TSGJB BANNER

Infos région

Fin Mashi Ya Moshé : Un long métrage qui fait la part belle au climat de tolérance et de coexistence au Maroc

Fin Mashi Ya Moshé : Un long métrage qui fait la part belle au climat de tolérance et de coexistence au Maroc

Une forte présence à l’écran de feu Abderrahim Bergach et d’Abdellatif Benmama

Le film marocain "Fine Machi Ya Moshé" (Où vas-tu Moshé ?) du réalisateur Hassan Benjelloun, projeté à Panama City dans le cadre du Festival international du film, a permis au public de découvrir le climat de tolérance et de coexistence interreligieuse qui règne depuis toujours dans le Royaume. Le film, qui traite des multiples facettes de la migration, thème choisi pour cette deuxième édition du Festival organisé par le ministère panaméen des Affaires étrangères, véhicule l'image d'un pays où musulmans et juifs se côtoient et cohabitent en tant que fils d'un même pays. Cette œuvre  raconte l'histoire de la migration des juifs marocains dans les années soixante et précisément en 1963, quelques années après l'indépendance du Maroc.

Il porte un regard sur cette cohabitation qui faisait que tout le monde vivait en parfaite harmonie dans la ville de Bejaâd, jusqu'au jour où nombre de juifs décident d'immigrer alors que d'autres refusent de quitter leur pays, le Maroc, à l'instar du personnage de "Shalom". "Fine Machi Ya Moshé" jette la lumière sur une partie de l'histoire du Maroc tout en mettant en avant les valeurs de cohabitation et de tolérance qui ont toujours marqué les relations entre musulmans et juifs, a souligné l'ambassadeur du Maroc au Panama, Oumama Awad, dans une allocution de circonstance, en présence d'un parterre de diplomates, de fans du septième art et d'étudiants. La majorité des juifs marocains qui se sont installés dans d'autres pays à travers le monde visitent régulièrement le Royaume et sont attachés à leurs origines et à leur identité, a ajouté la diplomate.

Pour sa part, le représentant de l'Organisation internationale pour les migrations au Panama, Gonzalo Medina, a affirmé que le film confirmait que la migration pouvait être une nécessité pour certains et une option pour d'autres, mais reste une réalité pour tous, faisant remarquer l'augmentation des flux migratoires au cours des dernières années à travers le monde pour diverses raisons, liées notamment à la recherche d'une vie meilleure, ou des suites d'un conflit ou une catastrophe naturelle.

Réalisateur prolifique, avec pas moins d’une dizaine de longs-métrages, « ce qui est quand même une excellente chose en 20 ans de carrière», disait-il, lui-même. Le moins que l'on puisse dire est que Hassan Benjelloun ne sera pas un oublié de l'histoire. Avec tous les prix remportés, l'auteur de «Où vas-tu Moshé ?» (2007), «La chambre noire» (2004), « Jugement d'une femme » (2001) et bien d'autres productions, apporte une nouvelle pierre dans l’édifice grandissant qu'est désormais le cinéma marocain. Un cinéma qui finalement se porte bien.

Placée sous le thème "Migration: un voyage à la recherche de la dignité", cette édition du Festival du film international est organisée en coopération avec les ambassades du Maroc, des États-Unis, d'Espagne, d'Italie, du Portugal, du Costa Rica, du Brésil, d'Argentine, d'Équateur, d'El Salvador, du Guatemala et du Nicaragua, ainsi que l'Organisation internationale pour les migrations.

Le 02/05/2019

Source web Par Libération

amdgjb

Plaquette de l'AMDGJB-Geoparc Jbel Bani

Les tags en relation

 

Les articles en relation