Maroc France Pour une coopération complète et durable

Plus que quelques jours avant l'ouverture de la 11ème réunion de haut niveau entre le Maroc et la France ! Cet évènement de grande envergure, organisé sous le thème “Maroc-France: un partenariat d'exception au service de la jeunesse”, se tiendra le 13 décembre prochain au Maroc et sera consacré au renforcement des relations bilatérales entre les deux pays. Rencontre entre Nicole Bricq et Abdelilah Benkirane le 13 juillet à Rabat./ DR Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc entre 2001 et 2010./DR La France a toujours été un partenaire de choix pour le Maroc. En effet, l’exemplarité de la coopération franco-marocaine est sans équivoque. Les deux parties voient d’un bon œil les processus de développement communs et ne ménagent aucun effort pour dynamiser davantage leur partenariat dans les différents domaines. La réunion prévue le 13 décembre entre les chefs de gouvernements des deux pays, Abdelilah Benkirane et Jean Marc Ayrault, rentre en effet dans ce cadre. Elle intervient dans le sillage de la rencontre tenue, les 13 et 14 juillet, entre Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur, et le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Une occasion pour les deux parties de se féliciter des relations excellentes entre les deux pays, tout en s'accordant sur la nécessité de les booster encore plus, pour tirer pleinement profit des opportunités existantes. “Le rapport de réciprocité entre le Maroc et la France suit pleinement son cours et devrait se développer. Autant le Royaume chérifien a besoin de la France, autant l’hexagone ne peut se passer du Maroc. La France a besoin d’un Maroc fort, […] où nos entreprises exportent, s’installent, créent de l’emploi, des richesses.” Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur. Intervenant sur ce sujet, Youssef Amrani, ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, a tenu à rappeler que les deux parties procéderont, lors de la visite de M. Ayrault, à la signature de plusieurs conventions ou accords dans différents domaines. Ce partenariat d'exception, qui a atteint un niveau d'excellence inégalé, doit évoluer de façon toujours plus ambitieuse et innovante, a rappelé le ministre. Politique, économie et éducation “Au niveau politique, il s'agira de poursuivre, dans le cadre de ce partenariat qui unit le Maroc et la France, le renforcement et l'approfondissement continu et optimal du dialogue politique. Nos relations doivent aller de l'avant, à travers la poursuite de la concertation, de la coordination et de la coopération à tous les niveaux, au service de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale”, a précisé le ministre délégué. En ce qui concerne le volet du développement économique, a expliqué M. Amrani, “il s'agira de réfléchir à la mise en œuvre de nouveaux ressorts économiques, dans le cadre d'une solidarité stratégique, qui consiste à investir sur le futur dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant, et d'une approche inclusive, associant davantage nos talents pour les mettre au service d'un partenariat renforcé pour un développement socio-économique durable”. “Il sera également question d'examiner le volet de l'éducation et celui de l'enseignement supérieur et la formation professionnelle, afin de promouvoir le développement socio-économique durable du Royaume en mettant la jeunesse au cœur de notre projet et de notre action”, a souligné Youssef Amrani. Des liens économiques forts La France est le principal partenaire économique du Royaume. Les relations privilégiées entretenues par les deux pays en font le premier fournisseur, le premier client et le premier investisseur étranger. Avec 750 filiales françaises implantées au Maroc et plus de 340 sociétés à capitaux français, la France représente le principal partenaire économique du Maroc. La quasi-totalité des entreprises du CAC 40, ainsi que les grands groupes français, ont presque tous une antenne au Maroc. Entre 2001 et 2010, le Maroc a drainé 247 milliards DH sous forme d’investissements directs dont près de la moitié, soit 123 milliards DH, a été réalisée par des entreprises françaises, qui emploient quelques 120.000 personnes. Au niveau des échanges commerciaux, la France représente 20% de nos exportations et 14% de nos importations. Le montant global des échanges dans les deux sens a atteint 81 milliards de dirhams en 2011. Les entreprises françaises au cœur des grands projets Les grandes entreprises françaises se retrouvent très souvent aux premiers rangs des grands projets structurels marocains: Bouygues a participé à la construction de l’immense projet industriel et portuaire de Tanger-Med. Alstom a décroché le chantier de la ligne TGV qui devra relier Tanger à Casablanca à l’horizon 2015, après avoir déjà raflé les tramways de Rabat et Casablanca. Quant à GDF Suez, via sa filiale International Power, le groupe est chargé de la construction à Safi de la plus grande centrale électrique à charbon du pays. Et quand elles ne sont pas maître d’œuvre sur ces grands travaux, les entreprises françaises sont parties prenantes dans le capital de plusieurs entreprises clés de l’économie marocaine: Vivendi détient ainsi 53% du capital de Maroc Telecom, tandis que France Télécom vient de rentrer à hauteur de 40% dans le capital de Meditel. Citons encore Suez Environnement, qui détient 51% de la Lydec, la société chargée de la distribution d’eau et d’électricité à Casablanca. Dernière mise à jour : 26/11/2012 à 14:41 SOURCE WEB Par Ahmed Zeriouh Aufait Maroc