Tests de circulation
Démarrage de la marche à blanc du tramway « Tous les articles ● Les rames circulent désormais sur la totalité du trajet, à savoir la trentaine de kilomètres que compte ce dernier. More Sharing ServicesPartagerShare on facebookShare on twitterShare on facebook_like Vingt sur les 27 rames qui circuleront à Casablanca ont déjà été réceptionnées. Dernière ligne droite avant l’entrée en service du tramway. Les essais à blanc ont entamé, hier, une nouvelle phase. En effet, les rames circulent désormais sur la totalité du trajet, à savoir la trentaine de kilomètres que compte ce dernier. Aussi, la marche à blanc se déroule dans les conditions réelles de circulation. L’objectif est de tester l’ensemble des équipements du tramway et la cohérence entre les différents systèmes. Outre les tests se rapportant au volet technique du tramway, il est question, au passage, de faire en sorte que piétons, motocyclistes et automobilistes intègrent désormais ce nouveau venu dans l’usage qu’ils font de la route. À différents endroits et en fonction des plages horaires, la vitesse de déplacement des rames varie d’un milieu à l’autre. Les tests se déroulant dorénavant sur toute la ligne attestent que les travaux se rapportant au tramway, en lui-même, ont été achevés à 100% (plateforme voie ferrée, électrification, fonctionnement des rames, etc.). Parallèlement, les travaux d’aménagement urbain suivent leur cours et l’on indique, chez le maître d’ouvrage Casa Transport, qu’ils sont à un stade de réalisation avancé. En d’autres termes, tout présage d’une mise en service dans les délais arrêtés préalablement (12/12/12), et que le calendrier des travaux a été minutieusement respecté. L’autre nouveauté à signaler concerne les travaux de ravalement de façade, qui ont été entamés depuis quelques semaines sur les bâtiments sis au boulevard Mohammed V. Désormais, ces travaux sont en partie pris en charge par Casa Transport, alors que ça ne devait pas être le cas auparavant. En ce sens, le financement est assuré à 50% par le maître d’ouvrage, alors que le GPBM (Groupement professionnel des banques du Maroc) prend en charge le reste. Cette action est menée en concertation avec la wilaya, alors que le suivi des travaux est assuré par le Conseil de la ville. Ces travaux concernent par ailleurs le tronçon situé entre le croisement au niveau du boulevard Hassan Seghir, longeant le boulevard Mohammed V jusqu’à l’intersection de l’avenue Hassan II et du boulevard de Paris. La prise en charge de ce volet soulage tout d’abord les habitants de la section concernée, vu que le coût des travaux dont ils ont été affranchis est hors de leurs moyens. De même, cela réconforte les commerçants du coin, étant donné que cela est de nature à valoriser commerces, ces derniers ayant entamé une mise à niveau décorative de leurs boutiques depuis des mois, pour certains d’entre eux. Enfin, sur les 37 rames qui sillonneront dans un futur proche la métropole, Casa Transport en a déjà réceptionné une vingtaine, le reste devant être livré dans les jours à venir. ______________________________________ Circulation : absence de vision ? Certains carrefours à forte densité circulatoire ont connu des modifications, après que les travaux d’aménagement urbain aient été achevés. C’est le cas du croisement entre le boulevard Zerktouni et l’avenue Hassan II. À ce niveau, dans un premier temps, des zones entières asphaltées ont été fermées à la circulation pour être transformées puis dédiées aux piétons. Comme cela a été réalisé par empiétement sur la chaussée, la répercussion sur la fluidité de la circulation a été catastrophique. Un véritable calvaire pour les usagers de la route. La réduction de l’espace rond-point ne laissait plus passer les véhicules qu’au compte-gouttes et cela nécessitait, à longueur de journée, l’intervention de plusieurs agents de la circulation pour débloquer la situation. Ne pouvant résulter que de faux calculs et d’une absence totale de vision ou de compréhension de ce qu’est la circulation dans ce carrefour, cette transformation a finalement été remise en question, de nouveaux travaux ayant été entamés pour rendre à (César) la chaussée ses droits, en enlevant les espaces piétons réalisés à tort et en offrant un bol d’air aux automobilistes. Publié le : 15 Octobre 2012 - Abdelhakim Hamdane, LE MATIN