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Marrakech tourisme La crise s’installe. L’ensemble des clignotants est au rouge.

Marrakech   tourisme    La crise s’installe. L’ensemble des clignotants est au rouge.

Tous les marchés européens en net recul Les pronostics du début de l’année se confirment. Le premier trimestre de 2012 a été catastrophique. Les nuitées ont accusé une chute de 16, 47% par rapport à 2011, année ou l’activité n’était pas au meilleur de sa forme, tient à souligner un professionnel de la place. Les arrivées touristiques ont enregistré un fléchissement de 13% durant les trois premiers mois de l’année. Les pronostics du début de l’année se confirment. Le premier trimestre de 2012 a été catastrophique. Les nuitées ont accusé une chute de 16, 47% par rapport à 2011, année ou l’activité n’était pas au meilleur de sa forme, tient à souligner un professionnel de la place. Les arrivées touristiques ont enregistré un fléchissement de 13% durant les trois premiers mois de l’année. L’ensemble des marchés émetteurs est en recul à commencer par le principal, la France qui accuse une chute de 19%. Les professionnels s’y attendaient. La crise économique et les campagnes électorales ont influé sur les choix de voyage. Les Allemands ont aussi boudé Marrakech durant la même période avec un recul de 34% alors que l’an dernier, ce marché avait enregistré une hausse significative de 26%. L’Italie et l’Espagne sont également en baisse respectivement de 47 et 14%. Le marché britannique supposé devenir une alternative pour Marrakech, notamment après le retour de plusieurs compagnies aériennes, est lui aussi, en recul de 6%. Mais, le plus inquiétant aux yeux des professionnels est le repli que connaît le taux d’occupation des hôtels qui est passé de 40% en 2011 pour les trois premiers mois de l’année à 33% en 2012. Chaque année, ce taux perd 2 à 4 points du fait des baisses des nuitées mais aussi de l’augmentation de la capacité litière de Marrakech qui dépasse les 50.000. Laquelle est encore appelée à augmenter, rappelons-le. De fait, l’activité connaît une diminution conséquente des revenus qui fait souffrir l’ensemble des entreprises du secteur et à leur tête, les hôteliers. «Marrakech aura besoin d’une dizaine d’années pour atteindre un taux d’occupation rentable», indique ce professionnel de la place. Pour le président du CRT de Marrakech, Hamid Bentahar, l’accompagnement de cette capacité litière en terme de communication et de promotion n’est pas à la hauteur. «Et ce n’est certainement pas avec un budget promotionnel de 550 millions de DH destiné à l’ensemble des villes du Maroc que l’on y arrivera», déplore le président qui vient d’être reconduit à la tête du CRT pour un mandat de trois ans. L’inquiétude concerne aussi l’aérien. «Il existe une insuffisance des sièges avions au départ de certains marchés», insiste Bentahar. L'aérien très important. Pour rappel, la saison hiver 11/12 a connu la suspension de plusieurs lignes, spécialement sur l’Europe, de la part des compagnies régulières et low-cost, à cause de la récession. La corrélation entre la tendance des mouvements d’avions et celle des nuitées est très significative pour des villes comme Marrakech. Tant que la promotion et l’aérien ne suivent pas, il semble très difficile de dépasser cette crise structurelle à Marrakech estiment les professionnels. Pourtant, à elle seule, Marrakech pèse pour plus de 40% dans les indicateurs économiques du tourisme à l’échelle nationale. Mardi 15 Mai 2012 SOURCE WEB Par Mohamed Rial THR Magazine