés juives, berbères et subsahariennes et façonner un espace social et culturel cohérent où s’exprimaient, en conflit ou en harmonie selon les périodes, autant le judaïsme, le christianisme et le paganisme sous l’autorité changeante des divers pouvoirs locaux et celle des différentes puissances étrangères et occupantes, comme les Romains, les Vandales et les Byzantins.
L’influence grandissante de l’Islam changea bien évidemment la situation. Elle protégea les communautés juives des grandes persécutions romaines ou byzantines en les plaçant dans le statut de Dhimmi qui leur assurait une protection discriminatoire plus facilement vivable car plus modulable selon l’état d’esprit des sultanats successifs ou des chefs locaux.
Si la période des Almohades replongea les juifs dans la persécution, les autres sultanats permettront la construction d’une symbiose communautaire entre les composantes juives, arabes et berbères, plus fortement encore dans les milieux ruraux où ces ensembles humains ne formaient dans les faits qu’une seule et même communauté où chacun gardait sa singularité culturelle mais où beaucoup de ces cultures finalement se métissaient et donc se transformaient.
L’historien allemand Shlomo D. Goitein a ainsi pu déclarer :
« Jamais le judaïsme ne s’est trouvé dans des relations si étroites et dans un état de symbiose si fécond que dans la civilisation médiévale de l’Islam arabe. »
Shlomo D. Goitein
Une destinée commune se forgeait au Maroc entre les communautés, sans le vouloir, sans même le savoir, prenant assise à la fois sur l’accumulation inédite d’un passé commun et sur les soubresauts tragiques de l’histoire et des existences.
C’est ainsi par exemple que le 17ème siècle verra le Maroc devenir terre d’exil pour les trois communautés confondues, berbères, arabes et juives, alors chassées d’Andalousie, ce qui suscitera entre elles une riche connivence autour du souvenir nostalgique de l’eldorado ibérique au bénéfice de l’enrichissement de leur culture commune.
Le site de Tidri – Source : Jean Pierre Datcharry / Désert et Montagne Maroc
La vallée du Drâa, berceau d’implantation et de rayonnement
Le Sud Est marocain, du fait de son positionnement géographique, a été l’un des territoires privilégiés d’accueil des communautés juives. Le poids de leur présence est telle que les seules sources documentaires qui renseignent sur l’histoire de cette région avant l’arrivée des tribus arabes seraient des manuscrits hébreux datant du 12ème siècle. Dans ces récits, il est fait mention de l’arrivée aux alentours du 5ème siècle av.J.-C. de juifs nomades en caravanes chamelières et de leur installation sur le site de Taourirt N’Tidri, la colline de Tidri, près de l’actuelle Zagora. Aujourd’hui encore des vestiges en pierre et en pisé peuvent s’observer et témoignent de l’ancienne présence des juifs.
Depuis Tidri, les Juifs se sont répandus dans d’autres localités voisines comme Beni Sbih et Beni Hayyoun, Amzrou au sud de Zagora, Asselim N’Ougdz, Tamnougalte, Tazroute, Tagmadarte, Mhamid El-Ghizlane…
Dans le flot de ces mêmes récits mythiques, il est aussi fait mention de la fondation par les juifs de la ville de Tamegroute en tant que capitale d’un royaume juif du Drâa qui aurait dominé la région à partir du 7ème siècle et ce jusqu’à la fin du 11ème siècle où l’arrivée des tribus berbères musulmanes, les Sanhadjas des sultanats almoravides, replongea les communautés juives dans un cycle de persécution,leur ôtant définitivement toute possibilité de détenir de l’autorité sur les territoires.
Tamgroute se distinguait par son caractère urbain et surtout par son rayonnement culturel où la science hébraïque jouissait d’une grande notoriété dans tout le Sud marocain. Le savant talmudiste Moïse Abraham Halevy Ed-Draoui représente la figure emblématique de cette époque au 10èmesiècle.
Source : www.ouarzazate-1928-1956.fr
Et la vallée du Dadès, du Ziz, et tout du Tafilalet …
D’importants foyers juifs s’installèrent aussi dans la vallée du Dadès notamment sur le site de Tiylite, situé à quelques kilomètres de l’actuelle Kelaa M’Gouna.
Un ouvrage du 12ème siècle intitulé Kitâb Al Istib?ar d’un géographe arabe anonyme évoque Tiylite sous le nom de Madina, ce qui signifie ville, la décrit comme un lieu où passaient les caravanes, doté d’une forteresse avec des garnisons et la présence d’un wali, un gouverneur. Tiylite fut en effet un foyer de confluence des populations des régions voisines comme le montre la liste des familles enterrées dans son cimetière juif : Ait Ouzzine, Ait Tazarine, Ait Ofilal, Imeghrane, Ait Hnana, Ait Icho, Ait Messoud, Ait David …
La vallée de Todgha et de Dadès accueillirent d’importantes communautés juives en provenance de l’Andalousie une fois sa reconquête par la monarchie espagnole catholique. Le ksar d’Asfalou constituait ainsi un grand centre de résidence des juifs de Todgha. Puis le Ksar de Tinghir, de Taourirte et d’Ait Ourjdal. L’importance des juifs à Todgha est explicitement véhiculée dans la chanson populaire amazighe locale :
A Tinghir D’ Tourirte D’Asfalou, Oudayn Akent Igan D’ Teqbiline
Ô Tinghir, Taourirte et Asfalou, ce sont les juifs qui on fait de vous des tribus.
Dans le Tafilalet autour du bassin de Ziz, de nombreux foyers juifs ont prospéré. Ces derniers ont connu un grand essor économique et social avec la fondation de la cité de Sijilmassa par les berbères Zénètes. Après le déclin de cette cité rayonnante au 14ème siècle, les juifs ont poursuivi leur destin dans d’autres ksour comme le ksar de Tabouâssamte, celui d’Almamoun, d’Alfouqani ainsi que dans le ksar de Beni Moussa et de Moucheqlal.
Tafilalet est aussi la région natale de grands rabbins juifs comme le Rabbi Ya’akov Abehssera né en 1889 à Rissani, le Rabbi Moul Tria et le Rabbi Moul Sedra.
Les noms des familles juives résonnent encore dans la mémoire collective locale, c’est le cas de Benchetrit, Benitah, Bensemhoun, Dahan, Illouz, Mamane, Nezri, Teboul Hazout, Bensaid, Zenou, Amoyal… ainsi que les Benhamou, et Azeroual à Boudnib.
Une fois que la constitution des Mellahs devint la norme dans les grandes cités du Maroc à partir du 19ème siècle, villes et villages du Sud Est marocain installèrent eux aussi ces espaces réservés aux communautés juives et certains eurent une renommée importante comme ceux de Rissani, d’Erfoud ou de Demnate.
Ouarzazate abritait elle aussi d’importantes populations juives notamment dans les villages de Telmasla, dans la Casbah de Taourirte, à Tamassinte, Imini ou Tikirt. A Tifoultoute repose le Rabbi Yihia Ben Baroukh Cohen Azogh. Agouim accueille aussi la tombe du rabbin Rabbi David Ou Moshé né à Jérusalem. Le village de Tazenakhte fut renommé surtout par la présence en sa synagogue d’un important document théologique dénommé Sefer Tislit ou le Rouleau de Tislit de Jérusalem.
Source : www.ouarzazate-1928-1956.fr
Une symbiose entre les communautés juives et musulmanes
Juifs et musulmans partageaient donc une existence commune en regard d’un destin tout aussi commun. Cette fusion a donné naissance à une culture mixte, judéo-berbéro-arabe, où se partageaient maints éléments identitaires comme l’adoration des saints et les cérémonies rituelles autour de leurs tombeaux. C’est le Moussem du côté musulman ou la Hiloula du côté juif. Souvent les deux communautés vénéraient les mêmes saints, sous des appellations différentes. C’est ainsi que dans la région du Drâa, juifs et musulmans célébraient le pèlerinage sur la tombe d’un même saint à Tidri dénommé Isaac Akkouim par les juifs et Sidi Moussa par les musulmans. A Demnate, un autre saint du nom de Haroun Ben Cohen était lui aussi vénéré par les musulmans locaux sous l’appellation de Bou Lbarakat, ce qui signifie Celui qui accorde les bénédictions.
Moussem : fête régionale annuelle qui associe une célébration religieuse pour honorer un saint à des activités festives et commerciales.
Hiloula : le sens premier est « crier avec joie et crainte » et décrit une une coutume juive consistant à se rendre sur les tombeaux de Tsaddikim (les Justes) le jour anniversaire de leur mort pour la commémorer au moyen d’une cérémonie festive. (Source : Wikipedia)
Cette harmonie culturelle entre juifs et musulmans s’illustre aussi dans la patronymie puisqu’une faible minorité des noms de familles juives marocaines se rattache à une étymologie hébraïque ou araméenne. La majorité des noms juifs révèle une connotation locale berbère, arabe, sub-saharienne ou désigne une activité professionnelle, intellectuelle, une filiation tribale ou une origine géographique.
Source : www.ouarzazate-1928-1956.fr
Les savoir-faire juifs au service de l’intérêt collectif
Si les juifs des grandes villes impériales ont souvent rempli d’importants rôle politiques et économiques auprès des sultans, étant bien souvent des conseillers influents, des gestionnaires de finances ou des agents diplomatiques, leur rôle dans les territoires du Sud Est fut majeur dans le développement des localités et dans l’organisation de leur économie.
La prospérité du commerce transsaharien repose en grande partie sur leur implication en raison de leur connaissance atavique du désert et du nomadisme. Ce savoir-faire et leur maitrise des langues locales leur permettaient d’ouvrir des circuits entre des régions reculées, favorisant ainsi la participation aux souks hebdomadaires de leurs artisans forgerons, orfèvres, armuriers, serruriers, couturiers, cordonniers, fabricants de selles et de babouches, de tapis et de couvertures.
Le parfait exemple en est donné par le rabbin Mardochée Aby Serour d’Akka qui accompagna l’explorateur français Charles de Foucauld durant son voyage de reconnaissance du Maroc en 1883.
Aux alentours de l’année 1070, le géographe andalou Al Bakr décrit les juifs présents à Sijilmassa comme des spécialistes de la maçonnerie et de l’architecture et ils seront effectivement dans tout le Sud Est marocain les constructeurs de nombreuses casbahs et ksour et les ingénieurs de nombreux équipements agricoles, notamment pour l’irrigation des terres.
Mais c’est dans le commerce que les juifs ont évidemment accumulé une dextérité et une réputation durables. Un dicton populaire l’illustre joliment :
« Le juif dans le souk, c’est comme le levain dans le pain. »
Dicton populaire
Une marchande juive dans le souk de Kzar Es Souk , anciennement Errachidia
Un déracinement symbole de déchirement
Le 20ème siècle allait provoquer de profonds bouleversements dans l’écheveau communautaire qui s’était constitué au fil des siècles entre les communautés juives et musulmanes du Maroc.
D’une part le Protectorat français entraina l’exode rural des familles juives en direction des grandes villes, encouragées par l’accès à la modernité occidentale et sans doute par un espoir d’émancipation. D’autre part, la France apporta son soutien au développement d’une éducation modernisée sur le modèle laïque du système français. L’Alliance Israélite Universelle (AIU), une organisation française, proposait ainsi une scolarisation massive des jeunes filles et garçons juifs y compris parmi les familles les plus pauvres, et donc dans les ruralités du Maroc.
La seconde moitié du 20ème siècle, à partir de l’indépendance du Maroc et des différents conflits entre Israël et les pays arabes environnants, verra le départ du Maroc de l’immense majorité des juifs pourtant devenus citoyens marocains.
Mme Fadma originaire d’Ouarzazate, décédée pendant le confinement du au Covid19, alors âgée d’environ 120 ans, évoque avec regret ces moments de séparation :
« Les juifs vivaient majoritairement dans le village de Telmasla. Ils n’étaient jamais nos ennemis. Nous vivions ensemble. Je me souviens encore de ce jour où les bus sont arrivés dans nos villages pour les emmener. Nous nous sommes tous rassemblés pour leur dire adieu. C’était un jour triste. »
Mme Fadma
L’éclipse des communautés juives dans le récit du Maroc
Plus de deux mille ans après, les traces de l’existence des communautés juives dans le Sud Est du Maroc disparaissent peu à peu. Elles se repèrent encore dans le nom de certains villages, dans celui des familles, au sein des légendes populaires ou des coutumes locales. Si la tradition orale parvient à maintenir quelque peu les souvenirs de toutes ces communautés de vie entre populations berbères, arabes et juifs, il faut craindre que le temps risque de les effacer à jamais si rien ne vient les mettre en valeur et les préserver, éclipsant un peu plus encore la part de la communauté juive dans le récit du Maroc.
L’histoire de cette participation des communautés juives à la construction du Maroc reste méconnue, notamment au sein des jeunes générations marocaines. Si des initiatives ont vu le jour dans certaines grandes villes du Maroc pour contrer cette amnésie historique et ainsi redonner au récit collectif toutes ses couleurs, ici au Sud Est du Maroc, comme vis à vis des autres facettes de la mosaïque mémorielle si riche de cette région, rien n’a encore été fait.
Bayt Dakira Essaouira : la Maison de la Mémoire est un nouveau musée d’Essaouira et un centre de recherche officiellement inauguré par le roi en janvier 2020, autour de la préservation de la mémoire des juifs d’Essaouira.
Un témoignage d’une juive marocaine partie en Israël porte un vœu clair :
« Je veux que les jeunes connaissent l’histoire des juifs marocains. Dans les villages, les juifs et les musulmans étaient des frères à part entière. La mère juive allaitait le bébé de la mère musulmane et réciproquement. Nous n’avons jamais abandonné notre pays. Il y a trois générations des juifs d’origine marocaine qui sont désormais nées en Israël, et les grands parents accompagnés de leurs petits-enfants se rendent chaque année à Tinghir, Skoura, Errich et ailleurs encore pour se recueillir sur les tombes de leurs ancêtres et de leurs Tsadkim (saints). »
Fanny Mergui, née en 1944 dans la médina de Casablanca
Le mystère de ce juif, à jamais marocain, reste entier
En dernier lieu, une fois les pèlerinages passés et tous les souvenirs évanouis, il restera la cicatrice inaltérable du déchirement provoqué par l’exode massif de la communauté juive. Le déchirement de ces familles entières arrachées à une terre devenue natale, et plus encore, terre d’origine. Le déchirement d’être éloignées d’un pays qui était devenu le leur. Le déchirement enfin pour tous ceux qui voyaient partir celles et ceux avec lesquels, en dépit de tout, malgré les périodes de persécutions, les contraintes ou les brimades, ils partageaient, au fil des siècles, l’expérience d’être devenus des marocains.
L’histoire des juifs au Maroc s’étale ainsi sur un très long parcours où s’entremêlent lumières et ombres, dans le reflet fidèle du cheminement de notre humanité. Mais un fait singulier se constate et tous les témoignages le confirment : le juif marocain, celui du Sud Est comme celui des autres ruralités et des grandes villes, est parti ; mais où qu’il soit dans le monde, en Israël, en Europe, au Canada, partout ailleurs, il garde présente et vivante en lui sa composante marocaine.
Entres les souffrances et les beautés de son existence au Maroc, le mystère de ce juif, à jamais marocain, reste entier.
Ce mystère éclaire sans aucun doute le passé de tous les marocains et de tous les territoires du Maroc. Il pourrait aussi éclairer leur avenir si le réveil des mémoires pouvait se comprendre comme l’illumination dans toutes ses couleurs de la grande et belle histoire du Maroc, un royaume alors pleinement fier de son identité plurielle.
Le 10/07/2020
Source Web Par Sudestmaroc
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