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Douzième Festival international du film de Marrakech

Douzième Festival international du film de Marrakech

«Les chevaux de Dieu» et «Zéro» en compétition officielle La douzième édition du Festival international du film de Marrakech, prévue du 30 novembre au 8 décembre, annonce ses couleurs avec un programme varié et des cinéastes de renom. Une compétition officielle longs métrages, une compétition courts métrages, des hommages, des Master class et autres rencontres constituant le riche menu du FIFM. Les films à l’affiche de la compétition officielle sont au nombre de quinze. En effet, cet événement annuel se veut une attraction fructueuse pour tous les professionnels du cinéma, ceux qui suivent le même chemin, ainsi que pour le public cinéphile. D’où un choix sélectif des participants aux activités du FIFM, que ce soit au niveau des personnalités consacrées, des jurys longs et courts métrages ou encore des cinéastes qui animeront les Master class. Des choix qui permettent, également, au public de découvrir ou de connaître davantage les protagonistes des productions qui l’ont marqué dans sa vie. Concernant les hommages de cette année, ce sera au tour du producteur Karim Abouobayd (Maroc), du réalisateur Jonathan Demme (États-Unis), de la comédienne Isabelle Huppert (Fance) et du réalisateur, comédien et metteur en scène Zhang Yimou (Chine). Des cinéastes dont le parcours et la filmographie de chacun sont on ne peut plus révélateurs de leur créativité et de leurs qualités professionnelles. Mais, ce n’est pas tout, car les organisateurs réservent d’autres grandes découvertes et rencontres avec le réalisateur britannique et président du jury longs métrages, John Boorman, et le philosophe Edgar Morin. Le premier dans une rencontre conviviale avec les festivaliers, précédée d’une projection du documentaire intime et intimiste «Me and me dad» que lui a consacré sa fille Katrine. Une occasion pour connaître de plus près ce célèbre cinéaste qui n’a pas manqué de nous faire partager sa réflexion sur le FIFM : «J’ai hâte de découvrir les films sélectionnés, et en particulier ceux provenant d’Afrique». Une autre proposition de rencontre avec les festivaliers vient de l’ami fidèle du FIFM, le philosophe Edgar Morin. Ce dernier étant l’un des plus grands sociologues, anthropologues et philosophes contemporains dit que «l’homme est un être culturel par nature parce qu’il est un être naturel par culture». Côté enseignement cinématographique, les Master class n’en restent pas moins une étape très importante du festival où étudiants et public ont l’opportunité de partager l’expérience de grands metteurs en scène du monde. Quant aux jurys des deux compétitions, les organisateurs du FIFM font en sorte de sélectionner des commissions de taille pour départager les films en lice. Ainsi, le jury longs métrages, présidé par John Boorman, réunira la comédienne Gemma Arterton (Royaume-Uni), la comédienne Marie Josée Croze (Canada), le comédien Pierfrancesco Favino (Italie), le réalisateur, scénariste et comédien Jillali Ferhati (Maroc), le réalisateur, scénariste et producteur James Gray (États-Unis), le réalisateur, scénariste et producteur Jeon Soo-il (Corée du Sud), la comédienne Sharmila Tagore (Inde) et le comédien Lambert Wilson (France). Ces derniers seront confrontés à la lourde tâche de constituer le palmarès de cette douzième édition à partir des quinze films en compétition, venus des différents pays du monde. Les membres de la Commission court métrage sont, par ailleurs, le réalisateur, scénariste et metteur en scène français Benoit Jacquot (président), la comédienne chiara Caselli d’Italie, l’artiste-peintre Saâd Hassani du Maroc, la productrice et scénariste Sylvie Pialat de France et le réalisateur et scénariste Juan Solanas de l’Argentine. ________________________________________ Célébration du cinéma hindi Dans la foulée de sa programmation, le FIFM a choisi de consacrer, cette année, le cinéma indien, et ce à travers l’invitation de certains cinéastes et la projection de leurs meilleures productions cinématographiques. L’idée de rendre hommage à ce cinéma au FIFM séduira, sans aucun doute, le public marocain qui a été bercé, depuis de longues années, par des productions venues droit des Indes. À ce propos, le réalisateur et producteur Karan Johar, l’un des cinéastes les plus réputés de Bollywood, n’a pas manqué de saluer le public marocain et le Festival international du film de Marrakech, lors d’un entretien accordé à la presse indienne. «C’est un grand honneur pour le cinéma indien d’être célébré à l’occasion d’un festival d’envergure internationale comme celui de Marrakech. J’ai un lien très affectif avec le Maroc, parce que c’est un pays où le public a toujours apprécié mes œuvres, notamment le film “La famille indienne”», a déclaré Karan Johar, dont le film est programmé en ouverture du FIFM, à la place Jamaâ el Fnaa. Rendez-vous des Masterclass Lundi 3 décembre : Darren Aronofsky, réalisateur, scénariste et producteur (États-Unis). Mardi 4 décembre : Brillante Ma. Mendoza, réalisateur (Philippines). Samedi 8 décembre : Matteo Garrone, réalisateur et scénariste (Italie). Publié le : 25 Novembre 2012 – SOURCE WEB Par Ouafaâ Bennani, LE MATIN