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Classement des hôtels Il faut désormais justifier les étoiles

Classement des hôtels   Il faut désormais justifier les étoiles

Une circulaire conjointe de l'Intérieur et du Tourisme Walis et gouverneurs invités à suivre personnellement l’opération Plus de répit pour les établissements non classés, ou ceux qui traînent encore à entrer dans les rangs et surtout les respecter. Une circulaire conjointe des ministres de l’Intérieur et du Tourisme, Mohand Laenser et Lahcen Haddad est adressée à tous les walis et gouverneurs pour veiller personnellement à remettre de l’ordre dans les établissements classés ou en cours de classement Plus de répit pour les établissements non classés, ou ceux qui traînent encore à entrer dans les rangs et surtout les respecter. Dans une circulaire conjointe «incisive», les ministres de l’Intérieur et du Tourisme, Mohand Laenser et Lahcen Haddad mettent les bouchées doubles pour «régulariser» le secteur du Tourisme. Adressée à tous les walis, gouverneurs, et délégués du tourisme elle a pour objectif principal la régularisation de la situation des établissements touristiques non classés, avec toutes les mesures de redressement nécessaires à la bonne application des nouvelles règles. Les deux ministères appellent les responsables territoriaux au respect de la procédure d’autorisation, de classement, et de contrôle des établissements d’hébergement touristique. Pour eux, au-delà des actions préventives, et dans une logique corrective, une opération de classement du parc hôtelier non classé sera lancée à l'échelle nationale. Ceci, en associant l'ensemble des parties intervenant dans le processus de classement, que ce soit au niveau national ou régional. Cette action se fera selon deux étapes. Une première phase dédiée au recensement du non classé et une seconde consistant à mettre en œuvre l'opération de régularisation sur le terrain. Ainsi, un recensement préalable des établissements d'hébergement touristique non classés devra être mené au niveau des provinces et préfectures en coordination avec les délégations du Tourisme. Sur la base de ce recensement dont les résultats devront être transmis aux services des ministères de l’Intérieur et du Tourisme, un travail de priorisation devra être effectué afin de définir les unités à cibler par l'opération de régularisation. S’agissant du classement, il sera mené selon une véritable démarche de qualité. Celle-ci consiste en un premier passage au niveau des établissements ciblés dans une logique de sensibilisation (sensibiliser sur l'importance et le caractère obligatoire du classement, identifier les gaps par rapport aux exigences réglementaires, formuler des recommandations, accorder un délai pour se conformer, etc.). Les commissions mixtes entendent accompagner les établissements non classés en vue d'adhérer au système de classement (conseil et accompagnement technique, accompagnement financier, etc.). Effectuer un deuxième passage (après expiration des délais) pour le classement et prendre les mesures nécessaires à l'encontre des unités refusant d'adhérer à la démarche, et accompagner celle-ci par un plan de communication ciblé, figurent aussi au programme. Dans cette perspective, les autorités locales devront appuyer et accompagner les commissions régionales de classement dans la conduite de cette action. D’autre part, le contrôle des établissements classés n’est pas en reste. Lahcen Hadda, ministre du Tourisme, rappelle à ce titre que depuis l'année 2011, son département, en collaboration avec les services du ministère de l'Intérieur et les autorités locales, a entamé un chantier de contrôle des établissements touristiques à l'échelle nationale. L'objectif étant de mettre en œuvre une démarche de contrôle harmonisée au niveau de toutes les régions en vue d'avoir une visibilité globale sur la qualité de l'hébergement touristique au Maroc. Le plan d’actions de 2012 s'insère dans une logique de continuité avec celles déjà entamées en 2011. A cet effet, les commissions régionales de classement sont appelées à accorder une attention particulière aux normes liées à la qualité des prestations, à l'hygiène et à la sécurité. A cet égard, seront priorisés les établissements ayant fait l'objet des visites et des recommandations émises. Des mesures de coordination et de suivi sont aussi annoncées. Elles associent l'Agence Urbaine, la Division des Affaires Economiques et de la Coordination, des autorités locales et des services de sécurité. En outre, la tutelle appelle à une pérennisation de toutes les actions liées à l'encadrement, l'animation et l'amélioration de l'environnement du secteur touristique au niveau de leur commandement, de redynamiser l'action des services en charge des affaires touristiques. «Ces opérations doivent être supervisées personnellement par les walis et gouverneurs», concluent Haddad et Lanser. Sanctions Enfin, bien que la démarche de sensibilisation et d'accompagnement envers les établissements touristiques en vue de se conformer aux dispositions légales et réglementaires relatives au classement soit privilégiée, cette opération de contrôle doit être menée jusqu'au bout, pouvant déboucher en cas de graves manquements ou d'infractions répétées sur des sanctions conformément à la réglementation en vigueur. SOURCE WEB Par Y.S.A L’Economiste