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Hommage à l’œuvre de Luis Bunuel Cycle de cinéma

Hommage à l’œuvre de Luis Bunuel  Cycle de cinéma

 

Les faits : L’Institut Cervantès de Casablanca a choisi, en collaboration avec l’ambassade du Mexique au Maroc, de rendre hommage à un cinéaste espagnol parmi les plus grands de l’histoire du septième art : Luis Buñuel. Et ce, à travers un cycle de cinéma intitulé «Buñuel en México» littéralement «Buñuel au Mexique». Dans cette optique, cinq films seront projetés chaque lundi du mois de septembre à partir de 19 h au théâtre de l’Institut Cervantès de Casablanca. Il s’agit des films «El gran calavera» (Le Grand Noceur), «La hija del engaño» (Don Quintin l’amer), Subida al cielo (La Montée au Ciel), «La ilusión viaja en tranvía» (On a volé un tram) et «Nazarín».

«La hija del engaño» (Don Quintin l’amer).

Luis Buñuel est un cinéaste d’exception. Personne ne soutiendra le contraire. Il est un des plus grands réalisateurs de l’histoire du septième art. À son actif, ce cinéaste espagnol, natif de Calanda dans l'Aragon en 1900, compte 32 films, dont 21 réalisés au Mexique. C’est même dans la capitale Mexico qu’il est décédé le 29 juillet 1983, laissant derrière lui une filmographie riche à plus d’un titre.

Pour donner aux cinéphiles marocains une idée sur la genèse de l’œuvre de Luis Buñuel, l’Institut Cervantès de Casablanca, en collaboration avec l’ambassade du Mexique, dédie un cycle de cinéma intitulé «Buñuel en Mexico» autrement dit «Buñuel au Mexique». Prévu les lundis 2, 9, 16, 23 et 30 septembre prochain, ce cycle comprend cinq films qui seront projetés au théâtre de l’Institut Cervantès de Casablanca à partir de 19 h. Il s’agit de «El gran calavera» (Le Grand Noceur, 90 min), «La hija del engaño» (Don Quintin l’amer, 80 min), Subida al cielo (La Montée au Ciel, 85 min), «La ilusión viaja en tranvía» (On a volé un tram, 90 min), «Nazarín» (95 min).

Tous réalisés au Mexique, ces films, parmi les plus connus de Luis Buñuel, traduisent les différents aspects de l’œuvre cinématographique de ce réalisateur espagnol, figure de proue du septième art mondial, celui que les critiques s’accordent encore à affirmer qu’il est un cinéaste parmi les plus grands de l’Histoire. Luis Buñuel a en effet ouvert au cinéma une grande dimension d'imaginaire. Une dimension qui plane au-dessus du réel et qui accomplit, au-delà de la brisure des tons, une démolition. Au même titre qu’un écroulement du discours. Le tout pour laisser place au désir.

«Dans l’œuvre de Luis Buñuel, émerge souvent une confusion dans la succession des plans par rapport au sujet. Cette notion du désir chez Buñuel reste souvent inatteignable. Elle ne fait que s'ériger confusément dans la tête de ses protagonistes sans jamais se concrétiser. Les critiques de cinéma à travers le monde parlent souvent d’une quête. Une quête qui l'habitait et qui le faisait partir à la découverte, non pas seulement de “lui-même”, comme on le dit un peu conventionnellement, mais bien de sa propre perspective. Il a relaté, et questionné par le fait même, sa propre vision du monde», souligne-t-on dans une présentation de l’œuvre cinématographique de Luis Buñuel.

Cette philosophie qui accompagne souvent les films du grand réalisateur espagnol est doublée d’une écriture simple, mais pas simpliste. Ainsi, n’est-il pas étonnant de trouver dans ses films une grande densité et mille et un paradoxes de l’esprit de l’Homme. À découvrir tous les lundis du mois de septembre à l’Institut Cervantès de Casablanca.


«Le fantôme de la liberté»

C'est la première phrase de Jean-Claude Brialy dans «Le fantôme de la liberté». Cette phrase annonce bien, chez Luis Buñuel, cette anarchie des idées qui lui servira d'étiquette, probablement durant toute sa carrière. Malheureusement, cette face de sa nature ne reste trop souvent qu'en surface et on qualifie fréquemment certains de ses films d'absurdes, de bizarres. Pourtant, il semble que Luis Buñuel était «quelqu'un d'extrêmement logique avec lui-même et son génie réside justement dans le fait qu'il a su appliquer sur pellicule l'exacte mesure de ses sentiments», note le magazine «Hors Champ».

Décryptage

  • À travers ce cycle de cinéma, les deux partenaires, l’Institut Cervantès de Casablanca et l’ambassade du Mexique au Maroc, tentent de mettre en lumière la genèse de Luis Buñuel, auteur de 32 films, dont 21 au Mexique, où il est décédé le 29 juillet 1983, à Mexico. Ce cycle de cinéma dévoile quelques facettes de l’œuvre de Luis Buñuel qui a donné au cinéma une grande dimension d'imaginaire.

Publié le : 27 Août 2013 –

SOURCE WEB Par A.A, LE MATIN

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