IDE Maroc
La semaine que vient de vivre le Maroc est une nouvelle preuve que l’exception marocaine existe bel et bien. Attirer de gros investisseurs étrangers qui témoignent que le choix du royaume est pour eux stratégique et qui misent sur la qualité des compétences managériales locales pour donner de l’élan à leur business devrait en inspirer plus d’un. S’il y a une leçon à tirer du fait qu’un des plus grands fonds arabes de private equity se décide à sauter le pas au même titre que la SFI, c’est que la balle est dans le camp de nos propres opérateurs économiques. Une démarche offensive, une stratégie ambitieuse, tout en étant réaliste et une bonne gouvernance, voilà ce que demandent des partenaires de haut niveau à l’international. C’est bénéfique pour nos entreprises, pour notre PIB, mais aussi pour nos réserves en devises puisqu’au passage, l’arrivée d’IDE n’est pas de refus, en cette période de vaches maigres. Cela nous amène à la confiance que nos propres entrepreneurs ont dans le potentiel du pays, voire de la région. Cela nous amène aussi à nous poser la question de savoir quelles sont les priorités du nouveau gouvernement, pour envoyer des signaux positifs au marché international. L’AMDI a joué un rôle actif dans les gros contrats décrochés par le Maroc ces dernières années. Aujourd’hui, nous avons une formule qui marche, mais nous n’avons plus de pilote aux commandes. Pour un gouvernement dont les caisses ont été ravagées par la crise économique et sociale, attirer les IDE doit être la priorité des priorités. Nous ne le répéterons jamais assez, la meilleure défense, c’est l’attaque. Il y a trois niveaux sur lesquels il faut agir, sensibiliser nos opérateurs économiques sur l’importance de la bonne gouvernance, envoyer les messages politiques qu’il faut et donner à l’AMDI les moyens de maintenir le cap. Le reste ne pourra que suivre... naturellement. Mardi, 13 Mars 2012 09:45 SOURCE WEB Par Hanaa FOULANI Les Echos Maroc